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Note de résumé

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De la révocation à la déportation : Edouard Herriot, un parcours de privation de libertés (1940-1945)

Cote/Cotes extrêmes

30C/235

Mention de responsabilité

Yann Sambuis

Langue des unités documentaires

français

Date de publication, production et/ou distribution

2024

Conditions d'accès

NC Archives en ligne

Composition du matériau

numérique

Notes sur la zone du titre et de la mention de responsabilité

Extrait de : Histoire Politique [En ligne], 52 | 2024

Notes sur le contenu

Notes bibliogr.

Autres notes

Article accessible en ligne sur OpenEdition : https://doi.org/10.4000/11vtz  [consulté le 03/01/2025]

Note de résumé

Le 10 juillet 1940, Edouard Herriot, qui avait pesé de tout son poids politique pour tenter d'empêcher le recours à Pétain, fait le choix de l'abstention. Désormais président d'une Chambre fantôme, il est révoqué de son mandat de maire de Lyon le 20 septembre 1940 et condamné à une quasi-impuissance politique. Sa volonté affirmée de défendre malgré tout l'institution parlementaire et les principes républicains est à l'origine d'un processus de privation progressive de libertés qui aboutit à sa déportation en Allemagne. Détenu par la Gestapo en Lorraine, il est déporté en 1944 dans un sanatorium proche de Potsdam. Cette itinérance carcérale typique des parlementaires républicains emprisonnés par Vichy se double d'un processus de privation graduelle des libertés politiques et civiques. Cet itinéraire original est analysé en suivant deux axes. Le lien de causalité entre l'activité politique maintenue par Herriot et la privation progressive de ses libertés est interrogé afin de déterminer dans quelle mesure la « résistance passive » d'Edouard Herriot est à l'origine de son arrestation puis de sa déportation. La correspondance entre itinérance carcérale et parcours de privation des libertés permet de mettre en lumière l'utilisation de l'incertitude géographique et de sa mise en scène par le système répressif vichyste.