74 WP

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Cote/Cotes extrêmes

74WP/1-74WP/245

Date

1800-1900

Description physique

Notes contenant : 1-328

Importance matérielle

245

Origine

Opéra de Lyon

Histoire de la conservation

Note sur le classement : classé en 1990.

Modalités d'entrées

Date d'arrivée approximative : Sans date

Numéro de bordereau de versement : SN

Versant ou donateur : Opéra de Lyon

Type d'entrée : Versement

Présentation du contenu

Les Archives municipales de Lyon possèdent un fonds lyrique précieux et important, provenant majoritairement de l'ancienne bibliothèque de l'opéra de Lyon. On y trouve surtout des manuscrits de matériels d'orchestre, c'est-à-dire l'ensemble des parties instrumentales, quelques partitions qui superposent les parties vocales et instrumentales, ce qu'on appelle couramment conducteur ou partition de chef d'orchestre. Les parties vocales de ces ouvrages lyriques sont absentes de ce fonds. Deux cent cinquante opéras sont ainsi conservés, auxquels on doit ajouter quelques livres de plain-chant et des partitions isolées.

Évaluation, tris et éliminations, sort final

Il s'agit d'un ensemble cohérent de manuscrits (avec quelques imprimés) qui a été utilisé abondamment sur une durée d'environ un siècle (1750-1850). Il comporte quelques partitions uniques et inconnues jusqu'à présent, ainsi que près d'une quarantaine d'oeuvres anonymes et de nombreux ballets témoignant d'une forte activité dans ce domaine, chose peu connue. On y découvre ce qui faisait la culture et les délices de nos ancêtres, comme, par exemple, les nombreux opéras d'Auber, de Boïeldieu, Donizetti, Meyerbeer, Mozart, Méhul, Rossini, Spontini et d'autres compositeurs parfois très célèbres en leur temps, mais oubliés aujourd'hui (Dalayrac, Dezède, Duni, Grétry, Halevy, Monsigny, Philidor, Steibelt...)

On se rend compte que les opéras de Mozart étaient joués à Lyon dans les années 1820 à 1840, toujours en français, sous la forme de pastiches invraisemblables, réunis par Castil-Blaze, qui n'hésitait pas à mélanger sans scrupules ses plus belles pages avec celles de Cimarosa, Beethoven, Rossini ou Meyerbeer, en cousant l'intrigue à sa façon ! On peut constater, une fois de plus, que nos ancêtres ne voulaient entendre d'opéras que chantés en français, ce qui donne lieu à des changements de titre surprenants : le Freischütz de Weber devient ainsi Robin des bois ou les trois balles !

Les annotations diverses sur les partitions révèlent quelques renseignements précieux comme, par exemple, la présence à Lyon de maîtres de ballet prestigieux comme Jean Petitpas ou Pierre-Gabriel et Maximilien-Léopold Gardel, ou comme les dates de représentations à Lyon de quelques pièces. Quelques noms d'interprètes sont indiqués également, et quelques parties d'orchestre sont même ornées de croquis d'interprètes ou, peut-être, de compositeurs. On constate aussi que de nombreuses pages de ces partitions sont cousues, ce qui indique que les ouvrages étaient souvent raccourcis car il ne faut pas oublier que les soirées étaient chargées : une tragédie, suivie d'un opéra et d'un ballet.

Conditions d'accès

Communicable

Archives publiques

Bibliographie

INVENTAIRE SOMMAIRE DU FONDS MUSICAL DE L'OPERA DE A. GUILLO 1982 INVENTAIRE DETAILLE DES PARTITIONS DE L'OPERA PAR P. FAVIE 1990

Jérôme DORIVAL, Notations musicales : partitions en Rhône-Alpes, Lyon, ARDIM, 1997, 77 p.

Catalogue des fonds musicaux conservés en région Rhône-Alpes : les manuscrits (1600-1870), t. I, Jérôme DORIVAL, Pascal LACOMBE, Corinne PEDRINIS, Fabien SAILLARD, sous la direction de Jérome DORIVAL, Lyon, ARDIM, 1998, 302 p.

74WP/82

Cote/Cotes extrêmes

74WP/82

Date

1800-1900

Présentation du contenu

Partitions d'orchestre : - "Camille ou le souterrain" comédie en trois actes mise en musique par Dalayrac - Paris. Le Duc, 104 - parties séparées : 12 gravées, 7 manuscrites. N. D. - "Le château de Monténéro" comédie en trois actes mise en musique par N. Dalayrac - Paris, l'auteur, 10 - parties séparées : 2 gravées (violon) N. D.

Langue des unités documentaires

Français