CC - Impôts et comptabilité

Déplier tous les niveaux

Cote/Cotes extrêmes

CC/1-4400

Date

1278-1790

Importance matérielle

4403

Caractéristiques physiques

Papier, parchemin

Histoire de la conservation

Le service des archives du Consulat est créé dès 1320 : le fonds a donc été conservé depuis cette date dans les lieux successifs du pouvoir municipal.

Modalités d'entrées

Versant ou donateur : Consulat de Lyon

 

Présentation du contenu

Sommaire général

1- Nommées

  • Nommées ou dénombrement des biens meubles et immeubles possédés par les habitants de Lyon (1380-1586, CC 1-14, CC 20-48, CC 58).
  • Nommées des habitants de Lyon dans les paroisses du Lyonnais (1483-1518, CC 15-19, CC 49-56).
  • Nommées des pensions que tiennent les églises, monastères et couvents sur les maisons de Lyon (1555, CC 57).

2 - Taxes

  • Taxes perçues au nom du Roi (1315-1789, CC 59-185, CC 286-294, CC 296-302, CC 326, CC 367).
  • Taxes perçues au nom de l'Archevêque (1328-1787, CC 186-188).
  • Taxes communales (1346-1729, CC 189-285, CC 295, CC 307, CC 321-323).
  • Impositions, subsistance, subvention, taxes, prêts et emprunts (1299-1752, CC 303-306, CC 316-320, CC 324-325, CC 327-363, CC 366, CC 368-369, CC 371-372)
  • Pièces concernant en particulier ceux qui se prétendent exempts de contribuer au paiement des subsides : (1278-1739, CC 308-315, CC 364-365, CC 370)

3 - Comptabilité communale : comptes-rendus de recettes et dépenses rédigés par les receveurs (1364-1790, CC 373-4400).

La série CC contient les données relatives à la fiscalité et à la comptabilité de la commune : impôts, taxes et comptes rendus de recettes et dépenses établis par les receveurs. Elle contient notamment les « nommées », c'est-à-dire les matrices fiscales dressées sous l'Ancien régime pour établir l'assiette des impôts directs (tailles et aides royales, impôts municipaux) en évaluant les facultés contributives de chaque famille.

Évaluation, tris et éliminations, sort final

A notre connaissance aucune élimination n'a été pratiquée et l'ensemble du fonds est conservé à des fins historiques.

Accroissements

Le fonds est fermé.

Mode de classement

L'étude des registres s'est basée sur l'inventaire synoptique rédigé précédemment par Rolle. Il répertorie, du XIV° au XVII° siècle (jusqu'en 1790), dans un classement qui suit un ordre de matière, les rôles des nommées, taxes et impositions, ainsi que des titres et des pièces de procédures concernant divers impôts et les prétentions à l'exemption de certains contribuables. Une comparaison a été établie entre les analyses de l'état matériel qui ont été faites en 1865 et l'état actuel des registres. Si nécessaire, des modifications et des compléments y ont été apportés: pièces manquantes, foliotation, sceaux, état de conservation...Ces observations ont permis à la fois la mise à jour de l'inventaire de 1865, et une revue complète de l'état physique des documents.

Conditions d'accès

Communicable

Archives publiques

Conditions d'utilisation

  • Domaine public : réutilisation libre et gratuite pour tous usages. 
  • Mention obligatoire : "Ville de Lyon, Archives municipales, auteur (s'il est identifié), cote".

Langue des unités documentaires

Français, français ancien, français moyen

Autre instrument de recherche

Un inventaire des archives communales antérieures à 1790 a été réalisé par Fortuné Rolle en 1865. De cet inventaire sont tirées les 800 premières notices du fonds.

  • ROLLE F., Inventaire-sommaire des archives communales antérieures à 1790 : ville de Lyon, T1, 1865. Paris : Impr. P. Dupont (1C/650025/VOL/1).

Existence et lieu de conservation des originaux

Le fonds est conservé aux Archives municipales de Lyon

Existence et lieu de conservation de copies

Toute la série est microfilmée (2MI48).

L'ensemble des nommées est également numérisée et disponible sur la page des Archives en ligne .

Documents en relation

Archives municipales de Lyon

  • Délibérations municipales (Série BB).
  • Fichier documentaire manuscrit : fichier de dépouillement correspondant, entre autres, d'une part au Livre du Vaillant des habitants de la ville de Lyon en 1388, publié par Ed. Philippon et Charles Perrat en 1927, qui est une estimation des biens meubles et immeubles pour servir à l'assiette de la taille, publié sans index, correspondant au registre CC 1, d'autres part aux Nommées des habitants de la ville de Lyon en 1446, éditées par Jean Deniau en 1930, avec un index, correspondant au registre CC 3 (1II/329).
  • Fonds Benoit Vermorel : - Aménagement urbain : analyse des registres d'impôt et de comptabilité de la série CC : notes manuscrites et table alphabétique des lieux cités 1380-1698 (3II/24).
  • Fonds Joseph Pointet : Historique des maisons et propriétés à Lyon de 1350 à 1790 : 1er (partiel), 2ème, 5ème arrondissements (37II).
  • Fichier documentaire manuscrit de dépouillement des archives anciennes (100II).
  • Périodiques sur la ville de Lyon (sous-série 2C).

Archives départementales du Rhône et de la métropole de Lyon

  • Administrations provinciales 1391-1790 (série C).
  • District de Lyon-Ville (2 L 1-155).
  • Cadastre napoléonien (sous-série 3P).
  • Administration et comptabilité communales (série O).

Bibliographie

Archives municipales de Lyon

  • DENIAU J., Les nommées des habitants de Lyon en 1446, 1930. Paris : Lyon Impr. Rey : LIBR. FELIX ALCAN (SM/634, fasc. 42).
  • GASCON R., Grand commerce et vie urbaine au XVIe siècle. Lyon et ses marchands (environs de 1520 - environs de 1580) , 1971. Paris : ECOLE PRATIQUE DES HAUTES ETUDES (1C/2818/VOL/1-1C/2818/VOL/2)
  • PERRAT Ch., PHILIPPON E., Le livre du Vaillant des habitants de Lyon en 1388 : estimation des biens, meubles et immeubles pour servir à l'assiette de la taille, 1927. Lyon : M. AUDIN (1C/322).
  • POINTET Joseph et VIAL Eugène, Historique des propriétés et maisons de Lyon du XIVe siècle à la Révolution, partie nord du 1er arrondissement, 1929-1930. Lyon : LIBR. P. MASSON. (1C/317/VOL/1/2).

Informations sur le traitement

Cette fiche de fonds a été rédigée en juin 2017 par Soledad Lida, conservatrice des bibliothèques stagiaire, sous la responsabilité d'Anne-Marie Delattre, attachée de conservation, conformément aux recommandations de la norme ISAD(G).

Mots clés titres

FISCALITENommées : assiette des impôts

Cote/Cotes extrêmes

CC/21

Date

1515

Présentation du contenu

Nommées ou dénombrement des biens meubles et immeubles possédés par les habitants de Lyon (1515). Personnes dont le prénom commence par la lettre J.

Nommées - ou dénombrement des biens meubles et immeubles de ceux des habitants de Lyon dont le nom commence par la lettre J - Jean Balme, tisserand, possède, entre la porte de Pierre-Scise et celle de Bourgneuf, une maison composée de deux corps de logis, avec un jardin derrière. Ces immeubles devinrent, plus tard, la propriété de messire Antoine Tissaud, reclus de Saint-Epipoy ; (folio 6) - Jean Grolier tient trois maisons ou parties de maisons, dans les rues de Bourgneuf, Saint-Eloi et de la Juiverie ; ce dernier immeuble atteint une valeur foncière de 720 livres. Les meubles de Grolier, y compris ceux de sa mère, sont estimés 1,500 livres ; mais " Messieurs les conseillers (de ville), le 30ème d'aoust 1524, ont ordonné défalquer les meubles du dict messire Jehan Grolier, actendu qu'il ne réside à Lyon et qu'il est trésorier des guerres suivant à la Court. " Indépendamment de ces biens, Grolier avait encore des domaines composés de maisons, prés, vignes, terres labourables, etc., dans la paroisse de Grigny ;(folio 9 verso) - Jean Delaborde, fourbisseur ; (folio 30 verso) - Jean Grolier, gendre de Jean Bellion ; pour ses meubles 200 livres. " Accoultré par les commissaires, (après) avoir considéré le trespas de la vefve Bellion, qui estoit en 200 livres de meubles, à 300 livres. " Ce Grolier possède de plus une étable dans la rue de l'Angèle, à Lyon, et, à l'Arbresle, " une maison de la Teste-Noire, extimée 80 livres ; " (folio 33) - Jean Sala tient, dans la rue de la Boucherie-Saint-Paul, une maison " en laquelle est pendu l'Aigle-d'Argent et qui est appelé la Maison-de-la-Verge ; il a plusieurs autres immeubles dans les rues de Bourgneuf, de l'Angèle et Saint-Barthélemi, et sur le pont de la Saône. Il possède en outre, au village de Vaise : plusieurs maisons, dont l'une est nommée le Chapeau-Rouge, et un moulin à eau ; des biens-fonds consistant en jardins, prés, vignes, terres à blondée, etc. Le capitaine Sala devient l'unique héritier de Sibylle Le Charron, dont les biens, contenus en sa nommée, montent, déduction faite des charges, à 1,400 livres tournois. Il est du au même, par Philippe Besson, peintre, une pension de 3 livres sur la maison que l'artiste possède à Vaise ;(folio 37) - Jean Violette, armurier. Meubles 42 livres ;(folio 57 verso) - Jean Du Peyrat laisse ses biens : à sa veuve, Claude Garnier et à leurs enfants, Jean Du Peyrat, lieutenant pour le Roi en la Sénéchaussée de Lyon, et sa soeur, veuve de Claude de Bourg ; à André et Martial Du Peyrat, celui-ci fixé à Paris. La nommée de Jean Du Peyrat, le lieutenant, s'élève à 5,445 livres 5 sous. " Le 27ème juin 1524, Messieurs les conseillers ont ordonné que M. le lieutenant messire Jehan du Peyrat soit mis en 300 livres de meuble, en regarde du taux de ses meubles ; et, néanmoins, pour les deux deniers présentement (?) mis sus, payera à la rate de 100 livres, à quoy avoit esté tauxé son feu père ; " Jean Vuillermoz, bossetier ; (folio 557) - Jhéronime Panse, marchand, tient " deux grands corps de maison contiguz, haultz, moyens et bas, somptueusement bastiz à neuf, en la rue de Bourgneuf, du costé de la rivière ; extimés valoir par an 600 livres, pour ce 2,400 livres (de valeur foncière). Le mobilier de Panse s'élève à 800 livres. Il a encore d'autres maisons, tant à la ville que hors la porte de Bourgneuf et à Sainte-Foy, où il possède des vignes. Sa nommée atteint le chiffre de 3,900 livres, duquel il faut déduire une pension annuelle de 88 livres, léguée par lui à l'hôpital du pont du Rhône, " dès le mois de may 1529, qu'il " alla de vie à trespas, " valant, en fonds, 440 livres. Jérôme Panse avait également constitué une rente de 100 livres pour " marier povres filles, qu'il a ordonné, le dit Jhérosme, tous les ans, " etc. ;(folio 64, 73) - Jean Chaudia (ou Chandia?), bossetier ;(folio 73) - Jean et Jacques des Cordes, frères, " faisans le train de Flandres, " sont logés dans la maison de Jean Sala. Leurs meubles sont estimés 800 livres. Ce dernier article a été : modifié de la manière suivante : " Amodéré, actendu qu'il (Jean) a affirmé qu'il n'y a pas de compaignie (société) avec personne, 400 livres, " etc. ; (folio 79 verso) - Jacques Bernard et Jean Bernardin, tous deux originaires de Lucques et " compaignons " (c'est-à-dire associés). Estimés pour leur meubles 1,000 livres, (folio 85) - Jérôme Denoble, marchand florentin, domicilié en la rue de la Juiverie, avait d'abord été estimé 2,500 livres pour ses meubles ; mais, en 1525, il fut diminué de 1,500 livres par le Consulat ; (Cet étranger laissa pour héritier Guillaume Denoble, maître des ports.) - Claude Limousin, marchand, marié à Catherine Trie. Il habite la maison des hoirs Thomassin, sur le pont de la Saône, et ses meubles valent 1,000 livres ; mais il fut "réduict par le Consulat, actendu la discontinuation de la marchandise, qu'il a laissée, " à 200 livres. Limousin possède d'autres maisons et biens-fonds, à Lyon ; le reste de ses propriétés est disséminé dans la banlieue et dans les paroisses de Saint-Genis-Laval, Vernaison, Charly, Messimieux (Messimy), etc. Sa nommée est de 2,693 livres 18 sous 9 deniers ;(folio 86 verso) - Jean George, gendre du précédent, habite aussi la maison des Thomassin. Ses meubles sont estimés 200 livres, et il bénéficie. du chef d e sa femme. Chrétienne Limousin, d'une pension de 30 livres, évaluée à 100 livres ; (folio 90) - Jean Manelli, florentin. Il habite la maison de Pierre Laurencin, et ses meubles valent 500 livres ;(folio 90) - Jean Baronnat, seigneur du Vernay, vend à Jean Camus, épicier, une moitié de maison (500 livr.) et l'hôtellerie du Singe(720 livr.), faisant partie, l'une et l'autre, du ténement de la Maison-Ronde des Changes. Camus possède encore, " qu'il a acquis de la verve et héritiers Rolin Chausson, ung grant ténement de maison en la rue Saint-Jehan, extimé valoir par an 380 livres ; pour ce l,520 livres. Plus tient, à cause de sa femme, fille feu M. l'esleu de Vinolx (ou de Vinolz) une des trois maisons du pont du Rosne, à luy remise par mariage, qu'est la première des dictes maisons, extimée 79 livres 10 solz ; " aux Changes, une maison ayant appartenu à Jean Calendrier, et de la valeur de 292 livres ; le ténement de la Roche, acquis de Pierre Roland et composé de maisons, moulins, terres et bois. Taxé, en premier lieu, à la somme de 800 livres pour ses meubles et pratique, il est diminué de 200 livres ; mais, en 1538, il est " raccoultré, " par les commissaires, à 800 livres ; "(folio 90) - Jean Maria, " tailleur de bagues, " demeure en la maison de Marguerite Jarée ou Jarez, veuve de Miremont, rue Saint-Jean ;(folio 98) - Claude Rousselet possède, entre autres propriétés de la ville, car il en a aussi à la campagne, la " Maison-Ronde, devant Saint-Nizier, qui fut autrefoys de messire Jehan de Syvrieu (Sivrieu), en la quelle il y a deux petites tournelles sur le devant et hault de la dicte maison, faisant front de la place et maisons de la ruette de la Paneterie. " Ladite maison est évaluée à 300 livres en locations et à 1,200 livres en tonds ;(folio 98 verso) - Jacques Gamayn, orfévre. Estimé pour ses meubles 80 livres ; mais on le réduisit à 60 livres ; (folio 101 verso) - Julien Ridolphi (Ridolfi), " pour la compaignie des Martins (Martin), Florentins. '' Son mobilier vaut 500 livres ; - Jean de Toulouse, papetier. Il a pour gendre Guillaume Payelle, " tapissier Monsieur de Lion, " etc. ;(folio 108) - Jacques de Baileux, receveur des Aides. Le 1er août 1541, les commissaires arrêtent sa nommée à la somme de 611 livres 5 sous. Ses propriétés consistent en maisons et biens-fonds tant à la ville qu'à Irigny et à Chaponost.(folio 110 verso) - Parmi les charges, du reste assez nombreuses, qui incombent à cet officier, on remarque : " 5 livres pour complément de la fondation de la messe journelle fondée en la chapelle du dit receveur, à Sainte-Croix ; " " une livraison générale de pain et vin en la grant église (celle de Saint-Jean, réunie à l'église Sainte-Croix ; " à l'ospital du pont du Rosne, quatre disnez ou, au lieu d'iceulx, ung moton gras, douze douzaines de miches, de ung denier, et six douzaines, de 2 deniers pièces ; deux symaises vin à chacun des dicts disnez, ou, au lieu du moton, en jour mesgre, 25 solz pour employer en poysson ; " 2 livres 8 solz, tous les jours, pour le tire-corde de Saint-Jehan, pour sonner, tous les jours, à l'heure de mydy, trois coupz la grosse cloche en signe d'Ave Maria, " etc. ; (folio 110 verso) - Jacques Berther (6 recto) - Jean Berther et ses frères (6 recto, 15 verso) - Jean Gaudin, dit d'Orléans, orfévre. Sa nommée, déduction fait, de ses charges, s'élevait à 301 livres 5 sous, et ses meubles, qui avaient été estimés 100 livres, furent réduits 60 livres, " actendu sa vieillesse et grosse charge d'enfans Trois de ceux-ci, Pierre, Jean et Simon, furent, à leur tour amodérés, pour leur jeunesse et qu'ilz ne font que commencer le mestier, " à 36 livres ;(folio 116 verso) - Jacques Berthet doit 6 livres de pension annuelle aux curé et vicaires de Sainte Croix, pour " employer en aumosne aux povres, sur le pont de Saonne ; fondée par feu messire Barthélemy Berthet, jadis custode " (de la dite église Sainte-Croix), etc.(folio 119 verso, 6 recto) - Jhéronime Grimaud, Génois, habite la maison des héritiers Claude Le Charron. Pour ses meubles 700 livres ;(folio 124 verso) - Jean Cazo, " geolier des prisons du Roy, demeurant en la " maison du Roy " (le palais de justice dit de Roanne,à Lyon). Ses meubles valent 48 livres. II tient : par indivis avec Antoine de Gannat, une maison en la rue du Gourguillon ; à Oullins, une autre maison avec un jardin attenant des terres à froment et à seigle et des vignes ; à Ecully deux bois ; (folio 136, 6 recto,16 verso) - Jean Chapeau, peintre. Pour ses meuble 42 livres ; " amodéré, actendu sa vieillesse et charge d'enfans, " à 26 livres ; (folio 144 verso) - Jean Martin, " verrier paintre, " habite la maison de Thomassin (ou Thomas) Gadagne. Se meubles valent 36 livres, mais il est " amodéré par Messieurs (les conseillers de ville) 18 livres ; " (folio 146) - Jean Jaquemet, " le bourreau " possède deux maisons dans la rue des Farges et une troisième maison dans la rue du Pizay ; (folio 147, 7 verso, 7 recto) - Jean Fleschet, verjutier. (On rencontre, dans les nommées, un certain nombre d'individus de cette profession.) Pour se meubles 38 livres ; (folio 157 verso) - Jean Duchemin, fondeur, établi dan la rue de Beauregard où il tient une maison haute, moyenne et basse, estimée 18 livres de pension par an et, en fond 72 livres. Pour ses meubles 30 livres ; (folio 159, 7 recto, 19 verso) - Jacqueline, " chambrière de M. le trésorier de l'église Saint-Jehan", possède, dans la rue du Sablis, une maison estimée 40 livres en fonds ; (folio 174) - Jean Bon, éperonnier, a, dans la ruelle près fontaine de Chana (entre la porte de Bourgneuf et celle d Pierre-Scise), une maison et une vigne valant 20 livres 10 sous, " déduict deux asnées de vin et 8 solz pour servir à M. de Lion pour l'entretenememt de la fontaine, " etc.(folio 174 verso) - Jacques de Joucte (ou Joncte ?), marchand libraire en la rue Mercière. Pour ses meubles 600 livres, etc. ;(folio 177, 8 recto, 17 verso) - Jean de Brie, bossetier ; (folio 183) - Josse Vangemaryn (sic), peintre, habite la maison de Jean Coreau, en la rue Mercière. .Ses meubles valent 24 livres ;(folio 185 verso) - Jean de Dijon, maltre d'épée. Meubles 12 livres ;(folio 188) - James Monyer (Monnier), libraire tient, dans la rue Thomassin, la moitié d'une maison " joignant la moitié de Huguet, paintre, " etc. ;(folio 190 verso) - Jean Vatisne, autre libraire de la rue Mercière ;(folio 191 verso) - Jean Rousseau tenant les étuves en la maison dite Gangrer (6 recto, 2 verso) - Jean Huguetan, imprimeur, possède, dans ladite rue, une maison ayant 360 livres de Valeur foncière. Ses meubles valent 60 livres ;(folio 191 verso, 9 recto,11 verso) - Syriaque (ce nom remplace celui de Jacques, qu'on a biffé), dit Hochberg, imprimeur allemand, tient, dans la même rue, une maison haute, moyenne et basse, qu'il a acquise de Jacques Saccon ou Sacon, et qui est estimée 144 livres, en fonds. Il lui est dû une pension de 10 livres tournois par Anjou Syrodet (aliàs Svroudit), " fondeur de lettres d'impression, " sur la maison de ce dernier, sise près Notre-Dame de Confort. Le reste des biens de Syriaque Hochberg consiste en deux autres pensions et une deuxième maison, située rue Confort. Son mobilier vaut 250 livres, etc. ; (folio 191 verso, 9 recto, 11 verso) - Jacques Coulaud, " concierge de l'Ostel commun de ceste ville de Lion, tient la moitié, par indivis avec Pernecte Coryau (Coreau ?), femme Claude Court, de la maison du Baston, faisant front au cymetière Saint-Nizier. Cet immeuble vaut, en fonds, 37 livres. Le même Jacques Coulaud, qui devint plus tard trésorier et receveur de la commune, avait d'autres propriétés à Anse ; (folio 192 verso, 9 recto, 12 verso) - Jean Yvonnet, écrivain. Pour ses meubles 30 livres ;(folio 194 verso) - Jean Torvéon (Tourvéon), " paintre, demeurant en la maison de Saint-Anthoine, faisant le coing tirant au Temple. " Pour ses meubles, en premier lieu, 60 livres, puis 48 livres. De plus " il tient une maison qu'il a bastie aux pies (parcelles de terrain) appensionnées du couvent de Confort, en la grant rue tendant du dit lieu au pont du Rosne, " etc. ; (folio 196, 9 recto, 16 verso) - Jean Ramel et Jean Corlequin, tous deux peintres et domiciliés dans la rue Mercière, possèdent, l'un 36 livres, l'autre 30 livres de valeur mobilière ; (folio 196 verso, 9 recto, 16 verso) - Jérôme Arnophin, florentin, "procureur des créances de feu Jean Henry, " etc. ;(folio 200) - Jean Fontanel, relieur de livres, tient la moitié d'une maison située dans la rue Mercière. Cet immeuble lui est compté 72 livres, en fonds, pour sa part. Le mobilier de Fontanel est estimé 36 livres ; (folio 200 verso) - Jacques Tyriat, tailleur de pierres, est logé en la maison des hoirs Claude Thomassin, même rue ; (folio 201) - Jean et Jacques de Torses, fondeurs ;(folio 201 verso) - Jean Offemont, libraire ; (folio 201 verso) - Jean Coste, " tailleur d'ystoires. " Pour ses meubles 30 livres ; mais on a ajouté à la suite de cette mention : " Amodéré, pour povreté, à 21 livres ; "(folio 202) - Jean Ryon, enlumineur ;(folio 202) - Jean Le Graneur (alias Le Grenu), dit Annequin, peintre, tient, en la même rue, " la moitié, par indiviz, d'une maison haulte, moyenne et basse, du costé du soir, joignant la maison de l'Hostel-Dieu des femmes, devers bize et devers vent. Extimée valoir par an 40 livres ; déduict 30 livres de pension deue à Mme de Sivrieu d'Azergues, Anthoine Grolée, reste, en fonds, 100 livres. " On lit en marge de la nommée du peintre : " Tient le dict Grenu toute la dicte maison, la quelle il a bastie à neuf. " Pour les meubles de l'artiste, du temps qu'il demeurait " en la maison Anthoine Colombat, " 60 livres ;(folio 202 verso) - Jacques de Belmont, " ymaigier. " Pour ses meubles 24 livres. " Plus tient une maison et jardin qu'il a eus de Jehan Venerie, aux pies appensionnées de François Fournier, au lieu de Terrailles. Extimée, à la charge de 10 livres 10 solz pension au dict Fournier, 12 livres ; " (folio 203) - Jean Maillet, bossetier :(folio 203 verso) - Jean Daudyn ou Daudin, fondeur ;(folio 205 verso) - Jean de La Place, dit Cardinal ;(folio 213, 214) - Jean Bastelier, (folio 205 verso) - Jacques Saccon ou Sacon et Jamet, imprimeurs ;(folio 206) - Jean Champion, procureur de l'Hôtel-Dieu de Paris, possède trois maisons grevées de pensions au profit des hôpitaux : du pont du Rhône de Lyon, de la ville de Pont-Saint-Esprit et de Notre-Dame de Paris ; (folio 214 verso) - Jean de Bourg (ou Debourg ?) et Jacques Blic ou Blie, verriers. Ces deux hommes, dont le premier est chargé d'enfants, ont chacun, dans la ville, une maison avec jardin derrière. Jacques Blic ou Blie tient, en outre, une maison et des biens-fonds au lieu de Millery, etc. ;(folio 215, 216) - Jacques Colomb (folio 218) - et Jacques Orvillier, fondeurs ;(folio 224) - Jean Joly,(folio 221) - Jean de Bourges, Jean de Cambray, (folio 222) - Jacques Roland, Jacques Muyt, Jean Delaye, dit des Boeufs ; jean Guigo, Jean David, dit Dodyn, dit La Mothe ; Jacques Janilhon ou Javilhon ( ?), tous imprimeurs ; (folio 223) - Jean, peintre, habite la maison d'Archimbaud Rousselet, dans la rue Mercière ; (folio 222 verso) - Jean Forestz (Forest), peintre, domicilié en la rue du Puits-Pelu. Pour ses meubles 18 livres ; (folio 225 verso, 226 verso) - Jacques Thézé où Tézé, marchand drapier, possède, dans la ville, trois maisons dont l'une, qui est la principale, située dans la rue Neuve, vaut, déduction faite de toutes charges 415 livres, en fonds. Le reste des propriétés de ce commerçant est partagé entre les paroisses de Vaise, Ecully, Saint-Rambert-l'lle-Barbe et Charly. Son mobilier s'élève à 800 livres ; mais, " à cause que le dit Tézé est allé de vie à trépas, le meuble de la compaignie que tient la vefve (Jeanne de Rusticat) et hoirs, que tient Gillet Tréboulet, a esté réduit à 300 livres ; " (folio 228 verso) - Jacques Blanc, fondeur ; (folio 228 verso) - Jean Piston, jean Rapy, Jean Ducarré, imprimeurs ;(folio 228, 229) - Jacques Barangier, maçon. Sa maison vaut 108 livres et son mobilier 48 livres ; (folio 229 verso) - Jacques Guyon " faiseur de taffetas, " loge, rue Thomassin, en la maison d'Antoine de La Vanelle. Pour ses meubles 48 livres ; mais il est " amodéré, par grosse pitié, à 18 livres ; "(folio 231) -Jean Perréal, dit de Paris, peintre, tient " une maison haulte, moyenne et basse, en la dicte rue, joignant la maison Antoine de La Vanelle, devers matin, et la maison Antoine Forestz (Forest), bossetier, devers soir. Extimée valoir par an 60 livres, pour ce 200 livres ; à la charge de 3 livres 10 solz 10 deniers pension à Baltazard Chapard et Jean son frère, et 35 solz 6 deniers mesire Estienne Chappard, reste 148 livres 8 solz 9 deniers " On lit en marge : " Il a rachepté la dicte pension, pour ce demeure la maison à son dernier taux. " Les meubles du maître sont cotés 100 livres. " Plus tient, qu'il a acquis de messire Antoine Chapuis, une vigne, Saint-Sébastien, contenant trente fessorées (estimée), 30 livres. " (Cette vigne fit partie du ténement de Roland Gribaud, où eut lieu, en 1529, la fameuse trouvaille des Tables en bronze de l'empereur Claude, appelées aussi Tables-Claudiennes.) La nommée de Perréal se termine par un nouvel article, ainsi conçu : " Plus tiennent les hoirs du dit Perréal, à Escully (Ecully), au lieu appelé les Gorges, une petite maison, deux bicherées de terre et une vigne contenant vingt-quatre fosserées, qui fut des hoirs Anthoine Mégret. Extimé " le tout 48 livres ; "(folio 232) - Jean Chapuis dit le Manchet, écrivain ; (folio 232 verso) - Jean de Bresse, maçon. Sa maison, sise dans la rue Thomassin, vaut 108 livres, en fonds. Il a pour locataire Jean Dauvergne, relieur de livres ; (folio 235 verso) - Jean Gabel, imprimeur, tient une maison haute, moyenne et basse, dans la rue Raisin ; (folio 237) - Jean Clepoint dit le Picard, bonnetier, dont toutes les propriétés se trouvent réunies dans le même quartier, y tient " une grant maison, haulte, moyenne et basse, jeu de paulme, esteuves dernier (derrière), en la rue de la Rotisserie, " etc.(folio 245) - Jean de Bire, maçon (Beaucoup de gens de cette profession furent sans doute autre chose que de simples ouvriers, et ce titre de maçon, moleste en apparence, cache peut-être plus d'un grand artiste. Jean de Bire, par exemple, pourrait être dans ce cas : il se distingua, en plusieurs circonstances, au service de la commune, côte-à-côte avec le peintre Perréal, etc.), possède une maison située dans la rue Thomassin ; ses autres biens se trouvent dans les paroisses de Lucenay, la Chassagne et Saint-Cyprien. Ses meubles sont estimés 100 livres ;(folio 246 verso) - Jean d'Aubenas,(folio 249) - Jean Celeyn et Jean Vacherin, imprimeurs ;(folio 260, 263) - Jean Serra, fondeur,(folio 260 verso) - Jacques Guest, brodeur ;(folio 278) - Jean Dodieu, fils de Jacques Dodieu, laisse pour héritiers (folio 319) - Claude Dodieu, conseiller au Parlement de pays, Guillaume Dodieu, courrier de Lyon, etc. Jean avait de nombreuses propriétés, tant maisons que biens-fonds et pensions, à Lyon même et hors des portes de Saint-Just et de Saint-lrénée ; à Charly, Tassin et l'Arbresle, où il possédait " une belle et somptueuse maison qu'il a de nouveau (c'est-à-dire récemment) édifiée au dict lieu, près de l'esglise ; valant par an 4 livres(estimée), 16 livres, " etc. ; l) Sainte-Catherine, (qui valent) 9 livres. " On lit sous cette dernière note : . Le dit Philibert la moitié, et Jehan l'autre. " etc.(folio 318 verso) - Jean Doux-Amy (folio 314) - et Jean Manillon, lapidaires (folio 328) - Jacques Bertelot dit le Picard et Jean Symon, fourbisseurs ; (folio 324 verso) - Jean Tostain, " recteur de l'escole Saint-Pierre" tient, sur la côte Saint-Sébastien, à proximité des Terreaux, une vigne d'environ douze fessorées. Cet immeuble est estimé 18 livres ;(folio 334) - Jean de Lorme ou Delorme, maçon, et Josserand Jaffion, " à cause de sa femme, " tiennent, par indivis, une maison avec jardin derrière, proche la rue Sainte-Catherine (plus tard cet emplacement sera déterminé d'une manière exacte). Ces deux immeubles. que confine au nord le couvent des Carmes, sont estimés en fonds, 100 livres. Les meubles de Jean de Lorme valent 36 livres. Il possède, en outre, deux vignes situées sur la côte Saint-Sébastien, dont l'une est partagée entre " Jean de Lorme filz, qui en tient la moitié, et Philibert l'autre. " De Lorme père de plus : " Une pension de 30 solz, à luy deue par Cugnet Carra, porcatier " (porcher ?). Cette pension est changée en une redevance d'un barral de vin, d'égale valeur. On lit en regard de cette mention : " Tient Jehan de Lorme filz les deux tiers, et Philibert l'autre tiers. " Enfin, de Lorme père possède " Six bicherées de terre à froment, acquises par luy des Desures (Desure) et Reverchon, et qui sont extimées 120 livres, à la charge de trois bichets froment à (l'hôpital) Sainte-Catherine, (qui valent) 9 livres." On lit sous cette dernière note: "Le dit Philibert la moitié, et Jehan l'autre." etc.(folio 360).

Langue des unités documentaires

Français

Existence et lieu de conservation de copies

Microfilmé en 2 Mi 48