43II - Fonds Lacroix-Laval

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Cote/Cotes extrêmes

43II/1-43II/4

Date

1384-1786

Importance matérielle

142 pièces réparties en 4 cotes.

Caractéristiques physiques

papier ; parchemin.

Origine

Famille Lacroix-Laval.

Biographie ou Histoire

La famille de Lacroix-Laval témoigne d'une ascension exemplaire à l'époque moderne, consacrée par une position sociopolitique prestigieuse à l'orée de la Troisième République.

Originaire de Mouliherne en Anjou, une branche de la famille marchande Boussin dite Lacroix, encore quasi inconnue, se fixe à Lyon, plaque tournante du négoce européen, dans la seconde moitié du XVIe siècle.

Son intégration à la dynamique et puissante bourgeoisie négociante lyonnaise se réalise en trois générations. A la fin du règne de Louis XIV, la notabilité de la famille est reconnue : Léonard Lacroix appartient à la bourgeoisie marchande la plus en vue du vieux Lyon, tandis que son frère puiné, également appelé Léonard, chapelain du roi en 1699, obtient la charge prestigieuse et rémunératrice de grand obéancier de la collégiale Saint-Just de Lyon.

Les deux générations suivantes confirment cet ancrage solide au sein du patriciat lyonnais. Jean Lacroix, marchand, devient trésorier de France au bureau des finances de Lyon et entre dans le cercle étroit des magistrats et notabilités de la ville. Son fils Jean Lacroix de Laval (mort en 1764), conseiller à la Cour des monnaies de Lyon, se fait construire un hôtel particulier rue Neuve de la Charité (actuel Musée des tissus et arts décoratifs), tandis que son fils aîné, Pierre Philippe Anne (1744-1793), exerce l'office de chevalier d'honneur auprès de la même cour, jusqu'à la réforme Maupeou de 1771. Il est envoyé à l'échafaud en 1793 pendant la Terreur.

L'exaltation du martyr de Pierre Philippe Anne dans la mémoire familiale cristallise l'engagement légitimiste de la famille et sa vocation en faveur d'un catholicisme militant et intransigeant. Ce sont les deux vecteurs de l'ancrage indéfectible des Lacroix au sein d'une société revenue au pouvoir avec Louis XVIII. Cette fidélité est récompensée sous Charles X par la nomination du fils du guillotiné, Jean de Lacroix-Laval (1782-1860), dans la fonction de maire de Lyon en février 1826, puis par son élection à la députation du Rhône l'année suivante. C'est sous son mandat de les rues de Lyon sont pavées et que l'école de la Martinière est inaugurée. Ce sont les « trois glorieuses » (27 au 29 juillet 1830) qui l'éloignent du pouvoir.

Son fils Louis, zélateur d'un catholicisme romain traditionnel, est fait comte romain par le pape Pie IX en 1873, tandis que son fils Rémy sert dans les zouaves pontificaux en 1868.

L'alliance de Rémy de Lacroix-Laval avec Cécile de Noailles, fille du comte Alfred de Noailles et Marie de Beaumont du Repaire, en 1877, consacre définitivement l'intégration à la fine fleur de l'aristocratie française. Les mariés ont quatre enfants parmi lesquels Maurice contracte une union en 1911 avec Thérèse de La Rivoire de La Tourette, fille du marquis de La Tourette, conseiller général de l'Ardèche, et petite-fille d'un député au Corps législatif.

La pression fiscale croissante pesant sur l'important patrimoine foncier familial, conduit Rémy de Lacroix-Laval à vendre le château et domaine d'Orliénas, en 1901. Il s'éteint en 1921 après avoir participé à la guerre de 1870-1871 et à la Première Guerre mondiale.

Son deuxième fils, Maurice, devient directeur de banque. Dans les années 1920, il multiplie les investissements dans les opérations spéculatives souvent hasardeuses aux colonies, tant en Afrique qu'au Extrême-Orient. Ses entreprises tournent mal et il laisse une succession délicate qui conduit ses héritiers à vendre partiellement la terre de Saint-Aubin-de-Locquenay (Sarthe).

Le frère de Maurice, Alexis (1885-1944), demeure célibataire et conduit la restauration du château de Noailles (entre 1930 et 1935) et met en valeur le patrimoine forestier de Montivers et de Saint-Bonnet-le-Froid. Héritier universel de son oncle Alexis II de Noailles en 1929, Alexis de Lacroix-Laval se consacre au relèvement du berceau de sa famille maternelle : il classe les archives de Noailles, conduit et fait effectuer des recherches historiques (par l'abbé Marret, curé de Noailles), rédige des généalogies et enrichit une collection d'oeuvres d'art. Il décède de maladie pendant la Seconde Guerre mondiale.

C'est son neveu, Christian de Lacroix-Laval, marié à Yvonne des Georges, qui hérite de ses biens.

Histoire de la conservation

Depuis 1975, le fonds est conservé aux AML. Auparavant, elles étaient conservées par chaque acheteur jusqu'à la vente de ses biens, avant d'être sans doute conservées au château de Lacroix-Laval à Marcy-l'Etoile. On suppose que la famille les a transmises à l'université catholique de Lyon à une date inconnue, avant que cette dernière n'en fasse don elle-même à la ville de Lyon.

Modalités d'entrées

Modalités d'entrée incertaines. On suppose que le fonds a été donné par l'université catholique de Lyon en 1975.

Présentation du contenu

Le fonds Lacroix-Laval est très majoritairement composé d'actes notariés retraçant les achats, ventes et pensions des différents particuliers qui se disputent les terres situées autour de Marcy-l'Etoile entre le XIVe et le XVIIIe siècle.

On trouve plus rarement des extraits de requêtes ou des témoignages lorsqu'un contentieux éclate autour d'un héritage, et encore plus rarement des testaments. Quelques brouillons ou notes faisant état des terres à un moment précis sont également présents.

Quelques documents datent du XIV-XVe et XVIIIe siècles, mais la majorité d'entre eux a été produite au cours des XVIe et XVIIe siècles.

Ces archives concernent un espace compris entre :

- Marcy-l'Etoile et l'actuel Parc Départemental de Lacroix-Laval au Nord,

- Le Rizoud et Pollionnay à l'Ouest,

- Le Quincieux et Sainte-Consorce au Sud,

- le ruisseau de Méginant, l'espace autour de l'actuel chemin du Cornatel entre Tassin et Charbonnières-les-Bains à l'Est.

Il est question dans ce fonds des familles de Balme (ou De Balme), Dulin, Duquincieu, Risoud, Desève (ou De Sève), Noally, De Langes et de Laval, Grollier, De Villars, Badel, Delorme, Lenfant, Rolin, Constantin, Depolecinge (ou Depollessinge), Novel, Laurencin, Gros, Justet, Tisseur, Séverat, Desvignes, Delacroix (ou De la Croix) et Boussin.

Quelques documents mentionnent les églises collégiales de Saint-Paul et Saint-Just à Lyon ainsi que le grand couvent des Carmes des Terreaux.

C'est un fonds qui intéressera aussi bien les historiens travaillant sur les localités de l'Ouest Lyonnais ou s'intéressant aux notables de la région, que les généalogistes. Les érudits locaux et les amateurs de paléographie y trouveront également leur compte.

Évaluation, tris et éliminations, sort final

Aucune élimination n'a été pratiquée.

L'ensemble des pièces est conservé à des fins historiques.

Accroissements

Le fonds est clos.

Mode de classement

Les documents sont numérotés à la pièce et classés par ordre chronologique.

Conditions d'accès

Communicable

Librement communicable.

Conditions d'utilisation

Les documents peuvent être librement reproduits. La reproduction est soumise à autorisation pour tout usage public ou à caractère commercial. Les documents reliés, fragiles ou de grands formats (supérieur au format A3) ne peuvent être photocopiés.

Langue des unités documentaires

Les archives sont majoritairement rédigées en français mais les plus anciennes sont rédigées en latin médiéval.

Caractéristiques matérielles et contraintes techniques

Les archives du fonds sont rédigées sur du papier ou du parchemin selon l'époque.

Les formats varient en général selon le siècle : plus le document est ancien, plus le document est grand.

Une partie du fonds est restaurée, soit une dizaine de documents, tandis que quatre autres doivent encore l'être.

L'essentiel du fonds est en bon état de conservation mais une manipulation délicate s'impose.

Autre instrument de recherche

Le présent inventaire analytique constitue le seul instrument de recherche.

Existence et lieu de conservation des originaux

Le fonds est conservé aux Archives municipales de Lyon.

Existence et lieu de conservation de copies

Il n'existe pas de copies connues.

Documents en relation

 

  • Archives municipales de Lyon

- 3GG/112, églises collégiales de Saint-Just, Saint-Paul et Saint-Laurent (1670-1785)

 

  • Archives départementales du Rhône et de la métropole de Lyon :

- 32J, fonds de l'érudit et collectionneur William Poidebard (1334-1960)

- 44J, fonds de la famille Chaponay (XIIIe-XXe siècles)

- 80J, fonds de la famille Lacroix-Laval (XVe s.-2002)

- 106J, fonds de l'érudit Ferdinand Frécon (XIXe siècle)

- E-Familles 1-2397, Titres féodaux, titres de familles (1309-1790)

 

  • Archives départementales de la Corrèze :

- 81J, fonds des comtes de Lacroix-Laval, de Noailles et de Beaumont (1409-1979)

 

  • Archives nationales :

- 111AP, fonds des familles de Noailles, de Beaumont et de Grossoles de Flamarens (XIIIe-XIXe siècles)

Bibliographie

 

  • Instruments de recherche :

- GIBIAT Samuel, DAINVILLE-BARBICHE Ségolène, Inventaire des archives des familles de Noailles, de Lacroix-Laval, de Beaumont et de Grossolles de Flamarens (XIIIe siècle-1979), répertoires numériques détaillés, Tulle, 2009.

- OLLON Michel, Sous-série 44J. Fonds de la famille de Chaponay. Répertoire numérique détaillé, Lyon, 2002.

 

  • Ouvrages :

- BAYARD Françoise, Vivre à Lyon sous l'Ancien Régime, Paris, 1997.

- BENOIT Bruno, Vingt-quatre maires de Lyon pour deux siècles d'histoire, Lyon, 1994.

- LOMBARD-DEAUX Christiane, Typologie des seigneuries en Lyonnais et Beaujolais aux XVIIe et XVIIIe siècles, Thèse sous la dir. de Jean-Pierre Gutton, Université Lumière Lyon 2, 2004.

- MICHON Léonard, Armorial général de nos seigneurs les présidents au bureau des finances de la généralité de Lyon, Lyon, 1903.

- PALLASSE Maurice, La sénéchaussée et siège présidial de Lyon pendant les guerres de Religion : essai sur l'évolution de l'administration royale en province au XVIe siècle, Lyon, 1943.

- PELISSIER Catherine, La vie privée des notables lyonnais, XIXe siècle, Lyon, 2001.

- SALOMON Emile, Les châteaux historiques du Lyonnais et Beaujolais, Lyon, 1936.

- TRICOU Jean, Armorial et répertoire lyonnais, Paris, 1965-1976.

- VALOUS Guy de, Le patriciat lyonnais aux XIIIe et XIVe siècles, Paris, 1973.

- VARAX Paul (de), Généalogie des Rivérieulx. Leur descendance par les femmes, leurs fiefs et seigneuries. Les ascendants de Gabriel de Rivérieulx de Varax et de Félicie de Lacroix-Laval. Leur descendance, Lyon, 1899.

Mots clés lieux

Mots clés producteurs

Mots clés typologiques

Actes notariés de 1543 à 1568 : pièces 19 à 49.

Cote/Cotes extrêmes

43II/2

Date

1543-1568

Présentation du contenu

19. 1543, 1er janvier. Pierre Rajon (laboureur), Héluyn Dulin (receveur du parlement de Rouen, bourgeois de Lyon), Jean de Pirie (écuyer de la vaurie en lyonnais). Tassin, Marcy-le-Loup, Cornatel et de Vent (Marcy). Pierre Rajon vend à Héluyn Dulin un bois au « tournement de Cornatel (Marcy) et de Vent ».

 

20. 1543, 12 février. Jeanne des Gouttes (veuve de), Barthélémy Boizon (notaire royal), Héluyn Dulyn. Cornatel (Marcy). Jeanne Des Gouttes vend ses prés, bois et terres de Cornatel (Marcy) à Héluyn Dulyn.

 

21. 1543, 12 février, 5 janvier 1544, 26 mai 1544. Monsieur Dulin et son épouse Jeanne Tonchet (bourgeois de Lyon). Marcy-le-Loup, Tassin, Cornatel, chapelle Sainte Appolaine. Recueil de 4 actes s'intéressant aux terres du couple Dulin (bois, granges, vignes). Il y est question de donation.

 

22. 1543, 28 février. Etienne Rosset (laboureur), André Rappo (laboureur), Héluyn Dulin. Tassin, Cornatel, Moilles (Tassin). Les laboureurs vendent à Héluyn Dulin 3 bois situés aux Moilles (Tassin) et à Cornatel.

 

23. 1543, 27 mars. Antoine Boyrard (laboureur), Héluyn Dulin. Cornatel (Tassin). Boyrard vend un bois et un pré situé à Cornatel (Tassin) à Héluyn Dulin.

 

24. 1543, 18 juillet. Etienne Vialet (laboureur), Héluyn Dulin. Tassin, les Appraz (Tassin). Vialet vend à Dulin un bois et un pré situés aux Appraz (Tassin).

 

25. 1543, 3 octobre. Jean Ranyer (marchand carrier), Héluyn Dulin. Méginant (Tassin). Ranier vend à Dulin un pré et un bois situés à Méginant (Tassin).

 

26. 1543, 15 octobre. Claude Faurillon dit Pollot/Pellet (hotellier de St Just), Philipe Genent (sa femme), Héluyn Dulin. Moilles ("Charbonnières les Tassins"). Héluyn Dulin achète un bois aux Moilles ("Charbonnières les Tassins") à Claude Faurillon.

 

27. 1543, 15 octobre. Jacques Rosset (vigneron et laboureur), Héluyn Dulin. Irigny, Cornatel (Tassin), Méginant (Tassin). Héluyn Dulin achète un bois et un pré situés à Cornatel et Méginant (Tassin) à Jacques Rosset.

 

28. 1543, 15 octobre. Jean Jolyvet dit Breyssie (laboureur, commun en bien de), Lyonnette Peyrault (veuve de), Jacques Nicolas (laboureur), Héluyn Dulin. Charbonnières, Moilles (Charbonnières). Jolyvet et Peyrault vendent un bois aux Moilles (Charbonnières) à Héluyn Dulin.

 

29. 1543, 8 novembre. Pierre Bernant (laboureur), Héluyn Dulin. Cornatel, Salbozon (Cornatel). Pierre Bernant vend un bois "du tènement de Cornatel à Salbozon » à Héluyn Dulin.

 

30. 1543, 31 décembre. Guillaume de St Germain (laboureur), Antoine Constantin (bourgeois). Peujat (Tassin). Antoine Constantin achète au laboureur un bois à Peujat (Tassin).

 

31. 1544, 18 avril. Janie Bourgeoyse (veuve de), Pierre Chavaney (laboureur), Humbert et Flor... Chavaney (fils de Janie), Héluyn Dulin, Janie Du Touchet (épouse de Dulin). Cornatel (Tassin), Les Moilles (Tassin). La mère et les deux fils Chavaney vendent à Héluyn Dulin, par sa femme, un bois à Cornatel (Tassin) et aux Moilles (Tassin).

 

32. 1544, 22 avril. Benoit Teillon/Trillon dit Gobin (laboureur), Héluyn Dulyn/Dulin. Marcy-le-Loup, Les Moilles. Dulin achète à Gobin une terre située aux Moilles.

 

33. 1550, 20 avril. Jane Lenfant (fille et donataire de), Antoine Lenfant dit La Rousse (mari de), Janie de Laval, Louise Lenfant (soeur de Jane), François Lenfant dit La Rousse (frère de Louise et Jane), Claudine Gibba, Pierre Hydret (mari de Louise, sergent royal). Marcy-le-Loup, Sainte-Consorce. Contentieux dans la famille Lenfant pour un héritage. Jane et Louise Lenfant doivent faire la paix. Louise cède à Jane les terres (qui appartenaient à Antoine et Janie) situées à Marcy et Sainte-Consorce.

 

34. 1554, 15 avril. Pierre Giroud (laboureur), Antoine Constantin (bâtonnier de l'église St Just), Les Molles (Charbonnières). Antoine Constantin achète au laboureur un bois aux Molles (Charbonnières). Un religieux écrit à la fin du texte.

 

35. 1558, 23 août. Claude Delorme (laboureur), Alexandre Depolecinge (receveur des aides et tailles du pays de Forez, seigneur), Antoine Constantin (bâtonnier de l'église collégiale Saint-Just à Lyon). Marcy-le-Loup, "sur Bozon" (Marcy). Delorme vend à Constantin (pour Depolecinge) un bois situé "Surbozon/sur Bozon" à Marcy.

 

36. 1559, 13 mars. Jeanne Lenfant (veuve de), Jean de la Grange, Antoine Noally (notaire), Louise Lenfant. Marcy-le-Loup, Sainte-Consorce. Jeanne Lenfant vend à Antoine Noally ses terres situées à "Marcy Sainte-Consorce". Il est aussi question d'une pension.

 

37. 1559, 28 octobre. George Roulin/Rolyn (laboureur), Léonette Marion (femme de George), François Chavane (couturier), Antoine Pra (archer du prévôt des marchands), Thomas Balme (garde des sceaux de l'archvêché de Lyon). Marcy-le-Loup, Grand Vent (Marcy), Grande Loude (Marcy). George Roulin/Rolyn, pour payer ses dettes auprès de François Chavane et Antoine Pra, vend ses possessions à Thomas Balme : une forêt à Grand Vent (Marcy), un bois à Grande Loude (Marcy). Nouvel acte l'année suivante au verso.

 

38. 1559, 6 décembre. George Roulin/Rolyn, Thomas Balme, Alexandre Depolecinge, "un nommé Du Lyn" (Héluyn dulyn). Marcy-le-Loup, Pympia/Pympra (Marcy), Chassignollant (Marcy). Rolin vend à Thomas Balme un pré "et garenne" situés à Pympia/Pympra à Marcy, et un pré à Chassignollant (Marcy).

 

39. 1559-1560. Antoine Noally (notaire royal), le baron de Laval (sénéchal de Lyon). Marcy-le-Loup, Sainte-Consorce, Rochet, Terrier, Moylles, La Chapelle, Chandrieu (territoires de Marcy). Liasse de 7 documents. Les possessions d'Antoine Noally ont été contestées mais le sénéchal de Lyon le confirme finalement dans ses possessions, toutes décrites. « Antoine Noally demandeur », « les opposants », « par vertu des lettres de sauvegarde obtenues de la cour de la sénéchaussée de Lyon le 25 avril passé », « obtenues par monseigneur Antoine Noally », « je me suis transporté de Lyon à Marcy et Sainte-Consorce [...] et j'ai déclaré à grande voix devant la porte de l'église de Sainte-Consorce que je maintenais ledit Noally en possession [...] et jouissance d'une terre du territoire du Rochet, d'une autre au Terrier, d'une autre aux Moylles, de bois et prés au territoire de la Chapelle, et d'un bois au territoire de Chandrieu ».

 

40. 1560, 8 mai. Jean Signon ("homme de labeur"), Janie Montfera (sa femme), Jean Rapoud (laboureur) . Tassin, Méginant (Tassin). Jean Signon vend à Jean Rapoud ses prés, bois et terres à Méginant (Tassin) en 1559. Question d'une nouvelle vente un an plus tard.

 

41. 1560, 6 juin. Antoine Noally. Marcy-le-Loup, Tassin. Le notaire attribue un louage pour une terre de Marcy à un laboureur. Mentions de "vigne", "bois", "Laval".

 

42. 1560, 22 juin. Antoine Noally. Marcy-le-Loup. Le notaire attribue un louage pour une terre de Marcy à un laboureur. Mention d'un "grand champ".

 

43. 1560, 27 août. Antoine Noally (procureur es cours de Lyon). Marcy-le-Loup, le Rochet (Marcy), Terrerie (Marcy), Moilles (Marcy), "Chappitelle" (Marcy), Chandieu (Marcy). En vertu des lettres de sauvegarde, Antoine Noally conserve sa terre au Rochet (Marcy), deux terres à Terrerie (Marcy), une terre aux Moilles (Marcy), deux bois à la "Chappitelle" (Marcy), un bois à Chandieu (Marcy).

 

44. 1561, 10 janvier. Antoine Parrachon (teinturier), Gabriel Veny, Claude Laurencin, François Sala (seigneur de Montjustin). Plat Siz (Lyon). Parrachon vend un pied de terre au "Plat Siz" à Lyon à Gabriel Veny.

 

45. 1561, 15 avril. Antoine Delorme et Pierre Jutet (son gendre, laboureurs), Alexandre de Pollessinge (receveur général de Forez). Marcy-le-Loup, Surbozon/Sarbozon (Marcy). Les laboureurs vendent à Alexandre de Pollessinge un bois à Sarbozon/Surbozon (Marcy).

 

46. 1561, 6 juin. Claude Laurencin (femme de), François Sala, Gabriel Veny (marchand). "Plat Siz" (Lyon). Gabriel Veny achète à Claude Laurencin un "pyé de terre" au Plat Siz à Lyon.

 

47. 1563, 15 février. Claude Laurencin (femme de), François Sala (écuyer capitaine de Lyon), Barthélémy Boyers/Boys (marchand), Nicolas de Langes (docteur en droit, conseiller du roi, lieutenant de la sénéchaussée et du siège présidial de Lyon), Jean Marchant. "Plat Siz" (Lyon). Au recto, Barthélémy Boyer achète au couple un pré au "Plat Siz" (Lyon) contre une pension. Au verso, requête de Jean Marchant par rapport à l'affaire au recto.

 

48. 1567, 2 mars. François de Villars (conseiller du roi), Claude et François Dubleternay (père et fils, preneurs de morts). Marcy-le-Loup, Pollionay. « Aquest par Jean Tisseur laboureur de Pollionay contre Flor' et Benoit Novel laboureurs de Marcy ».

 

49. 1568, 23 octobre. Claude Noally (notaire royal), Benoît Novel (laboureur). Marcy-le-Loup, Moilles (territoire de Marcy). Claude Noally, héritier d'Antoine Noally, attribue à titre de louage deux terres, situées à Moilles (qui jouxtent les terres des sires de Tassin), à Benoît Novel et son père.

Conditions d'accès

Communicable

Conditions d'utilisation

Reproduction à usage privé autorisée

Caractéristiques matérielles et contraintes techniques

Les pièces 44 et 46 ont été restaurées en interne en 2020 (nettoyage et comblement).