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Cote/Cotes extrêmes
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Importance matérielle
Caractéristiques physiques
Particularité physique
Origine
Histoire de la conservation
Plusieurs albums sont manquants : 2SAT/11-14, 2SAT/16.
Modalités d'entrées
Ces documents isolés sont entrés par versements des services municipaux, dons manuels et achats.
Présentation du contenu
Cet ensemble est composé de plusieurs albums concernant Lyon et son agglomération d'une part, et en dehors de Lyon d'autre part. Parmi les documents les plus remarquables : le plan scénographique de Lyon du XVIe siècle (2SAT/3), dont c'est le seul exemplaire connu ; le plan scénographique de Lyon réédité par la Société de topographie de Lyon (2SAT/6) ; les plans géométraux dressés par Coillet (2SAT/8 et 2SAT/32, 1802, 1821) ; la Faculté des Droits et de Lettres par Abraham Hirsch (1889).
Plusieurs documents restent à décrire : plans de la Plaine des Brotteaux par Cl. Cochet (1818) ; Maison des Corporations et des Métiers (s.d.) ; Fort Lamothe par J. H. Lambert (s.d.) ; plans terriers de Saint-Didier, Limonest, Saint-Cyr, Dardilly (XVIIIe).
Mode de classement
La sous-série 2SAT correspond en principe à la collection de cartes et plans en album de moyen format. Le classement par type et format n'a pas toujours été respecté : de nombreux documents devraient être réintégrés en bibliothèque (cartes, plans, photographies éditées) et dans les dossiers publics et privés dont ils sont issus.
Un plan de classement méthodique a été établi en 2020 par lieu géographique, puis par sujet et mode de représentation.
Caractéristiques matérielles et contraintes techniques
La communicabilité est soumise aux conditions de conservation et de manipulation.
Documents en relation
Archives municipales de Lyon
Mots clés typologiques
Cote/Cotes extrêmes
Date
Importance matérielle
Caractéristiques physiques
Particularité physique
Biographie ou Histoire
Après la redécouverte du plan scénographique du XVIe siècle à l'Hôtel de Ville en 1840 et sa restauration par Laurent de Dignoscyo en 1842, il est étudié par l'architecte et érudit lyonnais Léon Charvet (1830-1916) dans le cadre de ses travaux sur l'abbaye Saint-Pierre (actuel musée des Beaux-Arts). Il réalise à cette occasion un dessin de l'abbaye, peut-être obtenu par calque, qui est reproduit en fac-similé à l'eau-forte par le graveur lyonnais Joanny Séon (1820-1883), spécialisé dans la reproduction du dessin d'architecture.
Dès 1869, Léon Charvet et l'avocat Claude Brouchoud, membre comme de la Société littéraire de Lyon, souhaitent reproduire le plan du XVIe siècle en entier : le graveur Séon est sollicité pour établir un devis, tandis que la Société littéraire de Lyon recherche des financements auprès de la ville de Lyon, du département du Rhône et de souscripteurs.
La Société de topographie historique de Lyon, constituée le 30 avril 1872, "a pour but la recherche et la publication de tous documents : cartes, plans, mémoires, etc., concernant la topographie ancienne ou moderne de Lyon" : elle reprend le projet d'édition du plan scénographique avec Charvet et Brouchoud. La Société de topographie historique obtient une subvention de quinze cents francs du département du Rhône (délibération du Conseil général en date du 2 septembre 1872) et une autre de neuf cents francs du ministère de l'Instruction publique (décision ministérielle du 25 septembre 1872). La ville de Lyon lui alloue une somme de trois mille francs par délibération du conseil municipal du 26 décembre 1872. Enfin, le visa préfectoral est donné le 14 février 1873.
Le travail de reproduction, dirigé par Charvet, est confié à deux graveurs lyonnais qui travaillaient ensemble depuis plusieurs années : Joanny Séon pour la partie topographique et François Dubouchet (1823-1880) pour les ornements, soit les armes de France et de la Ville, le Génie au cartel, les cartouches et les vents. La gravure des planches demande quatre années de la fin 1872 au mois de mai 1876, pendant lesquelles l'original reste en permanence sous les yeux des graveurs dans le Palais Saint-Pierre. Le plan du XVIe siècle fait l'objet d'une restauration superficielle avant d'être réintégré aux Archives le 16 août 1876.
Présentation du contenu
Comme l'original, le plan se présente en 25 feuilles : il devait dans les projets initiaux comporter une 26e planche pour l'assemblage des feuilles. Il ne s'agit pas à proprement parler d'un fac-similé, car il existe de nombreuses différences avec le plan du XVIe siècle : les plus évidentes concernent l'absence de couleur, qui donne plus de visibilité au contenu, et le comblage des lacunes sur les bords et dans certaines feuilles. Ces lacunes, accentuées par la restauration de 1842, ont fait l'objet d'un travail documentaire important à partir des diverses réductions du plan original et d'autres plans anciens, dont celui dessiné par le mathématicien lyonnais Philippe Le Beau (avant 1586 - après 1620), ingénieur-géographe du roi. Quelques éléments du plan original ont été oubliés, mais ils restent peu nombreux.
Tirée à 300 exemplaires, la reproduction de 1872-1876 connaît rapidement un grand succès : elle est abondamment reproduite dans les articles et ouvrages historiques sur Lyon, jusqu'à supplanter l'original qui n'a pas été photographié jusqu'en 1989.
Conditions d'accès
Communicable
Conditions d'utilisation
Domaine public : réutilisation libre et gratuite pour tous usages. Mention obligatoire : « Ville de Lyon, Archives municipales, Société de topographie historique de Lyon, cote : 2SAT 6 ».
Existence et lieu de conservation de copies
Le plan est consultable :
Documents en relation
Archives municipales de Lyon
Bibliographie
Archives municipales de Lyon
Krumenacker Yves, Lyon, 1562 : capitale protestante, une histoire religieuse de Lyon à la Renaissance [exposition, Lyon, Archives municipales de Lyon, dates], 2009. Lyon : Olivetan, 2009 (1C/8739) :
Mots clés personnes
Mots clés auteurs
Mots clés collectivités
Mots clés typologiques