Dans le cadre de la collecte des archives privées, les Archives municipales de Lyon ont acquis plusieurs reportages photographiques réalisés pendant la période du confinement, en réponse à la propagation de la pandémie de Covid-19 du 16 mars au 11 mai 2020. Les reportages de ces artistes constituent autant de témoignages que les Archives municipales de Lyon souhaitent conserver au sein d'un fonds d'archives dédié au confinement afin de le préserver et d'en organiser la consultation et la diffusion auprès de toute personne désireuse d'étudier cette période inédite de notre histoire.

Ce fonds est constitué d'achats réalisés par la Ville de Lyon et de don.

Le fonds est ouvert.

Le fonds est communicable.

Il est accordé une autorisation de reproduction des documents (photographies et photocopies) à condition que ces reproductions restent à l'usage privé du demandeur, à titre de documents de travail, et ne fassent l'objet d'aucune présentation publique, exposition ou diffusion (publications, multimédias, pages mises en ligne) à l'exception des travaux de recherche universitaire. Toute reproduction devra mentionner le nom et le prénom de l'artiste, le titre de l'oeuvre ainsi que sa date de la création. L'artiste statuera sur tout autre type d'utilisation.

Bruno Paccard est un photographe indépendant qui vit et travaille à Lyon depuis 1968.

Il découvre la photo au journal Nice Matin, d'abord simple coursier, on lui confie un Rolleiflex et la photographie des "équipes de foot, courses de chevaux, mariages, vedettes de cinéma". Il s'installe ensuite à Lyon où il exerce le métier de tireur-filtreur professionnel dans des labos photo de façonnage. Parallèlement, il organise aussi des activités collectives autour de la photographie : des stages en Ardèche, une activité photo/cinéma dans une maison des jeunes et participe au collectif groupe d'action photo (GAP).

Humaniste, il se préoccupe de la place et des conditions de vie humaine dans la société, qu'importent les origines et les lieux : il photographie le monde rural (Nous sommes les derniers), les prisons (Les Yoyos), la vie sociale des quartiers (Derrière les voutes, Nocturnes de Perrache, transformation de Lyon, création du métro, Halle Tony Garnier), la population étrangère (Les Roms).

Archéologue urbain, il a parcouru des kilomètres de macadam à la recherche d'objets de toute nature, abandonnés par l'homme, que l'asphalte transforme et ingère jusqu'à leurs disparitions, (Mémoires d'Asphalte) Sa curiosité s'est portée aussi sur des traces rappelant d'anciennes activités humaines que seul l'objectif du photographe sait rendre visible, Prisons, Hôtel-Dieu, Port Rambaud.

Son travail est marqué par ses rencontres avec l'artiste plasticien Ernest Pignon-Ernest lors des expositions sur les prisons Saint-Paul et Saint-Joseph, le peintre Vladimir Vélickovic ou la romancière Nancy Huston.

Contrat de cession d'œuvre photographique du 18/11/2020.

Aucune élimination.

Ce sous-fonds est clos.