325II - Fonds Bernard Bolze et et de l'Observatoire international des prisons

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Cote/Cotes extrêmes

325II/1-325II/204

Date

1901-2020

Importance matérielle

8 mètres linéaires.

49 boites, 83 supports audiovisuels.

Caractéristiques physiques

Papier

Origine

Bernard Bolze (1951-), journaliste, militant, fondateur de l'Observatoire international des prisons.

Biographie ou Histoire

Né le 11 septembre 1951 à Lyon, dans une famille de chrétiens de gauche, Bernard Bolze est le cadet d'une fratrie de quatre enfants. Xavier, son frère aîné, naît en 1950 ; deux plus jeunes sœurs suivront : Blandine (née en 1957) puis Christine (née en 1959). Son père est notamment engagé dans l'alphabétisation des Algériens pendant la guerre d'Algérie.
Adolescent, il poursuit ses études à Lyon, d'abord au Lycée Ampère puis à l'Externat Sainte-Marie («Les Maristes»), établissement d'enseignement catholique lyonnais, bien éloigné des foyers de la révolte où il passe ses années de 3e, 2nde et 1ère. Il gagne ensuite la capitale avec sa famille en 1969 pour suivre son année de Terminale, passe un baccalauréat ès sciences économiques ; puis s'inscrit en Faculté de Sciences économiques à l'Université Panthéon-Sorbonne (Assas) pendant deux ans.
Son militantisme commence au lycée où il fait partie du « Groupe Inter-établissements » regroupant des lycéens lyonnais. Alors qu'il est en seconde, éclatent les événements de Mai 1968. Il récupère alors bon nombre de tracts émis par les étudiants lyonnais puis parisiens. Il poursuit cet engagement à Paris en créant avec son frère le même regroupement inter établissements. 
A l'âge de 20 ans, il commence à travailler à son retour à Lyon, pour raisons familiales, en accomplissant des petits boulots. Puis il devient éducateur contractuel à l'Éducation surveillée Ministère de la Justice auprès de jeunes délinquants placés là par le juge des enfants. Il y travaillera pendant deux ans et demi. Il commence ensuite une formation de directeur de MJC à Crolles en Isère. 
Père de deux enfants à l'âge de 23 ans, il est appelé à faire son service militaire mais choisit de s'y insoumettre. Il passe en jugement, en octobre 1979, pour « insoumission » devant le Tribunal Permanent des Forces Armées de Lyon qui le condamne à six mois de prison dont quatre avec sursis. D'abord incarcéré à la prison de Montluc, il est aussitôt transféré à la prison Saint-Paul. Au moment de son procès, il travaille comme écrivain public à Bec et Plume, un restaurant associatif du quartier de la Guillotière et en tant que factotum dans un cabinet d'avocats. Il purge sa peine, en octobre et novembre 1979.
A sa sortie de prison, il travaille comme secrétaire à mi-temps et factotum dans le cabinet d'avocats du 21 rue d'Algérie à Lyon, auprès de son avocate, Me Myriam Picot.
En avril 1981, le père Christian Delorme le sollicite pour l'accompagner avec Jean Costil dans leur grève de la faim « contre les expulsions de fils et filles d'immigrés ». Bernard Bolze démissionne alors de ses deux emplois et les assiste dans leur grève de la faim. C'est à ce moment-là qu'il rencontre des membres de l'ACFAL qui réalisent une petite publication intitulée Immigrations. A partir de ce réseau-là, ils décident de créer le journal Cosmopolis, un bimestriel qui paraît à Lyon à partir de 1982 et pendant près de deux années.
Pendant une dizaine d'années, Bernard Bolze va devenir journaliste, d'abord à Cosmopolis puis à l'hebdomadaire Direct, puis comme collaborateurs de plusieurs publications notamment pour l'édition Rhône-Alpes du journal Le Monde.
En 1990, Bernard Bolze fonde l'Observatoire international des Prisons à Lyon et s'attache à le faire grandir en réunissant une équipe d'abord bénévole puis salariée. De 1993 à 1998, l'OIP va publier six rapports annuels sur l'état des prisons et des conditions de détention dans le monde. L'OIP s'organise alors en « Groupes locaux d'observation » chargés de surveiller les conditions de détention de l'établissement pénitentiaire situé à proximité. L'OIP obtient un statut consultatif auprès des Nations Unies à Genève, et voit se créer des sections en France, en Belgique et sur les continents africain et sud-américain. Régulièrement, pour répondre aux besoins financiers de la cause, l'OIP organise des concerts ou manifestations. Ainsi, en 1994, il organise l'événement « 22, la Java ! », grande nuit d'alerte et de sensibilisation à la cause des prisons au Théâtre antique de Vienne, où 7000 personnes assistent au concert. En septembre 1995, l'OIP monte une exposition « clés en mains » intitulée « Tout près d'ici nos prisons » avec le soutien de Ruedi Baur : achetable à un prix raisonnable, elle est faite pour être largement diffusée auprès du public français. En 1998, l'OIP organise la «Fête des Droits de l'Homme» au Transbordeur à Villeurbanne à l'occasion du 50e anniversaire de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme. A la fin de l'année 1997, Bernard Bolze laisse sa place de délégué général de l'OIP à Jean-François Basse, et prend une année sabbatique pendant laquelle il se retire dans les Cévennes. L'Observatoire international des prisons ne survit que peu de temps à son départ puisqu'il dépose son bilan en 1999. Il subsiste, en 2020, des sections en France, en Belgique, en Argentine et au Venezuela. Elles ne sont plus coordonnées. 
Bernard Bolze organise, en juillet 2001, pour le compte de l'association Forum Réfugiés dirigée par Olivier Brachet, une première Nuit de musique et d'alerte en faveur des réfugiés au Théâtre antique de Vienne. La Convention de Genève fête alors son cinquantième anniversaire.
De 2001 à 2003, il coordonne la campagne « Une peine point barre », campagne nationale contre la « double peine » à la demande de la Cimade. De nombreuses personnalités politiques françaises lui apportent leur soutien.
En 2005, il organise, une deuxième Nuit de musiques et d'alerte en faveur des réfugiés au Théâtre antique de Vienne.
A partir de septembre 2005 jusqu'à l'automne 2008, Bernard Bolze est l'initiateur et le coordinateur de la campagne « Trop C'est Trop » en faveur du respect du numérus clausus en prison. Un ouvrage, intitulé « 9m » suggéré par Karelle Ménine, est édité à cette occasion par les Editions Actes Sud et les Editions Le Cadratin (Vevey, Suisse). Est également organisée une tournée de spectacles intitulée Numérus circus dans plusieurs villes de France : la Maison de la Danse (Lyon), Pelouse de Reuilly, Théâtre des Bouffes du Nord (Paris), Maison Folie (Lille), Le Puy, Cherbourg.
De 2008 à 2010, Bernard Bolze est chargé de cours à l'Institut d'Etudes Politiques de Lyon.
En septembre 2008, Bernard Bolze est nommé contrôleur à temps plein auprès du nouveau Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL), Jean-Marie Delarue. 
En juillet 2010, il est nommé, sur la réserve présidentielle, chevalier dans l'Ordre de la Légion d'honneur par le Président de la République, Nicolas Sarkozy. Il décide de ne pas se faire remettre la décoration.
En janvier 2011, il devient contrôleur à temps partiel des lieux de privation de liberté. Le 31 juillet 2011, il organise, pour le compte de l'association Forum Réfugiés, la manifestation La nuit d'après, 3e Nuit de fête et d'alerte en faveur des réfugiés, au Théâtre romain de Fourvière, à l'occasion des 60 ans de la Convention de Genève (3500 personnes).
En mai 2011, il publie l'ouvrage Cantine, la privatisation expliquée aux détenus aux Editions Golias.
En septembre 2012, il suggère l'organisation, dans l'enceinte de l'ancienne prison Saint-Paul, de l'événement célébrant le passage de la prison à l'université. Il propose, à la même époque à l'Université Catholique de Lyon, la création d'un enseignement supérieur sur les droits fondamentaux des personnes privées de liberté ; ce cycle de formation verra le jour en 2018.
De septembre 2012 à septembre 2013, il rédige l'ouvrage Prisons de Lyon, une histoire manifeste, paru le 13 septembre 2013. Jean-Marie Delarue en rédige la préface.
En 2014, il accompagne, avec Mireille Debard, André Boiron, détenu pendant 35 ans, dans la réalisation de son livre T'en auras les reins brisés aux Editions EMCC.
En juillet 2014, il invite Didier Ruiz, metteur en scène, à créer un spectacle avec des personnes ayant purgé une longue peine.
En décembre 2014, il organise une soirée en faveur de la section française de l'Observatoire international des prisons au Monfort Théâtre (Paris 15ème), en présence notamment des écrivains Olivier Brunhes, Philippe Claudel, Virginie Despentes, Nancy Huston et Gérard Mordillat.
En février 2015, il met un terme à son travail à temps partiel auprès du CGLPL et commence à concevoir le site internet Prison Insider, dédié à l'état des prisons dans le monde, pays par pays.
En septembre 2015, il poursuit son projet de Prison Insider et collabore avec la Compagnie des Hommes (de Didier Ruiz) autour de la création de la pièce de théâtre Une longue peine, pièce réunissant des personnes ayant séjourné très longuement en prison. 
En août 2016, le site Prison Insider est mis en ligne, discrètement. L'affichage public débutera en janvier 2017.
Il collabore, la même année, avec l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre du Rhône. Il invite alors le graphiste Ruedi Baur, à une proposition artistique sur le site du Mémorial de Montluc. Il accompagne également, avec Mireille Debard, Muriel Ferrari dans l'édition de son livre Je voulais vous dire, qui relate ses quelque trente années de prostitution et ses années de prison (Editions La Passe du Vent).
En décembre 2017, un premier contrat lie Prison Insider avec l'Union européenne et le Conseil de l'Europe.
En 2018, se concrétise l'idée de créer le certificat universitaire « Droits debout » dédié aux droits fondamentaux des personnes privées de liberté au sein de l'Université Catholique de Lyon (UCLy). Bernard Bolze contribue également à l'ouvrage Simone Veil, un héritage humaniste, aux Editions Lexis Nexis. Il rédige la partie relative au début de carrière de Simone Veil, jeune magistrate, dans l'équipe de direction de l'administration pénitentiaire.
En 2019, Bernard Bolze désigné comme parrain du Master 2 Droit de l'exécution des peines à la Faculté de Droit d'Aix-en-Provence, prononce la conférence inaugurale de l'Institut des sciences pénales et de criminologie (ISPEC).
En octobre 2020, il remet ses archives personnelles aux Archives municipales de Lyon.   

 

Histoire de la conservation

Ce fonds était conservé au domicile de Bernard Bolze, à Lyon, avant son arrivée aux AML. 

Modalités d'entrées

Don à titre gracieux de Bernard Bolze en date du 1er septembre 2020.

Présentation du contenu

Ce fonds d'archives est constitué de documents personnels de Bernard Bolze relatifs à ses combats pour défendre les droits de l'homme en prison et à l'Observatoire international des prisons.

La première partie du fonds concerne les diverses activités militantes de Bernard Bolze. Le chercheur pourra y trouver des éléments concernant Bernard Bolze lui-même, une collection de tracts, des archives relatives à l'antimilitarisme, l'objection de conscience, l'insoumission, la défense des droits de l'homme et la défense des réfugiés et immigrés.

La seconde partie concerne l'Observatoire international des prisons, l'OIP. Il s'agit d'une organisation non gouvernementale, indépendante des pouvoirs publics fondé en 1990. Son statut est celui d'une association de droit français (loi 1901 sans but lucratif). En 1995, l'OIP obtient un statut consultatif auprès des Nations Unies, ainsi qu'un statut d'observateur auprès de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples (OUA). Son secrétariat international est basé à Lyon (celui-ci cesse de fonctionner en 1999). Une délégation régionale permanente pour l'Afrique est installée à Dakar, au Sénégal. L'OIP a pour objectifs, partout dans le monde, la surveillance des conditions de détention des personnes détenues et l'alerte sur les manquements aux droits de l'homme dont la population pénale peut faire l'objet. Selon ses statuts, l'OIP a pour but de promouvoir le respect de textes fondamentaux tels que la Déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948, la Convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales du 4 novembre 1950, du Pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966, de la Convention européenne pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants du 26 novembre 1987.

Le secrétariat international de l'OIP publie, depuis 1993, un rapport annuel sur les conditions quotidiennes de détention dans près de 40 pays dans lesquels il dispose de correspondants. Ce rapport est remis, dès sa parution, au gouvernement des pays mentionnés et à la presse internationale. Il représente un premier moyen de dénonciation et de restitution de l'information au niveau international. Par ailleurs, l'OIP travaille à la mise en oeuvre d'une action internationale en faveur des mineurs détenus, ainsi qu'à un programme "Amérique latine" et un programme "femmes en prison". La section française de l'OIP voit le jour en 1996. A cette même date paraît pour la première fois le Guide du Prisonnier.

 

Plan de classement 

325II/1-325II/85 - Fonds Bernard Bolze

  • 325II/1 - Papiers personnels
  • 325II/2-325II/71 - Militantisme
  • 325II/72-325II/85 - Activités journalistiques

325II/86-325II/204 - Fonds de l'Observatoire international des prisons (OIP)

  • 325II/86-325II/176 - Observatoire international des prisons / Section internationale (OIP-SI)
  • 325II/177-325II/185 - Observatoire international des prisons / Section française (OIP-SF)
  • 325II/186 - Documentation : études, colloques et rencontres sur le thème des prisons
  • 325II/187-325II/190 - Communication
  • 325II/191-325II/204 - Pièces audiovisuelles isolées en lien avec l'OIP

Évaluation, tris et éliminations, sort final

Les doublons, notes et dossiers ainsi que des enregistrements audiovisuels ont été restitués au donateur (environ 1,3 ml).

Accroissements

Aucun accroissement n'est prévu. Le fonds est clos.

Mode de classement

Alphabétique, chronologique.

Conditions d'accès

Certains documents de ce fonds ne sont pas communicables en raison du respect du délai de 50 ans pour la protection de la vie privée, ainsi que du delai de 75 ans en raison des affaires portées devant les juridictions et exécution des décisions de justice. Ces délais définis par le Code du patrimoine protègent la vie privée des citoyens. Pour les besoins de la recherche historique et généalogique, il est néanmoins possible de demander une communication par dérogation de documents d'archives privées non librement communicables. Cette demande est instruite par les Archives municipales de Lyon, conformément à l'article 4 de la convention de don du 8 octobre 2020.

Par ailleurs, en raison de leur support et de l'absence de moyen de lecture, certains documents ne sont pas communicables.

 

Conditions d'utilisation

Mention obligatoire : "Ville de Lyon, Archives municipales, auteur (s'il est identifié), cote".

Droits patrimoniaux cédés à la Ville de Lyon. Réutilisation sur demande auprès des AML.

Langue des unités documentaires

Français, allemand, espagnol.

Documents en relation

Aux Archives municipales de Lyon

Fonds publics

Fonds privés et figurés 

  • 259II : fonds Grand Ensemble.
  • 123PH/4 : reportage photographique de Bruno Paccard sur les prisons de Lyon.
  • 343II : fonds Mireille Debard.
  • 346II : fonds du Mouvement pour une alternative non violente (MAN).
  • 357II : fonds Christian Delorme.
  • 363II : fonds Djida Tazdaït.
  • 2C/402425, journal l'Ecrou (1983-1993).

Archives du département du Rhône et de la Métropole de Lyon

  • 311J : fonds Pierrette Meynier, présidente de la CIMADE.
  • 3335W : fichier de la prison Montluc.

Bibliographie

Bolze Bernard (sous la direction de), ouvrage collectif, Cantines, la privatisation expliquée aux détenus, Editions Gollias, 2011.

Carlier Christian, Histoire du personnel des prisons françaises du XVIIIe siècle à nos jours, Editions de l'Atelier, 1997.

Clavairoly Elisabeth, Soigner en prison ? Paradoxes. Parcours d'une psychologue. Editions Cesura, 2013.

Debard Mireille, Hennig Jean-Luc, Les Juges kaki, Alain Moreau Editeur, 1977.

Debard Mireille (préf. Judith Le Mauff et Thierry Renard), Là - Le choix d'une vie : souvenirs d'engagements, Genouilleux, La Passe du Vent, septembre 2020.

Gonin Daniel, La santé incarcérée - médecine et conditions de vie en détention, Editions L'Archipel, 1991.

Guérin Anne, Prisonniers en révolte, Quotidien carcéral , mutineries et politique pénitentiaire en France (1970-1980), Editions Agone, mai 2013.

Lucas Claude, Suerte, l'exclusion volontaire, Terre Humaine Plon, 1996.

Perego Louis, Retour à la case prison, postface dee Christian Carlier, Les Editions ouvrières, 1990.

Perego Louis et Loude Jean-Yves, Vigilances, lettres par-dessus les murs, Aléa/OIP, 2002.

Vasseur Véronique, Médecin-chef à la prison de la Santé, Editions Le Cherche midi, 2000.

Bernard Bolze (dir.) (préf. Jean-Marie Delarue), Prisons de Lyon, une histoire manifeste, Lieux Dits, septembre 2013, 224 p.

Cote/Cotes extrêmes

325II/1-325II/85

Cote/Cotes extrêmes

325II/2-325II/71

Date

1901-2020

Cote/Cotes extrêmes

325II/18-325II/71

Date

1901-2020

Biographie ou Histoire

Bernard Bolze a organisé de nombreux événements par l'intermédiaire de l'association Les Ouvriers Qualifiés. Elle a par ailleurs beaucoup traité avec la CIMADE. Elle fait appel à différents types de professionnels issus du monde de la culture et du spectacle. L'association a produit de nombreux événements tels que des meetings politiques (Meeting politique et musical de Jean-Jack Queyranne de mars 2004 ou encore l'opération "Tous sur le Pont" du parti les Verts de juin 2004), des rencontres festives tels que "Manifestif !", "Beau méLange", "Le temps presse", Bradeçu-Bradeçou", "Passez le mot", "Nuit métisses", "Trouble fête !" et des campagnes de mobilisation citoyenne comme "Une peine point barre ! ", "Trop c'est trop".

Mots clés matières

Cote/Cotes extrêmes

325II/35-325II/71

Date

1901-2019

Présentation du contenu

Documentation rassemblée par Bernard Bolze.

Cote/Cotes extrêmes

325II/62-325II/70

Date

2003-2014

Actions du collectif en justice.

Cote/Cotes extrêmes

325II/70

Date

2005-2006

Présentation du contenu

Affaire Makan Dabo, défense d'un jeune Malien incarcéré à la Maison d'arrêt de Villefranche-sur-Saône et menacé d'expulsion : correspondance, pétition signée, communiqué du comité, jugement du TGI de Lyon du 20 janvier 2006, paroles de proches, pétition, coupures de presse, revue de presse (2006).

Conditions de détention, suivi des actions en justice devant les tribunaux : rapports d'expertise, copies de jugements, articles de presse, correspondance (2005-2006).

Conditions d'accès

Communicable au bout de 75 ans à partir de 2006 (Communicabilité vérifiée)

Conditions d'utilisation

Mention obligatoire : "Ville de Lyon, Archives municipales, auteur (s'il est identifié), cote".

Droits patrimoniaux cédés à la Ville de Lyon. Réutilisation sur demande auprès des AML.