37II - Fonds Joseph Pointet.

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Cote/Cotes extrêmes

37II/1-37II/VOL/IV/3

Date

1932

Importance matérielle

2,46 ml dont 184 plans conditionnés dans 4 cartons à dessin (format 76 x 61 cm) et 64 recueils (2,10 ml)

Caractéristiques physiques

papier

Particularité physique

couleur, NB (copie) ; encre noire, encre rouge, encre bleue et crayon (original)

Origine

Joseph Pointet (1851-1943).

Biographie ou Histoire

Les parents de Joseph Pointet se rencontrent à Lyon alors qu'ils logent dans le même immeuble sis 121 quai Monsieur (actuel 3 quai du Docteur-Gailleton). Sa mère, Antoinette-Claudine Galland (1815-1889), est lingère, tandis que son père, François Pointet (v. 1813-1884), est bourrelier-harnacheur. « Plus qu'un simple artisan [...] il dirigea successivement trois entreprises, celle de la fourniture des harnais pour la Compagnie des omnibus et fiacres de Lyon ; puis la Société Gibon et Pointet, faisant circuler à Lyon cent vingt fiacres et des voitures de remise [...] enfin, en association avec Joseph Tollet, l'exploitation d'un fonds de déménagement auquel il adjoignit un commerce de charbon » (Henri Pansu, "Joseph Pointet, soyeux lyonnais puis historien des maisons de Lyon", Bulletin de la Société historique, archéologique et littéraire de Lyon, 2008-2009, tome XXXVI, p. 73). Le couple se marie le 24 mai 1842 à Fleurieu-sur-l'Arbresle et vit à Lyon où il donne naissance à quatre enfants : Jean-Marie dit Joannès, Etienne, Marie et Joseph.
Joseph Louis Pointet naît à Lyon le 2 juillet 1851. Son goût pour les études le mène jusqu'au lycée où il remporte plusieurs prix avant d'être interrompu par la guerre de 1870. Il étudie seul la philosophie et obtient son baccalauréat en lettres puis en sciences. En effet, Joseph Pointet souhaite s'orienter vers des études de médecine, mais l'investissement nécessaire le décide à faire carrière dans la soierie à l'instar de ses frères, employés dans la maison Claude-Joseph Bonnet. Joseph étudie pendant un an la théorie de la fabrication de la soie auprès du père Meyssin et commence à travailler en février 1872 : « il entre au service d'ouvriers chez Mazade, puis quinze jours après, il est embauché par Robert Propach, commissionnaire en soieries, associé avec Schwab et Macalpin et il y resta quinze ans, comme expéditionnaire de marchandise ou acheteur de foulards » (Id., p. 75).
En 1887, Joseph Pointet quitte l'entreprise de Claude-Joseph Bonnet pour celle de Léon Permezel où travaille son ami Georges Varenne ; il est alors en charge du rayon des Indes. Il épouse le 4 octobre suivant Geneviève Pupier, sans profession, avec laquelle il aura quatre enfants. Pointet et Varenne fondent leur propre maison de soieries en août 1890 avec un certain Lempereur, ancien patron de Varenne. L'entreprise « Varenne (G.), Pointet (J.) et Cie » ou « Varenne et Pointet », établie au 2 rue Lafont, s'équipe d'une usine située à Saint-Jean-en-Royans, dans la Drôme. L'affaire prend de l'ampleur et fusionne avec l'entreprise « Duplan et Cie » en 1906, formant ainsi « L'Alliance Textile ». Ce dernier essaya d'évincer ses associés, mais l'arrivée d'Edmond Fougeirol permit l'expulsion de Duplan. L'Alliance Textile devint dès lors prospère et perdura jusqu'en 1966.
Sa vie durant, Joseph Pointet se distingue par sa forte curiosité intellectuelle. L'homme est avant tout polyglotte : « les études secondaires l'avaient conduit à l'étude du latin et du grec, mais la fréquentation d'employés étrangers [...] l'amena à celle des langues modernes. Outre l'anglais, qu'il parlait couramment, il étudia l'allemand, l'espagnol et l'italien, et il fut correspondant de journaux dans ces différentes langues. Puis il se mit à l'étude des langues asiatiques, le sanscrit, l'hindoustani et surtout le japonais [...]. Il commença l'étude de l'arabe. Il fit aussi des traductions pour les Annales du musée Guimet [...] » (Ibid.). Lui qui rêvait de devenir explorateur se passionne pour les voyages et se rend notamment en Italie à l'occasion de son voyage de noces, en Corse, en Russie, aux Etats-Unis et au Canada en 1893, ou encore à Jérusalem en 1914. Il est membre de la Société historique de Lyon à partir de 1919, de la Commission municipale du Vieux-Lyon, de la Conférence Saint-Vincent de Paul et du Club alpin. Enfin, « à partir de 1911, Joseph Pointet se lança dans un immense travail d'érudition historique qui devait occuper la dernière partie de sa vie [...] Il avait remarqué une lacune dans la bibliographie lyonnaise, celle de l'histoire ou de l'historique des quartiers et des maisons de Lyon » (Ibid., p. 78). Pendant plusieurs années, J. Pointet dépouille les archives anciennes conservées aux Archives municipales et départementales afin de reconstituer, parcelle par parcelle, l'historique des propriétés lyonnaises de 1350 à 1790. Son travail fait l'objet d'une première publication en 1926 consacrée aux propriétés du plateau de la Croix-Rousse, suivie en 1929-1930 de deux nouveaux volumes concernant les pentes de la Croix-Rousse.
Joseph Pointet décède le 23 mai 1943 à Sembadel (Haute-Loire) sans avoir pu terminer son projet. Le reste de ses recherches, à l'état de manuscrit, est donné par ses enfants au Musée historique de Lyon (actuel Musées Gadagne) en janvier 1945.

Histoire de la conservation

Le fonds Joseph Pointet est donné aux Musées Gadagne en janvier 1945 par les enfants de ce dernier. D'après l'article d'Henri Pansu, le don se compose de « trente-cinq cahiers d'écolier [...] contenant l'analyse des quartiers de Lyon par îlots », des tables alphabétiques, « cent quatre-vingt-dix-huit plans dessinés de la main de Joseph Pointet » ainsi que « soixante-quinze cahiers d'écolier contenant des notes prises directement dans les archives, quatre cahiers donnant la liste des maîtres des métiers, à Lyon, de 1352 à 1790, et encore divers autres cahiers, dont l'un contenant des listes d'enseignes » (Id., p. 81). Dans les années 1960-1970, une grande partie de ces documents sont photocopiés et transmis aux Archives municipales de Lyon (AML) pour consultation sous l'impulsion de Monique Ray, conservatrice du musée, et d'Henri Hours, directeur des AML. En effet, le fonds Pointet était très demandé mais le musée historique de Lyon ne possédait pas de salle de lecture à cette époque. Les plans ont fait l'objet d'une campagne de numérisation en 2006 à l'exception de 4 feuilles disparues entre temps.

Modalités d'entrées

Transmission pour consultation des Musées Gadagne dans les années 1960-1970 et en 2012, don d'Yves et Marielle Pointet-Déchelette du 18 mai 2021.
Les Musées Gadagne donnent une copie papier de 35 cahiers, 4 tables alphabétiques et 184 plans aux AML afin de permettre leur consultation par les lecteurs. La collection de plans des AML étant complète, il semble que les 198 plans correspondent en réalité à 184 feuilles (plans d'îlots) plus 13 documents de travail (schémas, plans partiels). Une copie des plans numérisés en 2006 par le musée est donnée aux AML en 2012, ainsi que 9 brouillons de plans. Les 4 feuilles lacunaires sont numérisées en 2016 par les AML à partir des photocopies autrefois données par le musée.
En mai 2021, les ayants-droit de Joseph Pointet signent une convention de don avec les AML afin d'autoriser la diffusion du fonds.

Présentation du contenu

Joseph Pointet a retracé l'historique des maisons et des propriétés sises à Lyon dans ses limites de 1790 en plus du plateau de la Croix-Rousse. Ayant édité ses recherches sur le plateau de la Croix-Rousse et le haut des pentes (Cf. « Documents en relation »), le fonds Pointet (37II) concerne la zone restante, c'est-à-dire le bas des pentes, la Presqu'île jusqu'à l'abbaye Saint-Martin d'Ainay et le 5e arrondissement dans l'enceinte des fortifications de Fourvière à l'exception du groupe cathédrale de Lyon et du couvent des Cordeliers (Cf. pièce jointe « aire_etude_joseph_pointet »). Les anciens faubourgs de la Guillotière, Vaise, Saint-Just-Saint-Irénée et Saint-Rambert-l'Ile-Barbe ne sont donc pas traités par l'érudit lyonnais.


Le fonds 37II est composé de deux parties complémentaires : les feuilles et les recueils.

1.    Pour organiser ce travail colossal, J. Pointet a procédé par îlot. Chacun d'entre eux est numéroté (de A à U puis de 1 à 120) et représenté schématiquement en plan sur ce qu'il appelle une « feuille », elle-même numérotée de 1 à 117. Certaines feuilles portent le même numéro auquel se rajoute une lettre (A, B ou C). Une feuille peut contenir un ou plusieurs îlots, de même qu'un grand îlot peut être subdivisé en plusieurs feuilles. Ces plans sont systématiquement construits de la même manière : les éléments en rouge correspondent au tracé des îlots, au nom des voies et à la numérotation des immeubles à l'époque des recherches de J. Pointet, tandis que le tracé noir représente le bâti ancien et ses possesseurs successifs jusqu'en 1791.
A chaque fois, Joseph Pointet indique le nom du propriétaire, la date de l'acte mentionnant ledit édifice/tènement et le numéro de page correspondant au sein des recueils. Les chiffres romains présents sur chaque parcelle sont des numéros « d'article » et désignent l'ordre dans lequel Pointet les aborde dans ses volumes. Lorsque l'emprise des immeubles n'a pas évolué au cours des siècles, Pointet superpose tracé rouge et tracé noir. Ce sous-fonds totalise 184 feuilles suivies de 9 brouillons (regroupées sous la cote 37II/118) ayant contribué à la réalisation de celles-ci.


2.    La deuxième partie du fonds regroupe les recueils. Il s'agit de volumes dans lesquels Joseph Pointet a rassemblé et mis en forme toutes les sources compulsées durant ses recherches. Certains sont scindés en deux reliures. Ces recueils sont divisés en 2 catégories : les cahiers et les tables alphabétiques.
Les cahiers sont numérotés de 1 à 35 et totalisent près de 10000 pages. Ils contiennent les notices détaillées de chaque édifice/tènement, classées par îlots et par numéro d'article. Leur pagination est continue sur l'ensemble des 35 volumes. Les îlots A à U sont regroupés au sein de dix chapitres (ex : chapitre 5, quartier des Capucins), les îlots suivants ne le sont pas.
Comme sur les feuilles, Pointet indique le nom du propriétaire et la date de l'acte mentionnant ledit édifice/tènement. La richesse des cahiers réside dans le fait qu'ils contiennent la transcription desdits actes ainsi que leur source, en fin d'article. Chaque cahier se termine par une table des matières. Ainsi, lorsque le cahier est scindé en deux volumes, la table se trouve à la fin du second.
Certains cahiers sont particuliers :

  • Les cahiers 20 et 32 (37II/VOL/20 et 37II/VOL/32) contiennent ce que Joseph Pointet nomme des « suppléments ». Il s'agit de sources relatives à des édifices/tènements qui n'ont pu être placés et à des parcelles qui n'ont pas fait l'objet de plans (tènement de Bellecour et du Plat, terrains au sud des remparts d'Ainay, etc.).
  • Les cahiers 33 à 35 (37II/VOL/33/1-37II/VOL/35) ne correspondent à aucune feuille puisqu'ils traitent des maisons sur la Saône démolies pour réaliser les quais.

Enfin, les tables alphabétiques sont contenues dans les volumes I à IV. Elles permettent de chercher un nom, une enseigne ou un lieu (lieux-dits, villes et villages) par arrondissement.

Le lecteur doit garder à l'esprit que, Joseph Pointet ayant réalisé ce travail durant la première moitié du XXe siècle, la numérotation des immeubles et le nom des voies ont parfois évolué depuis. Ainsi, les adresses reportées dans cet instrument de recherche sont celles utilisées par Pointet et ne font pas la correspondance avec les adresses actuelles.

 

Comment exploiter le fonds Pointet ?
Le fonds Pointet offre plusieurs scénarios de recherche. Mais à l'heure actuelle, seules les feuilles sont consultables en ligne. En attendant que les cahiers soient numérisés, leur consultation n'est possible qu'en salle de lecture. Que ce soit en ligne ou en salle de lecture, il est recommandé de commencer par consulter le document PDF intitulé « aire_etude_joseph_pointet » pour s'assurer que le lieu recherché est bien traité dans le fonds 37II.

 

En ligne sur le portail de recherche
La consultation en ligne du fonds 37II permet d'effectuer une recherche relative à un édifice ou à une adresse (les cahiers n'étant pas encore numérisés, il n'est pas possible de rechercher une personne). Deux méthodes sont possibles :


    1.    Utiliser la barre de recherche
Elle permet d'effectuer une recherche à partir d'une adresse, toutes les adresses présentes dans ce fonds étant listées dans cet instrument de recherche. Attention, cette méthode ne fonctionne pas si le nom de la voie a changé au cours du XXe siècle :
    a. Chercher l'adresse souhaitée
    b. Consulter les résultats proposés pour retrouver la feuille correspondante
    c. Une fois le bon document trouvé, consulter la feuille en pièce jointe. Elle indique lenuméro d'îlot, donne un aperçu des propriétaires successifs et indique les pages correspondantes dans les cahiers
    d. Dans le champ « Documents séparés », regarder à quel(s) cahier(s) correspondent l'îlot et les numéros de pages indiqués sur la feuille
    e. Venir en salle de lecture pour consulter le(s) cahier(s).

 

Le nom de la voie doit être écrit correctement et en entier (« Nicolas-de-Lange », « Hôtel-de-Ville », etc.).

Exemples :

  • pour le 14 rue Saint-Jean, écrire : 14 ET Saint-Jean ET 37II*
  • pour le 19 rue des Quatre-Chapeaux, écrire : 19 ET Quatre-Chapeaux ET 37II*.

 

    2.    Utiliser cet instrument de recherche (recommandé)
Cette méthode fonctionne même si le nom de la voie a changé au cours du XXe siècle :

    a. Consulter le plan d'assemblage (document PDF intitulé « 37_II_plan_assemblage ») présent au niveau de la fiche de fonds et relever le numéro de feuille correspondant à l'adresse recherchée

    b. Consulter la table de correspondance (document PDF intitulé « 37_II_table_correspondance ») présente au niveau de la fiche de fonds et relever le numéro d'îlot, le(s) cahier(s) et les numéros de pages correspondant (ces informations sont également indiquées sur les fiches de chaque feuille, dans le champ « Documents séparés »)

    c. Aller dans le sous-fonds « Feuilles » et consulter ladite feuille (ex : la feuille 10 A est cotée 37II/10/A). Elle indique le numéro d'îlot, donne un aperçu des propriétaires successifs et indique les pages correspondantes dans les cahiers

    d. Venir en salle de lecture pour consulter le(s) cahier(s).

 

 

En salle de lecture avec le classeur d'aide à la recherche
Tous les documents du fonds 37II n'étant pas numérisés, une consultation en salle de lecture permet d'effectuer une recherche complète relative à un édifice/une adresse ou à une personne. Un classeur dédié est à votre disposition sur demande auprès du personnel.

Note : les deux méthodes décrites précédemment peuvent également être utilisées sur les ordinateurs en salle de lecture, via la base de données Mnesys.


    1.    Rechercher un édifice/une adresse
    a. Consulter le plan d'assemblage et relever le numéro de feuille correspondant à cette adresse
    b. Consulter la table de correspondance et relever le(s) numéro(s) d'îlot(s), de cahier(s) et de pages correspondants
    c. Sur la base de données, aller dans la partie « Feuilles » du fonds et consulter ladite feuille (ex : la feuille 10 A sera cotée 37II/10/A). Elle donne un aperçu des propriétaires successifs
    d. Commander le(s) cahier(s) via la base de données.

 

    2.    Rechercher une personne
    a. Consulter le classeur et relever la(es) table(s) alphabétique(s) intéressante(s)
    b. Commander ce(s) document(s) via la base de données et repérer les pages des cahiers correspondant à la personne recherchée
    c. Consulter la table de correspondance dans le classeur et relever le(s) numéro(s) d'îlot(s), de cahier(s) et de pages correspondantes
    d. Commander le(s) cahier(s) via la base de données et consulter le(s) feuille(s) sur la base de données.

 

Le fonds Joseph Pointet est sans doute le fonds privé le plus consulté des Archives municipales de Lyon. Bien qu'il ne s'agisse que d'une copie du fonds original, ce fonds d'érudit constitue une source locale de référence et une ressource précieuse pour toute personne s'intéressant à l'histoire et à l'urbanisme de Lyon sous l'Ancien régime. Que ce soit à l'échelle d'un immeuble, d'une rue ou d'un quartier, il permet de retrouver facilement les propriétaires successifs et a fortiori de comprendre les mutations de propriétés ainsi que les évolutions du bâti qui se sont opérées en l'espace de cinq siècles. En regroupant des sources issues des Archives municipales et départementales, il représente un gain de temps considérable pour toute recherche historique. Inversement, la citation de ses sources permet aux lecteurs qui le souhaitent de retourner à la racine de l'information et d'approfondir leurs recherches. Les tables alphabétiques représentent à elles seules une somme importante concernant les patronymes, les noms d'enseignes et de lieux locaux. De fait, il peut également s'avérer utile dans le cadre de recherches généalogiques. Comme le dit Eugène Vial cité par Henri Pansu dans son article : « C'est un travail de bénédictin [...] qu'on ne lit pas mais qu'on consulte sans cesse et en étant assuré de trouver une documentation sûre » (Id., pp. 80-81).

Évaluation, tris et éliminations, sort final

Aucune élimination.

Accroissements

Le fonds est clos.

Mode de classement

Les documents constituant ce fonds sont classés par typologie (plan et recueil manuscrit) et par ordre croissant de leur numérotation.

Conditions d'accès

Le fonds est immédiatement communicable.

Communicable

Conditions d'utilisation

Le fond est librement réutilisable sous réserve d'indiquer le nom de l'auteur et son lieu de conservation sous la forme suivante : « Auteur - Archives municipales de Lyon, cote ».

Langue des unités documentaires

Les documents de ce fonds sont rédigés en français et en latin.

Existence et lieu de conservation des originaux

L'exemplaire original de ce fonds est conservé aux Musées Gadagne, numéro d'inventaire (9)46 286.

Existence et lieu de conservation de copies

Les Archives municipales de Lyon possèdent une copie de ce fonds sous format papier et numérique pour les feuilles (plans) et sous format papier pour les cahiers. La numérisation de ces derniers est à l'étude.

Documents en relation

Archives municipales de Lyon

  • 1C/316/VOL/1/2 et HA/2346 : POINTET, Joseph. Historique des propriétés et maisons de la Croix-Rousse du XIVe siècle à la Révolution. Tomes 1 et 2. Lyon : imprimerie des missions africaines, 1926. 476-[7] p., 557 p.-[6] dépl. h.t.
  • 1C/317/VOL/1/2 et HA/2345 : POINTET, Joseph. Historique des propriétés et maisons de la Croix-Rousse du XIVe siècle à la Révolution, partie nord du 1er arrondissement. Tomes 3 et 4. Lyon : imprimerie P. Masson, 1929-1930. 540-594 p.-[1] dépl. h.t.
  • CC/1-57, CC/163 et CC/285 : nommées des habitants de Lyon (1380-1586).
  • DD/255 : rente noble de Cuire et la Croix-Rousse acquise par la ville : atlas de la terre et seigneurie de la Croix-Rousse, dit atlas Lanyer (1780-1790).
  • 2E/452 : acte n°2716, naissance de Joseph Louis Pointet (1851).
  • 2E/1115 : acte n°184, mariage de Joseph Louis Pointet et Geneviève Pupier (1888).
  • 3II : fonds Vermorel (1167-1929).
  • 8II : fonds Claude Dalbanne (1911-1960).
  • 15II : fonds Jean Tricou (1622-1878).
  • 194II : fonds Pointet Joseph (1870-1925).
  • 1S/181/1-34 : plan topographique et historique de Lyon en 1350 par Benoît Vermorel.
  • 2SAT/3 : plan scénographique de Lyon vers 1550 (1548-1553).
  • Série CC : impôts et comptabilité (1278-1790).
  • Série DD : biens communaux, travaux publics, voirie (1195-1791).
  • Sous-série CH/B : hospice de la Charité, titres de propriété (1350-1797).

 

Archives du département du Rhône et de la Métropole de Lyon

  • Série C : administration provinciale.
  • Série G : clergé séculier.
  • Série H : clergé régulier
  • Sous-série 1Q : domaines nationaux.

Bibliographie

  • DENIAU, Jean. Les nommées des habitants de Lyon en 1446. Lyon, 1930 (cote SM/634).
  • Forma urbis. Les plans généraux de Lyon, XVIe-XXe siècles. Lyon : Archives municipales, 1997. 249p. (cote 1C/601658).
  • GASCON, Richard. Grand commerce et vie urbaine au 16e siècle. Lyon et ses marchands. Tome 2. Lyon, 1971, pp. 887-901 (cote 1C/9732/2).
  • PANSU, Henri. Claude-Joseph Bonnet. Soierie et société à Lyon et en Bugey au XIXe siècle. Les assises de la renommée : du Bugey à Lyon, préface de Serge Chassagne. Tome 1. Lyon, Jujurieux : imprimerie des Beaux-Arts, 2003, 579 p. (cote 1C/8280/VOL/1).
  • PANSU, Henri, « Joseph Pointet, soyeux lyonnais puis historien des maisons de Lyon », Bulletin de la Société historique, archéologique et littéraire de Lyon, 2008-2009, tome XXXVI, pp. 71-82 (cote 2C/400595/SAL).
  • PHILIPON, Edouard. Le livre du Vaillant des habitants de Lyon en 1388. Lyon, 1927 (cotes 1C/651656/SAL et 1C/5871).
  • ROSSIAUD, Jacques. Pour le Moyen-Age, plusieurs articles réunis dans Lyon, 1250-1550. Champvallon, 2012, pp. 119-189.

Informations sur le traitement

Depuis son arrivée aux Archives municipales, le fonds Pointet est consultable sur demande auprès du personnel de salle de lecture. L'instrument de recherche d'origine permettait de retrouver la ou les feuille(s) ainsi que le(s) volume(s) correspondants grâce à un plan et à un tableau d'assemblage. celui-ci se voit complété et modernisé en 2007. Les plans numérisés sont mis à disposition sur les ordinateurs de la salle de lecture en 2018 et ne sont plus consultables dans leur version papier depuis. L'année suivante, la consultation des plans numérisés fait émerger le projet de créer un instrument de recherche numérique permettant d'accéder directement aux plans en cliquant sur un plan d'assemblage. Néanmoins, l'arrivée de la nouvelle base de données Mnesys ainsi que la perspective de la mise en ligne du portail de recherche des AML motivent le classement du fonds. Celui-ci est achevé en 2021 avec la description et l'indexation de la totalité des immeubles et monuments présents sur les feuilles (plans) et les cahiers. Les plans numérisés sont intégrés à la base de données et sont dorénavant consultables en ligne.

L'ordre et la cotation des documents reprennent la numérotation réalisée par Joseph Pointet (ex : 37II/1 pour la feuille 1, 37II/107/A pour la feuille 107A, 37II/VOL/2/2 pour la 2e partie du cahier 2, 37II/VOL/II pour la table II, etc.), mais ils sont regroupés par arrondissement (1er,2e et 5e) pour faciliter la navigation dans cet instrument de recherche conséquent.
Il n'existe pas de cotes 37II/26 et 37II/100, Joseph Pointet n'ayant pas fait de feuilles 26 et 100.

Les AML souhaitent à présent numériser les recueils conservés aux Musées Gadagne afin de les intégrer au présent instrument de recherche pour qu'ils puissent être consultés en ligne.

Cote/Cotes extrêmes

37II/VOL/1/1-37II/VOL/IV/3

Date

1932

Importance matérielle

64 pièces, 39 cahiers

Cote/Cotes extrêmes

37II/VOL/1/1-37II/VOL/35

Cote/Cotes extrêmes

37II/VOL/1/1-37II/VOL/20

Cahier 19 (partie 1), pages 5214 à 5352.

Cote/Cotes extrêmes

37II/VOL/19/1

Date

1932

Importance matérielle

1 pièce

Caractéristiques physiques

papier

Particularité physique

NB (copie) ; encre noire (original)

Présentation du contenu

Un cahier manuscrit.
Îlot 60, Hôtel-Dieu (suite, pp. 5214-5284) :

  • 6 maisons rue Bellecordière
  • 8 rues de la Serpillière, Ecorcheboeuf ou de la Triperie
  • 13 maisons quai Jules-Courmont
  • 12 maisons rue de la Barre.

Îlot 61 (pp. 5285-5292) :

  • tènement de Port-Royal ou Rontalon
  • maisons à l'emplacement des 2 à 10 quai Tilsitt, 2 à 16 rue du Plat et 1-3 rue Alphonse-Fochier.

Îlot 62 (pp. 5293-5307) :

  • 1, 3, 5, 7, 9 rue du Plat
  • 2, 4 rue Bellecour
  • 33, 34, 35, 36, 37 place Bellecour
  • 1, 3 rue Paul-Lintier.

Îlot 63 (pp. 5309-5311) :

  • maisons à l'emplacement des 2-4 rue Paul-Lintier, 11 à 15 rue du Plat et 5-7 rue Alphonse-Fochier.

Îlot 64 (pp. 5313-5319) :

  • 2, 4 rue de la Barre
  • 15, 16, 17, 18, 19 place Bellecour
  • 2, 4, 6, 8, 10 rue des Marronniers
  • 1, 3 place Antonin-Poncet.

Îlot 65 (pp. 5321-5352) :

  • 6, 8, 10, 12, 14, 16, 18 rue de la Barre
  • 1 rue des Marronniers.

Conditions d'accès

Communicable

Conditions d'utilisation

Domaine public. Le réutilisateur mentionnera le nom de l'auteur ainsi que le lieu de conservation du document sous la forme suivante : « Auteur Archives municipales de Lyon, cote ».

Langue des unités documentaires

Français et latin.

Documents séparés

37II/53 (îlot 60 sud), 37II/54/B (îlot 61), 37II/54/C (îlots 62 et 63) et 37II/55/B (îlot 65) : feuilles représentant sous forme de plan les parcelles détaillées dans ce cahier.
37II/VOL/20 : supplément.