Cote/Cotes extrêmes
Date
Importance matérielle
Origine
Biographie ou Histoire
Michel Pionchon est un architecte français né le 15 septembre 1915 dans le 3e arrondissement de Lyon et décédé le 20 octobre 1995 à Reyrieux dans l'Ain. Il est le dernier fils de Claudius Pionchon, constructeur mécanicien, dirigeant de la société des Engrenages Pionchon, qui a une rue à son nom dans le 3e arrondissement de Lyon où son entreprise était implantée.
Il se marie à Andrée Moulin, architecte DPLG comme lui, en 1939. Ils travaillent en association et ont six enfants : Mariette, Catherine décédée à 2 ans, François, Catherine, Pierre et Claire.
Il réalise ses études à l'Ecole régionale d'architecture de Lyon, dépendant de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts, entre le 10 juillet 1934 et le 18 novembre 1941 (matricule 9771, 179e promotion), date à laquelle il est diplômé. Ses études se sont déroulées dans l'atelier dirigé par Tony Garnier puis par Pierre Bourdeix.
En réalisant des opérations à Lyon dès la Seconde Guerre mondiale et ce jusqu'en 1984, comme le laissent penser ses archives, Michel Pionchon fait partie des premiers architectes DPLG reconnus de la région lyonnaise.
Durant cette période, il travaille en association avec sa femme, Andrée, et l'architecte DPLG Emile Agniel.
D'après les documents conservés, ils implantent leur cabinet à trois endroits différents : au 20 rue Terme à Lyon 1er, puis au 24 rue du commandant Faurax à Lyon 6e et enfin à proximité de la maison familiale, au 3 rue Tarentaise à Caluire-et-Cuire.
S'il est bien implanté dans la région lyonnaise, Michel Pionchon réalise aussi des opérations en dehors de la métropole, de Bourg-en-Bresse, en passant par Pontarlier et Lons-le-Saunier, et jusqu'à Rouen. Toutefois, la majorité de son travail semble avoir été produit au sein de la région Rhône-Alpes.
Pour ses affaires menées à Lyon, plusieurs tendances se dégagent.
Si l'on dénombre pas moins de 46 commanditaires différents, les commandes de logements collectifs sont nombreuses et constituent les affaires les plus importantes de l'architecte. On peut notamment citer les opérations HLM Ouest Croix-Rousse, Parc des Battières I et II, HLM Maurice-Bellemain, résidence Le Bouquet II, la Clairière ou encore le Serbie.
Une opération d'envergure se distingue clairement des autres : il s'agit de la réalisation de la cité de Grange-Rouge dans le quartier des Etats-Unis (8e arrondissement) sur une quinzaine d'années entre les années 1950 et la décennie 1960. Cette vaste opération d'urbanisme voit la construction d'une dizaine d'immeubles de logements collectifs par l'architecte, dont 3 possèdent des commerces et en particulier un « Supeco », qui serait le premier supermarché de l'agglomération lyonnaise, de nombreux garages, un centre médico-social, une maison des jeunes et de la culture et un foyer pour jeunes travailleurs.
Michel Pionchon s'inscrit dans la mouvance des architectes de la Reconstruction, conséquence majeure de la Seconde Guerre mondiale. Lui et sa femme ont ainsi fait leur demande d'agrément auprès du Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme pour obtenir le titre « d'architecte de la Reconstruction » (numéro 4207 pour Michel Pionchon et 4206 pour Andrée Pionchon). Ces demandes semblent avoir été infructueuses puisque l'agrément n'a pas été conservé.
La Reconstruction est une période charnière qui voit l'Etat financer la construction de nouveaux logements qui sont attribués par la suite aux propriétaires ayant perdu leur bien immobilier, en échange de leurs indemnités de guerre. Cela permet d'évaluer les besoins en logements de chaque ville sinistrée de manière assez précise. C'est également l'occasion de renforcer juridiquement le statut des logements sociaux en plafonnant les loyers en 1948 et en créant les habitations à loyer modéré (HLM) l'année suivante, lesquelles remplacent les habitations à bon marché.
L'architecture de la Reconstruction, et son style MRU, laisse rapidement la place au modèle corbuséen des grands ensembles à partir de la fin des années 1950. Ceux-ci se caractérisent par la réalisation de plusieurs bâtiments isolés, sous formes de barres et de tours, construit sur un plan de masse présentant une unité de conception. C'est donc une unité d'habitat, comportant de plusieurs centaines à plusieurs milliers de logements, relativement autonome grâce à la présence d'équipements collectifs (écoles, commerces, centre social), construite dans un laps de temps assez court et financée en partie par l'Etat.
Les grands ensembles ont permis un large accès au confort moderne (eau courante chaude et froide, chauffage central, équipements sanitaires, ascenseur, etc.) pour les ouvriers des banlieues ouvrières, les habitants de logements insalubres, les rapatriés d'Algérie ou encore la main-d'oeuvre des grandes industries. Il y avait en 1946 en France moins de 500 000 logements sociaux, alors que trente ans plus tard, on en dénombrait près de 3 millions, dont un tiers sous forme de grands ensembles.
De très nombreuses procédures techniques ou financières sont utilisées pour construire vite et en très grande quantité. Elles servent souvent d'ailleurs à désigner les bâtiments ou quartiers construits à l'époque : Secteur industrialisé, LOPOFA (LOgements POpulaires FAmiliaux), Logecos (LOGements ÉCOnomiques et familiaux), LEN (Logements économiques normalisés), l'opération « Million », l'opération « Économie de main-d'oeuvre ». Pendant 20 ans, on estime à 300 000 le nombre de logements construits ainsi par an, alors qu'au début des années 1950, on ne produisait que 10 000 logements chaque année.
Ces premières cités, construites dans l'urgence pour répondre à la demande pressante de logements, se dégradent souvent très vite : l'isolation phonique et thermique est parfois inexistante et les constructions s'abîment avant même que tous les équipements ne soient terminés. Dès la décennie suivante, une circulaire ministérielle du 21 mars 1973 abandonne la construction des grands ensembles, et en 1977 la loi Barre fait passer l'aide gouvernementale de la construction collective vers le logement individuel. Dans les années 1980, ce modèle est décrié et progressivement rendu responsable de tous les maux de l'époque (exclusion, criminalité, pauvreté et chômage) par les médias. Ainsi, en 1982, l'émission de télévision « Droit de Réponse » pose même la question de « Faut-il raser les grands ensembles ? ». L'année qui suit, les premières tours des Minguettes, à Vénissieux, sont détruites.
Michel Pionchon s'inscrit dans le courant des grands ensembles et du logement collectif. « A l'échelle du Grand Lyon, le logement collectif représente aujourd'hui près de 85% des logements ». L'agglomération est constellée de vastes grands ensembles dont les plus connus sont Bron-Parilly (2607 logements, 1954-1959, sous la direction de Pierre Bourdeix), la Duchère (6000 logements, 1959-1972 , sous la direction de François-Régis Cottin), les Minguettes à Vénissieux (10000 logements, 1968-1974, sous la direction d'Eugène Baudoin, René Bornarel et Franck Grimal), Champvert (2600 logements sous la direction de Charles Delfante et René Gagès), Montessuy à Caluire-et-Cuire (1500 logements, 1965-1972, sous la direction de René Gagès et Gabriel Roche) ou encore Montmein à Oullins (1000 logements, de 1965 aux années 1970, sous la direction de René Gagès et Gabriel Roche). Michel Pionchon prend directement part à la construction de plus de 500 logements dans le quartier des Etats-Unis (sur 3300 logements, réalisés avec Joseph Baconnier et Emile Agniel).
Néanmoins, il ne faut pas oublier ses autres réalisations architecturales au service de l'administration (le siège social de la Société Lyonnaise d'HLM), d'entreprises (l'usine de la Société Vaisoise de construction métallique et de chaudronnerie), d'établissements de crédit (l'agence de la Société de crédit mobilier industriel SOVAC), d'établissements d'enseignement (l'U.E.R des sciences odontologiques) ou bien de particuliers.
Il a également travaillé pour sa famille, surtout au début de sa carrière, où il a réaménagé plusieurs appartements de ses proches ainsi que l'entreprise familiale des Engrenages Pionchon.
En outre, on recense quelques projets qui ne sont pas allés à leur terme. Par exemple, celui du Ministère des Armées qui voulait réaliser un cercle-mess et deux immeubles dans le 7e arrondissement avant de se retirer, ou encore le projet d'immeubles de La Buire dans le 8e arrondissement qui n'a pas vu le jour car le terrain fut réaffecté à une autre construction.
Michel Pionchon arrête sa carrière au milieu des années 1980. Son fils François, architecte également, a travaillé à son service comme salarié pendant ses études mais n'a pas repris le cabinet de Caluire-et-Cuire.
Histoire de la conservation
Les archives de Michel Pionchon l'ont suivi dans ses différents cabinets.
D'après le témoignage de François Pionchon, « pendant toute la période intense de reconstruction les dossiers étaient posés par terre en piles, ou certains dans des rayonnages. Leur production était rapide et augmentait en volume au fil des règles et complications techniques et administratives sans qu'il n'y ait le temps d'y mettre de l'ordre. Les calques étaient pendus dans des armoires [...] et lorsque ces meubles étaient pleins, et les affaires terminées, leurs calques étaient mis en rouleau dans du papier kraft et posés sur des rayonnages. Lors du transfert du cabinet rue Tarentaise, les dossiers ont été alignés sans classement sur des rayonnages, et par terre dans un vaste garage, tandis que les calques en rouleaux étaient insérés à l'horizontale dans une ossature de treillis soudés. Il n'était pas possible [de mettre] le temps et l'argent nécessaire à un classement, [donc] après un classement sommaire par nom d'affaire des dossiers [à même le sol], mon père en élimina une certaine partie qui a été déversée à la chaufferie de Gerland, [...] 30% au moins. Le garage devenant mon local professionnel, ces dossiers ont été ensuite mis dans des caisses [et des] cartons numérotés et [inscrites] sur un livret. Ces caisses ont passé deux ans sous une tente, puis encore quelques années dans d'anciens chenils, [...] avant d'être réinstallées 18 ans plus tard dans un entresol sec au 40bis rue Tramassac d'où elles sont ressorties pour occuper les premiers rayons des archives municipales qui venaient d'ouvrir. Les calques [...] [eux] avaient [...] été mis dans des emballages d'un film plastique soudé et installés dans un grenier au sec. Ils ont aussi rejoint la rue Tramassac avant de venir aux archives municipales.»
En 2005, les trois quarts du fonds sont conservés aux AML, tandis que le dernier quart est entré aux archives en 2008.
Modalités d'entrées
Le fonds a fait l'objet d'une intention de don en 2004, puis d'un don en 2005. La convention a été signée le 6 juin 2005 par François Pionchon, au nom et avec l'accord de ses frères et soeurs.
Les archives sont ensuite entrées dans le service par accroissements successifs : en juin et octobre 2005, puis en 2008.
Présentation du contenu
Le fonds est divisé en trois sous-fonds : opérations lyonnaises, opérations réalisées dans le Rhône, opérations réalisées dans les autres départements.
La première partie concerne les opérations de Michel Pionchon à Lyon. Ces dossiers ont été classés par arrondissement car il a opéré dans chacun d'eux.
Le plan se divise en 11 sous-parties : une pour chacun des neuf arrondissements et deux qui mêlent deux arrondissements entre eux (3e et 6e arrondissements ; 6e et 4e arrondissements). Lorsque deux arrondissements se mêlent, le choix a été fait de placer l'arrondissement le plus concerné par le fonds en 1er (dans « 6e et 4e arrondissements » le 6e est placé en premier suivant cette logique).
Chaque sous-partie contient des affaires classées par ordre chronologique, et chaque affaire correspond à une ou plusieurs cotes.
Ce sous-fonds est particulièrement remarquable pour comprendre l'histoire des grands ensembles à Lyon. Il intéressera en premier lieu les architectes, géographes et historiens qui mènent des recherches sur la conception de l'urbanisme et de l'architecture, sur l'habitat urbain, sur les logements collectifs et sur le secteur de la construction durant la période de la Reconstruction, dans une perspective régionale ou nationale.
Il est intéressant pour ceux qui s'interrogent sur le rapport entre maître d'oeuvre et maître d'ouvrage, et de quelles manières on passe de l'idée à la commande puis à la réalisation et l'entretien des réalisations.
Il est avantageux pour ceux qui s'intéressent aux entreprises, notamment dans les domaines du marketing, de la finance, de l'administration (phénomène des groupements d'entreprises) et dans une moindre mesure, de l'emploi de la main-d'oeuvre étrangère dans le secteur de la construction.
Il peut avoir un intérêt pour l'histoire sociale à travers l'étude des populations qui habitent ces logements collectifs entre 1960 et 1980, ou bien l'étude des constructions culturelles et sociales (foyer pour jeunes travailleurs, maisons des jeunes, centre médico-social, institut médico-éducatif).
Il concerne aussi l'histoire économique locale si l'on étudie l'implantation des commerces ou leur variété. Notons ainsi le dossier de construction du premier supermarché de Lyon.
Ce sous-fonds peut satisfaire toute personne qui recherche des représentations d'architectes en quantité et sous différentes formes (croquis, esquisses, plans) ; ainsi que les personnes qui recherchent des informations sur la construction de leur lieu de vie.
La deuxième partie du fonds concerne les réalisations de Michel Pionchon dans le Rhône, à savoir Bron, Caluire, Chasselay, Fontaines-sur-Saône, Oullins, Sainte-Foy-lès-Lyon.
Enfin la dernière partie du fonds comprend les travaux réalisés dans les départements de l'Ain, du Doubs et du Jura.
Évaluation, tris et éliminations, sort final
Le fonds Pionchon, conformément aux instructions de tri ajoutées par le donateur en 2010, a fait l'objet d'un premier bordereau d'élimination (numéro 2015/14) en 2015. A cette occasion, seuls des doublons et les formulaires vierges ont été éliminés (1.2 mètres linéaires).
A l'occasion de son classement en 2020, le premier sous-fonds a fait l'objet de très nombreuses éliminations du fait de la quantité importante de doublons et documents à éliminer à l'issue de leur durée d'utilité administrative (5 ou 10 ans). Pour ce faire, les critères de sélection se sont inspirés du tableau de gestion validé par la commission pour les archives d'architecture, d'urbanisme et du paysage de Midi-Pyrénées.
138 boîtes (16.22 mètres linéaires sur 20.55) ont été éliminées après validation par le donateur. Les rouleaux de plans correspondant aux affaires seront éliminés eux aussi puisqu'ils sont déjà présents dans les dossiers dans des formats plus accessibles pour les lecteurs. De même, il a été décidé d'éliminer une maquette à cause de son très mauvais état et du peu d'informations supplémentaires qu'elle apporte au fonds.
La documentation des entreprises, lorsqu'elle était en quantité trop importante, a fait l'objet d'un tri. Il a été décidé de conserver en priorité la documentation des entreprises de l'agglomération lyonnaise, mais ce choix n'a pas été suivi strictement ; ainsi lorsqu'il était matériellement possible de le faire, toute la documentation a été conservée.
Accroissements
Le fonds est clos.
Mode de classement
Les dossiers de Michel Pionchon sont classés selon un plan de classement géographique (Lyon, autres communes du Rhône, autres départements).
Comme ces archives sont sérielles, les cotes suivent toutes le même classement interne inspiré du tableau de gestion de février 2011. On y retrouve toujours un ou plusieurs dossiers parmi les catégories suivantes, dans cet ordre et en général avec les informations suivantes :
Conditions d'accès
L'ensemble du fonds est entièrement communicable.
Communicable
Conditions d'utilisation
La reproduction à usage privé est autorisée.
Les reproductions à des fins de publication ou de présentation publique, sous quelque forme qu'elles soient demandées, sont soumises à l'autorisation du donateur et ne peuvent se faire que sous réserve du respect du droit moral de l'auteur.
Le donateur autorise l'exposition et la publication de documents par les Archives municipales de Lyon (catalogues d'exposition, instruments de recherche, site internet) après en avoir été informé au préalable.
Langue des unités documentaires
Caractéristiques matérielles et contraintes techniques
L'essentiel du fonds se présente sur support papier, parfois sur papier pelure (fragile).
Les documents figurés sont en très grande quantité et se présentent sous la forme de plans, croquis, esquisses, calques ou photographies.
Les photographies sont toutes en noir et blanc et de petit format (10x15cm).
L'essentiel des plans et calques contenus dans les dossiers est en bon état.
Existence et lieu de conservation des originaux
Le fonds est conservé aux AML.
Existence et lieu de conservation de copies
Il n'existe pas de copies connues.
Documents en relation
a) Autorisations d'urbanisme et permis de construire
344W/1466 (1942)
344W/1473, 1475, 1478, (1943)
344W/1484, 1492, 1664 (1944)
344W/1511, 1514, 1522, 1530 (1946)
344W/1536, 1538, 1552, 1561, 1572 (1947)
344W/1613-1614, 1618-1619, 1621, 1642, 1648, 1650 (1949)
344W/1509 (1945-1948)
344W/1553 (1946-1949)
344W/1597 (1947-1973)
344W/1649 (1949-1951)
344W/1654 (1949-1954)
b) Ecoles professionnelles
848 WP/8-9, Société d'enseignement professionnel du Rhône (1966-1969)
c) Loisirs, structures d'animation, MJC
1613WP/22, Construction d'une maison de jeunes, dans le quartier des Etats-Unis (1958-1960)
d) Ecole nationale des Beaux-Arts
2210W/20, Inscription des élèves (1932-1943)
64 II, Marcel Salagnac (1935-1985)
118 II, François-régis Cottin (1890-1999)
207 II, Laurent Gros (1880-1973)
Jacques Rey (après 1960), collecté en septembre 2020
Jacques Blanc-Pottard (après 1960), collecté en septembre 2020
22 II, Jean-Marc Grange (1897-1977)
51 II, Jean Gabriel Mortamet (1962-1986)
73 II, Rostagnat (1855-1993)
111 II, 165 II, 264 II, Charles Delfante (1960-1990)
116 II, Agence d'architecte d'Alain Chomel (1900-2003)
4FI/5597, Lyon - Les Etats-Unis, vue aérienne (1970) 4FI/5598, Lyon - Fontaine des Etats-Unis (1960)
4FI/5599, Lyon - Jet d'eau du quartier des Etats-Unis (1960)
4FI/10286, Lyon - Les Etats-Unis, vue aérienne (1970)
3C/302, Emile Agniel, biographie (1977)
3C/349, René Gagès, biographie (1963)
Pour la passion d'une ville ; 20 mai au 9 octobre 2010 : rend hommage aux donateurs d'archives
1C/504005 Tony Garnier : l'artiste et l'architecte, 2019
Urbanisme (2C/401270) n°23 « L'urbanisme à Lyon » de Carine Lenfant, 1990, n°85 « Méthodes et moyens de la planification » de Jacques Foch, « Le plan d'aménagement et d'organisation générale » de Charles Delfante, « La reconstruction du centre » de Charles Delfante, « La restauration des vieux quartiers » de Franscisque Loizy, « Economie et armature urbaine de la région Rhône-Alpes » de Charles de Marliave, « Histoire et prospective » de Jean Labasse, « Le plan directeur du groupement d'urbanisme » de Guy Laurençon, 1964, n°222 « Lyon : l'axe rayonnant » de Bruno Suner, 1995 n°285 « Lyon et son après-guerre » de François Brégnac, 1995.
1C/5828, 0992-2059 (23), « Le quartier des Etats-Unis à Lyon : la fin du purgatoire ? », Françoise Berthet, 1993.
L'urbanisation, toxique ou bienfaisante pour notre santé ? (oct. 2018) [https://www.sondekla.com/user/event/groups/130/event/replay] Laboratoire d'innovations enraciné : fabrication d'un quartier (sept.2018) [https://www.sondekla.com/user/event/groups/130/event/replay]
Playlist de 11 podcasts sur Tony Garnier [https://www.sondekla.com/user/event/groups/197/event/replay]
2592 W 56, Préfecture de la région Rhône-Alpes Secrétariat général pour les affaires régionales (SGAR) (1973-1988)
888 W 1-143, Préfecture du Rhône Comité départemental des HLM (1937-1977)
1339 W 8, 76, 81, Préfecture de région, administration générale (1962-1980)
1557 W 2, Préfecture du Rhône - Secrétariat général adjoint (1974-1979)
1654 W 22-23, 33, 50-51, 86, Préfecture de la région Rhône-Alpes - Secrétariat général pour les affaires régionales (SGAR) (1980-1982)
1887 W 20, Préfecture de la région Rhône-Alpes - Secrétariat général pour les affaires régionales (SGAR) (1977-1982)
1933 W 2, 10, Préfecture du Rhône - Secrétariat général (1973)
1949 W 26, Préfecture du Rhône - Secrétariat général (1976)
1961 W 4, Préfecture du Rhône - Secrétariat général (1977-1979)
3856 W 201-205, Préfecture du Rhône - Secrétariat général (1963-1974)
4300 W 1-14, Préfecture de région, mission générale (1960-1969)
14 FI 1-5, Henrard Roger, photographe (1949-1970)
20 DEM 1-59, Préfecture du Rhône - Services de la préfecture (1940-1964)
317 W 1-815, Ministère de la reconstruction et de l'urbanisme (MRU) - Centre de règlement de Lyon (1945-1965)
428 W 1-313, Préfecture du Rhône - Services de la préfecture (1946-1967)
673 W1-5, Ministère de la reconstruction et de l'urbanisme (MRU) - Délégation départementale du Rhône (1945-1970)
1630 W 1-108, Ministère de la reconstruction et de l'urbanisme (MRU) - Centre de règlement de Lyon (1942-1976)
1639 W 1-13, Ministère de la reconstruction et de l'urbanisme (MRU) - Centre de règlement de Lyon (1945-1950)
1233 W, Préfecture du Rhône - Sociétés de HLM (1909-1980)
1265 W, Préfecture du Rhône - Office public de HLM de la communauté urbaine de Lyon (COURLY) à Saint-Priest (1956-1980)
1266 W, Préfecture du Rhône - Offices publics de HLM (1946-1980)
1268 W, Préfecture du Rhône - Offices publics de HLM de la communauté urbaine de Lyon (COURLY) à Villeurbanne, Chassieu et Vaulx-en-Velin (1967-1980)
1269 W, Préfecture du Rhône - Office public d'aménagement et de construction (OPAC) du Rhône, HLM (1962-1980)
1465 W, Préfecture du Rhône - Office public d'habitation à loyer modéré (OPHLM) et office public d'aménagement et de construction (OPAC) (1968-1982)
1505 W, Préfecture du Rhône - Office public des habitations à loyer modéré (OPHLM) et office public d'aménagement et de construction (OPAC) (1944-1982)
2252 W, Préfecture du Rhône - Habitat social (1954-1986)
2747 W, Préfecture du Rhône - Administration générale (1936-1989)
112 J, Coopérative et caisse de retraite l'Avenir (1919-1998)
73 J, Marc Bissuel (1940-1955)
84 J, Alain Chastel (1901-2000)
110 J, Marcel Salagnac (1940-1980)
113 J, Paul Bouteille (1959-1992)
125 J, 141 J, 142 J, 150 J, René Gagès (1956-1990)
126 J, Jean Cateland (1948-1976)
131 J, Paul Brulas (1901-2000)
171 J, Paul Feugier (1970-2000)
189 J, Yves et Henri Charbon (1890-1980)
192 J, Philippe Roux (1960-2005)
Fonds Eugène Claudius-Petit, 1907-1989 (538 AP)
Fonds de l'Institut Français d'architecture, albums d'expositions et d'étude, hors format, 1987-2004 (20130550/1-20130550/29)
Fonds de l'Institut Français d'architecture, dossiers d'organisation d'expositions, 1980-2005 (20130548/1-20130548/59)
Fonds de l'Institut Français d'architecture, affiches d'expositions, 1982-2006 (20130549/1-20130549/94)
Fonds des Ministères chargés des Travaux publics, de l'Urbanisme et l'Équipement : archives et documentation, 1886-1987 (19900614/1-19900614/40, 19900616/1-19900616/18, 19910583/1-19910583/13)
Fonds Ministères chargés de la Reconstruction puis de la Construction ; cabinet des ministres. Courrier départ à la signature du ministre ou de membres du cabinet, 1944-1968 (19770820/1-19770820/247)
Fonds Ministère de l'Équipement ; Sous-direction économie, technique et qualité de la construction. Archives relatives aux missions et au fonctionnement de la sous-direction économie, technique et qualité de la construction, 1973-1996 (19970271/1-19970271/27)
Fonds des chantiers d'expérience du ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, 1944-1958 (19771080/1-19771080/67)
Fonds du chantier expérimental de la cité Rotterdam à Strasbourg, 1950-1955 (19771081/1-19771081/14, 19790651/1-19790651/2, 19771125/13-19771125/14)
Fonds de l'Institut parisien de recherche en architecture, urbanisme et société (IPRAUS - développement), 1808-2003 (20120418/1-20120418/257)
Fonds de l'Agrément des architectes de la Reconstruction, 1941-1965 (19771065/1-19771065/261, 19771065/105/1-19771065/105/2, 19771065/116/1-19771065/116/2)
Fonds des Ministères chargés de la Reconstruction et de l'Urbanisme, puis de la Construction, puis de l'Équipement ; Direction de l'aménagement foncier et de l'urbanisme. Dossiers particuliers et généraux sur l'urbanisme opérationnel, 1950-1982 (19830638/1-19830638/67)
N°63, la photothèque du ministère de l'Urbanisme et de la Reconstruction (1944-1971)
Société Académique d'architecture de Lyon (SAAL)
Société Française des Architectes
Centre d'archives d'architecture du XXe siècle
Ordre des architectes
Bibliographie
ABRAM Joseph, L'architecture moderne en France. tome 2. Du chaos à la croissance, 1940-1966, Paris, 1999 (1C/9668).
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BEAUFORT Jacques, Vingt siècles d'architecture à Lyon (et dans le Grand Lyon) - Des aqueducs romains au quartier de la Confluence, Saint-Julien-Molin-Molette, 2009 (1C/503659)
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BRUN Yves, René Gagès, 40 ans d'architecture à Lyon [Bande dessinée], Lyon, 2018.
COTTIN François-Régis, Les dynasties d'architectes, Paris, 2013 (1C/9411/SAL).
DE BURE Gilles, Architecture contemporaine, Paris, 2015.
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