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Collection générale : 1C/10125 - ...
Monographies imprimées : tranche 1 : 1 à 299 999 : inférieur à 25 cm de hauteur (hors brochures)
Le temps de la guerre de cent ans
Identificateur de la ressource ISBN
Mention de responsabilité
Boris Bove ; ouvrage sous la direction de Jean-Louis Biget
Langue des unités documentaires
Lieu de publication, production et/ou distribution
Nom d’éditeur, producteur et/ou distributeur
Date de publication, production et/ou distribution
NC Libre accès en salle de lecture (casier 217)
Type de présentation matérielle et importance matérielle
Dimensions et unité de dimensions
Titre propre de la collection ou de la monographie en plusieurs parties
Numérotation au sein de la collection ou de la monographie en plusieurs parties
Bibliogr. p. 635-648. Chronol. Glossaire. Index
Notes sur la zone de l’identificateur de la ressource et des modalités d'acquisition
La France des XIVe et XVe siècles est une France marquée par la tragédie : famines, pestes, révoltes populaires, conflits civils et militaires... C'est le siècle de la « Guerre de Cent Ans ». Cette guerre connut plusieurs phases, entrecoupées d'accalmies et de trêves. Ce livre s'attache moins à la narration circonstanciée des misères et malheurs de ces guerres sans fin, qu'à les comprendre, afin de restituer l'ordre qui se cache derrière le désordre et le chaos des apparences. « L'automne du Moyen Âge » est marqué par l'affirmation de l'Etat monarchique, une construction territoriale unifiée par la soumission à la souveraineté du roi. La conscience d'une identité « nationale », incarnée par Jeanne d'Arc, s'est forgée dans la douleur et l'épouvantement d'un siècle de fer, alors que Charles VII (1422-1461) n'est plus un prince féodal mais un véritable chef d'État. Boris Bove renverse quelques idées reçues à propos de « la crise » des XIVe et XVe siècles : il invite à se méfier des chroniqueurs, trop enclins à détecter les signes annonciateurs de l'Apocalypse et du Jugement dernier, souvent portés à l'amplification des « malheurs du temps » pour mieux en rendre responsable le parti adverse, ennemi de toute « réforme ». Le temps de la guerre de Cent Ans n'est pas celui d'une décadence globale mais une période tourmentée et féconde, comme en témoigne l'éclat des arts, des lettres et de la vie de cour et qui parvient, malgré tout, à renaître et à édifier les fondements d'un monde nouveau. [résumé de l'éditeur]