2PH/1-2PH/361
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Cote/Cotes extrêmes
Date
Importance matérielle
Caractéristiques physiques
Particularité physique
Origine
Modalités d'entrées
Ces albums sont entrés pour la plupart par dons et achats ; d'autres ont été extraits des fonds publics pour des raisons de supports et de typologie.
Présentation du contenu
Albums de photographies d'époque ou recueils factices constitués de reportages photographiques réalisés par les Archives municipales, concernant Lyon à travers l'architecture, l'urbanisme, les expositions internationales ou des portraits de personnalités lyonnaises.
Photographes multiples.
Évaluation, tris et éliminations, sort final
Des reproductions de documetns conservés aux Archives de Lyon, effectués sur tirages papier et numérisés par la suite, sont en cours de tri et seront éliminés.
Accroissements
Ce fonds s'accroît régulièrement.
Mode de classement
Le classement des albums à l'intérieur de cette sous-série est continu ; il est fait selon l'ordre de traitement des documents et non selon l'ordre chronologique d'entrée de ceux-ci (qui est pour certains impossible à déterminer avec précision).
Conditions d'accès
Les originaux ne sont pas communiqués s'il existe des reproductions sous forme numérique. Sinon, ils sont librement communicables mais il peut arriver que certaines photographies soient exclues de la communication pour des raisons de conservation. Se rapprocher du personnel de la salle de lecture.
Conditions d'utilisation
La reproduction des photographies de cette sous-série est soumise à autorisation préalable, soit des Archives municipales, soit des déposants ou donateurs. Pour certains de ces documents, il faut également tenir compte du droit d'auteur, qui peut parfois être toujours en vigueur. Pour en savoir plus, se rapprocher du personnel de la salle de lecture.
Caractéristiques matérielles et contraintes techniques
Tous les reportages ne sont pas forcément rangés en album et plusieurs reportages peuvent se trouver dans une boîte, sans être physiquement séparés. Il faudra être attentif à ce qu'il n'y ait pas de mélange de photographies et de cotes lors de la consultation.
Existence et lieu de conservation de copies
Certains albums ont été numérisés : ils sont consultables en pièce jointe au niveau de chaque album.
Documents en relation
Archives municipales de Lyon
Mots clés typologiques
Cote/Cotes extrêmes
Date
Importance matérielle
Caractéristiques physiques
Dimensions
Origine
Biographie ou Histoire
Dubuisson de Christôt, architecte des Hospices, dessine en 1828 l'élévation du passage de l'Hôtel-Dieu, remplaçant ainsi la boucherie sur la rue Childebert et une partie de la rue de l'Hôpital. En effet, le nord de l'hôpital abritait des boucheries depuis 1578, soit un abattoir et des boutiques. Avec la création de l'abattoir de Perrache et pour des raisons d'hygiène, on transforme ce lieu en un passage couvert. La décision est signée par le ministre le 29 septembre 1838, le devis date du 15 décembre. Une verrière couvre le passage haut de 15 m, qui comprend 2 rangées de magasins. Les anciens murs construits sans fondation sont repris en sous-oeuvre. En 1840 et 1841, l'entrepreneur Picollet et son fondé de pouvoir Pénelon perçoivent 230 776 fr. En 1843, une gratification est allouée pour la conduite des travaux du passage de l'Hôtel-Dieu aux architectes Christôt (4 000 fr) et Duboys (2 000 fr). Les travaux sont effectués par les frères Vautrin, Dufour, Meynard, Rojon ou Rochon. Ce dernier ouvre 609 soupiraux pour les caves du passage en 1844.
L'ensemble revient à 407 000 fr. Mais dès 1841, les boutiques sont louées et assurent à l'hôpital un revenu annuel de 50 000 fr.
C'est la société d'éclairage dirigée par Dalbis qui est chargée de fournir les mètres cubes de gaz et d'entretenir les becs de gaz (ainsi que Bardot pour le nettoyage) pour l'éclairage du passage (au moins à partir du 4e trimestre 1843). En 1851 sont attestés des "boiserie et agencements" garnissant les lieux occupés par le sieur Gomin. En 1852, le ferblantier Villard fournit 66 chapiteaux en zinc. En 1856, le ciel vitré bénéficie de réparations effectuées par la veuve Badaracco. En 1858-1859, le maçon Gigodot reconstruit une partie du passage sur la place de la République. Le passage couvert est détruit en 1959 pour procéder à l'élargissement de la rue Childebert et à la construction d'un immeuble de rapport dû à l'architecte Jacques Perrin-Fayolle.
Source : Inventaire général du patrimoine culturel (voir référence complète en bibliographie).
Histoire de la conservation
La destruction du passage est photographiée en temps réel par Lachassagne. Les tirages papier de ses clichés ont à leur tour été photographiés et tirés sur papier vers 1970 (on peut voir sur certains d'entre eux les marges blanches du tirage d'origine).
Présentation du contenu
Reportage photographique de 11 vues montrant l'intérieur du passage et certaines devantures de magasins avant démolition, la destruction de la structure métallique de la verrière et des bâtiments côté quai Jules-Courmont.
Conditions d'utilisation
Droits patrimoniaux pendant 70 ans après la mort de l'auteur ou après l'édition selon les cas : les ayants-droit, non identifiés, peuvent contacter les Archives de Lyon (aml@mairie-lyon.fr) s'ils souhaitent faire retirer les images.
Langue des unités documentaires
Existence et lieu de conservation de copies
L'album a été numérisé et est consultable en pièce jointe.
Bibliographie
BELLE, Véronique et CHALABI, Maryannick. "Passage couvert : passage de l'Hôtel-Dieu". Mise à jour en 2010. In : Région Auvergne-Rhône-Alpes. Inventaire général du patrimoine culturel [en ligne]. https://patrimoine.auvergnerhonealpes.fr/dossier/passage-couvert-passage-de-l-hotel-dieu/35cf2d72-6631-4596-b637-9a7ed1f97168
Mots clés lieux
Mots clés matières
Mots clés typologiques