43II/1-43II/4
Cote/Cotes extrêmes
Date
Importance matérielle
Caractéristiques physiques
Origine
Biographie ou Histoire
La famille de Lacroix-Laval témoigne d'une ascension exemplaire à l'époque moderne, consacrée par une position sociopolitique prestigieuse à l'orée de la Troisième République.
Originaire de Mouliherne en Anjou, une branche de la famille marchande Boussin dite Lacroix, encore quasi inconnue, se fixe à Lyon, plaque tournante du négoce européen, dans la seconde moitié du XVIe siècle.
Son intégration à la dynamique et puissante bourgeoisie négociante lyonnaise se réalise en trois générations. A la fin du règne de Louis XIV, la notabilité de la famille est reconnue : Léonard Lacroix appartient à la bourgeoisie marchande la plus en vue du vieux Lyon, tandis que son frère puiné, également appelé Léonard, chapelain du roi en 1699, obtient la charge prestigieuse et rémunératrice de grand obéancier de la collégiale Saint-Just de Lyon.
Les deux générations suivantes confirment cet ancrage solide au sein du patriciat lyonnais. Jean Lacroix, marchand, devient trésorier de France au bureau des finances de Lyon et entre dans le cercle étroit des magistrats et notabilités de la ville. Son fils Jean Lacroix de Laval (mort en 1764), conseiller à la Cour des monnaies de Lyon, se fait construire un hôtel particulier rue Neuve de la Charité (actuel Musée des tissus et arts décoratifs), tandis que son fils aîné, Pierre Philippe Anne (1744-1793), exerce l'office de chevalier d'honneur auprès de la même cour, jusqu'à la réforme Maupeou de 1771. Il est envoyé à l'échafaud en 1793 pendant la Terreur.
L'exaltation du martyr de Pierre Philippe Anne dans la mémoire familiale cristallise l'engagement légitimiste de la famille et sa vocation en faveur d'un catholicisme militant et intransigeant. Ce sont les deux vecteurs de l'ancrage indéfectible des Lacroix au sein d'une société revenue au pouvoir avec Louis XVIII. Cette fidélité est récompensée sous Charles X par la nomination du fils du guillotiné, Jean de Lacroix-Laval (1782-1860), dans la fonction de maire de Lyon en février 1826, puis par son élection à la députation du Rhône l'année suivante. C'est sous son mandat de les rues de Lyon sont pavées et que l'école de la Martinière est inaugurée. Ce sont les « trois glorieuses » (27 au 29 juillet 1830) qui l'éloignent du pouvoir.
Son fils Louis, zélateur d'un catholicisme romain traditionnel, est fait comte romain par le pape Pie IX en 1873, tandis que son fils Rémy sert dans les zouaves pontificaux en 1868.
L'alliance de Rémy de Lacroix-Laval avec Cécile de Noailles, fille du comte Alfred de Noailles et Marie de Beaumont du Repaire, en 1877, consacre définitivement l'intégration à la fine fleur de l'aristocratie française. Les mariés ont quatre enfants parmi lesquels Maurice contracte une union en 1911 avec Thérèse de La Rivoire de La Tourette, fille du marquis de La Tourette, conseiller général de l'Ardèche, et petite-fille d'un député au Corps législatif.
La pression fiscale croissante pesant sur l'important patrimoine foncier familial, conduit Rémy de Lacroix-Laval à vendre le château et domaine d'Orliénas, en 1901. Il s'éteint en 1921 après avoir participé à la guerre de 1870-1871 et à la Première Guerre mondiale.
Son deuxième fils, Maurice, devient directeur de banque. Dans les années 1920, il multiplie les investissements dans les opérations spéculatives souvent hasardeuses aux colonies, tant en Afrique qu'au Extrême-Orient. Ses entreprises tournent mal et il laisse une succession délicate qui conduit ses héritiers à vendre partiellement la terre de Saint-Aubin-de-Locquenay (Sarthe).
Le frère de Maurice, Alexis (1885-1944), demeure célibataire et conduit la restauration du château de Noailles (entre 1930 et 1935) et met en valeur le patrimoine forestier de Montivers et de Saint-Bonnet-le-Froid. Héritier universel de son oncle Alexis II de Noailles en 1929, Alexis de Lacroix-Laval se consacre au relèvement du berceau de sa famille maternelle : il classe les archives de Noailles, conduit et fait effectuer des recherches historiques (par l'abbé Marret, curé de Noailles), rédige des généalogies et enrichit une collection d'oeuvres d'art. Il décède de maladie pendant la Seconde Guerre mondiale.
C'est son neveu, Christian de Lacroix-Laval, marié à Yvonne des Georges, qui hérite de ses biens.
Histoire de la conservation
Depuis 1975, le fonds est conservé aux AML. Auparavant, elles étaient conservées par chaque acheteur jusqu'à la vente de ses biens, avant d'être sans doute conservées au château de Lacroix-Laval à Marcy-l'Etoile. On suppose que la famille les a transmises à l'université catholique de Lyon à une date inconnue, avant que cette dernière n'en fasse don elle-même à la ville de Lyon.
Modalités d'entrées
Modalités d'entrée incertaines. On suppose que le fonds a été donné par l'université catholique de Lyon en 1975.
Présentation du contenu
Le fonds Lacroix-Laval est très majoritairement composé d'actes notariés retraçant les achats, ventes et pensions des différents particuliers qui se disputent les terres situées autour de Marcy-l'Etoile entre le XIVe et le XVIIIe siècle.
On trouve plus rarement des extraits de requêtes ou des témoignages lorsqu'un contentieux éclate autour d'un héritage, et encore plus rarement des testaments. Quelques brouillons ou notes faisant état des terres à un moment précis sont également présents.
Quelques documents datent du XIV-XVe et XVIIIe siècles, mais la majorité d'entre eux a été produite au cours des XVIe et XVIIe siècles.
Ces archives concernent un espace compris entre :
- Marcy-l'Etoile et l'actuel Parc Départemental de Lacroix-Laval au Nord,
- Le Rizoud et Pollionnay à l'Ouest,
- Le Quincieux et Sainte-Consorce au Sud,
- le ruisseau de Méginant, l'espace autour de l'actuel chemin du Cornatel entre Tassin et Charbonnières-les-Bains à l'Est.
Il est question dans ce fonds des familles de Balme (ou De Balme), Dulin, Duquincieu, Risoud, Desève (ou De Sève), Noally, De Langes et de Laval, Grollier, De Villars, Badel, Delorme, Lenfant, Rolin, Constantin, Depolecinge (ou Depollessinge), Novel, Laurencin, Gros, Justet, Tisseur, Séverat, Desvignes, Delacroix (ou De la Croix) et Boussin.
Quelques documents mentionnent les églises collégiales de Saint-Paul et Saint-Just à Lyon ainsi que le grand couvent des Carmes des Terreaux.
C'est un fonds qui intéressera aussi bien les historiens travaillant sur les localités de l'Ouest Lyonnais ou s'intéressant aux notables de la région, que les généalogistes. Les érudits locaux et les amateurs de paléographie y trouveront également leur compte.
Évaluation, tris et éliminations, sort final
Aucune élimination n'a été pratiquée.
L'ensemble des pièces est conservé à des fins historiques.
Accroissements
Le fonds est clos.
Mode de classement
Les documents sont numérotés à la pièce et classés par ordre chronologique.
Conditions d'accès
Communicable
Librement communicable.
Conditions d'utilisation
Les documents peuvent être librement reproduits. La reproduction est soumise à autorisation pour tout usage public ou à caractère commercial. Les documents reliés, fragiles ou de grands formats (supérieur au format A3) ne peuvent être photocopiés.
Langue des unités documentaires
Caractéristiques matérielles et contraintes techniques
Les archives du fonds sont rédigées sur du papier ou du parchemin selon l'époque.
Les formats varient en général selon le siècle : plus le document est ancien, plus le document est grand.
Une partie du fonds est restaurée, soit une dizaine de documents, tandis que quatre autres doivent encore l'être.
L'essentiel du fonds est en bon état de conservation mais une manipulation délicate s'impose.
Autre instrument de recherche
Le présent inventaire analytique constitue le seul instrument de recherche.
Existence et lieu de conservation des originaux
Le fonds est conservé aux Archives municipales de Lyon.
Existence et lieu de conservation de copies
Il n'existe pas de copies connues.
Documents en relation
- 3GG/112, églises collégiales de Saint-Just, Saint-Paul et Saint-Laurent (1670-1785)
- 32J, fonds de l'érudit et collectionneur William Poidebard (1334-1960)
- 44J, fonds de la famille Chaponay (XIIIe-XXe siècles)
- 80J, fonds de la famille Lacroix-Laval (XVe s.-2002)
- 106J, fonds de l'érudit Ferdinand Frécon (XIXe siècle)
- E-Familles 1-2397, Titres féodaux, titres de familles (1309-1790)
- 81J, fonds des comtes de Lacroix-Laval, de Noailles et de Beaumont (1409-1979)
- 111AP, fonds des familles de Noailles, de Beaumont et de Grossoles de Flamarens (XIIIe-XIXe siècles)
Bibliographie
- GIBIAT Samuel, DAINVILLE-BARBICHE Ségolène, Inventaire des archives des familles de Noailles, de Lacroix-Laval, de Beaumont et de Grossolles de Flamarens (XIIIe siècle-1979), répertoires numériques détaillés, Tulle, 2009.
- OLLON Michel, Sous-série 44J. Fonds de la famille de Chaponay. Répertoire numérique détaillé, Lyon, 2002.
- BAYARD Françoise, Vivre à Lyon sous l'Ancien Régime, Paris, 1997.
- BENOIT Bruno, Vingt-quatre maires de Lyon pour deux siècles d'histoire, Lyon, 1994.
- LOMBARD-DEAUX Christiane, Typologie des seigneuries en Lyonnais et Beaujolais aux XVIIe et XVIIIe siècles, Thèse sous la dir. de Jean-Pierre Gutton, Université Lumière Lyon 2, 2004.
- MICHON Léonard, Armorial général de nos seigneurs les présidents au bureau des finances de la généralité de Lyon, Lyon, 1903.
- PALLASSE Maurice, La sénéchaussée et siège présidial de Lyon pendant les guerres de Religion : essai sur l'évolution de l'administration royale en province au XVIe siècle, Lyon, 1943.
- PELISSIER Catherine, La vie privée des notables lyonnais, XIXe siècle, Lyon, 2001.
- SALOMON Emile, Les châteaux historiques du Lyonnais et Beaujolais, Lyon, 1936.
- TRICOU Jean, Armorial et répertoire lyonnais, Paris, 1965-1976.
- VALOUS Guy de, Le patriciat lyonnais aux XIIIe et XIVe siècles, Paris, 1973.
- VARAX Paul (de), Généalogie des Rivérieulx. Leur descendance par les femmes, leurs fiefs et seigneuries. Les ascendants de Gabriel de Rivérieulx de Varax et de Félicie de Lacroix-Laval. Leur descendance, Lyon, 1899.
Mots clés lieux
Mots clés producteurs
Mots clés typologiques
Cote/Cotes extrêmes
Date
Présentation du contenu
50. 1569, 22 octobre. Nicolas de Langes, Antoine Dulin, Geroin Dulin (frère d'Antoine). Colonges, Chault au Mont d'Or, Saint-Cyr, Saint-Didier, Cornatel (Marcy). Nicolas de Langes cède à Antoine Dulin une "maison haute, moyenne et basse consistant en maison, grange, tenailles, étable, cour et jardin [...] et les appartenances situées à Colonges", une rente au "mas de la Chault" "estoit toute justice haute, moyenne et basse sur tous les tenanciers", une rente "tant dudit lieu de Colonges, que Saint-Cyr et Saint-Didier". En échange, Dulin lui remet la grange de Cornatel composée de "maison, cour, étable, colombier, jardin, barges, vignes, prés, terres, buissons, bois, herbages et pâturages, cours d'eau, rivières et étangs et... ».
51. 1569, 15 novembre. Nicolas de Langes (seigneur de Langes et de Laval), Antoine Dulin. Cornatel, Chault au Mont d'Or, Rocconges. Contrat entre le sire de Langes et Antoine Dulin pour que ce dernier exploite/achète une grange à Cornatel (paroisse de Marcy), un mas à Chault au Mont d'Or et un autre bien dans la paroisse de Rocconges.
52. 1570, mai. Claude Noally, Novel. Marcy-le-Loup. Contrat de louage entre Claude Noally et M. Novel, laboureur.
53. 1542-1544, 1558, 1569, 1571. Monsieur Dulin. Cornatel. Inventaire des titres remis par M.Dulin, probablement à Claude Noally.
54. 1571, 14 mai. André Rolin (laboureur), François Gros (marchand). Marcy-le-Loup, Chassiniollant (Marcy), Pympia (Marcy). André Rolin vend à François Gros des prés et terres situés à Marcy au territoire de Chassiniollant et une terre située au territoire de la Pympia à Marcy.
55. 1571, 17 octobre. Etienne Reymond (fils de), Jean Reymond dit l'abbé (laboureur), François Gros. Marcy-le-Loup. François Gros achète la moitié d'une ferme à Etienne Reymond, que ce dernier peut racheter.
56. 1571, 20 novembre. François Gros, Etienne Rolin (laboureur), Jean Tisseur (laboureur). Marcy-le-Loup, Chambellin (Marcy), Chassevillant (Marcy). Etienne Rolin a vendu à Jean Tisseur deux prés à Chambellin (Marcy), un pré et bois "au fond de Chambellin" (Marcy), une vigne à Chambellin (Marcy), et un bois et pré à Chassevillant (Marcy).
57. 1571. André Rolin (laboureur), François Gros (clerc). Marcy-le-Loup. François Gros achète un pré et ses deux vaches, une terre et son bois, arrérage des fermes, à André Rolin.
58. 1572, 6 janvier. Claude Vincent dit du Barust (laboureur), François Gros. Lentilly, Marcy-le-Loup, De Vent (Marcy). Claude Vincent vend à François Gros une terre située à Marcy et appelée De Vent.
59. 1572, 28 février. André Rolin (laboureur), François Gros (clerc). Marcy-le-Loup. François Gros achète un moulin à Marcy et une terre au "pré l'abbé" (Marcy) à André Rolin.
60. 1572, 10 avril. Nicolas de Langes, le frère d'Antoine Dulin. Cornatel, Colonges (territoire de Chault au Mont d'Or). Le frère d'Antoine Dulin valide le contrat que son frère a passé avec le sire de Langes en 1569 : "suite à l'échange de ses biens [...] à Cornatel, paroisse de Marcy, une maison allodiale juridiction à Colonges sur le territoire du mas de la Chault au Mont D'Or".
61. 1572, 10 octobre. Etienne et André Rollin (frères laboureurs), François Gros, Jean de la Farge ("écuyer seigneur du lieu de la Farge"). Deplyne/Deplayne (Sainte-Consorce). Rappel plusieurs échanges. Au final, François Gros rachète un pré à Deplyne/Deplayne (Sainte-Consorce).
62. 1572, 23 octobre. François Gros, Antoine et Barthélémy Rollin. Marcy-le-Loup, Pympia (Marcy). François Gros échange/cède à Antoine Rollin une terre aux Pympya (de Marcy) contre une grange et un pré (à Marcy).
63. 1572, 11 décembre. Etienne et André Rolin (laboureurs), Didier Ferrat (couturier), baron de Pollionay, Jean Tisseur, Antoine Jurat (laboureur), François Gros/Gres (notaire). Marcy-le-Loup, Pollionay, Garenne (Marcy). « par eux vendu à vil prix ». François Gros/Gres achète prés, terres et bois à Marcy (Garenne).
64. 1573, 27 avril. Benoit Justet dit Rollin (mari de), Pernette Rollin, Benoit Rollin (fils et héritier de), Georges Rollin (laboureur), François Gros. Marcy-le-Loup, Pré Rollin (Marcy). Les Rollin vendent à François Gros une terre au "Pré Rollin" à Marcy.
65. 1573, 23 juin. Floryer Novel (laboureur), Benoit Novel (fils de Floryer), Jean Rissoud (laboureur), Yves de Ballarin (chevalier seigneur et baron de Pollionay, Rontalon et Veissieux). Marcy-le-Loup, Pollionay, "Haberraulx" (Marcy). Les Novel vendent à Rissoud un pré et une terre situés à "Haberraulx" (Marcy) le 2 mars 1567. Jean Rissoud les vend ensuite au baron Yves de Ballarin.
66. 1574, 15 janvier, 10 janvier 1572. Thomas Balme (La Balme ou Balmet), Hélène Janet (son épouse), Hélène Séverat (nièce d'Hélène Janet), Jeanne et Benoîte Balme (soeurs de Thomas). Marcy-le-Loup. Testament de Thomas Balme. Plusieurs membres de la famille sont cités. Hélène Séverat hérite de sa tante, qui avait elle-même hérité de son époux Thomas Balme.
67. 1574, 2 novembre. François Gros (marchand, receveur général des tailles royales de Sainte-Consorce et Marcy), Antoine Rollin (fils de), Barthélémy Rollin (laboureur). Marcy-le-Loup. Il est question de vente, tailles, moulin et rivière.
68. 1575, 1 janvier. Nicolas de Langes, Jean Marthini (laboureur). Marcy-le-Loup. Achat d'un bois par le sire de Langes et de Laval auprès de Jean Marthini.
69. 1575, 8 janvier. Jean Mathieu (laboureur), Nicolas de Langes (seigneur de Langes et Laval). Marcy-le-Loup, Les Roches (Marcy). Nicolas de Langes achète au laboureur un bois aux Roches (Marcy).
70. 1575, 19 janvier. Pierre Dausserre (juge ordinaire civil et criminel des terres, seigneuries et juridictions de messieurs les & chanoines et chapeliers de l'église collégiale st Just de Lyon et de la juricdiction de Monchosson), Antoine Rolin (héritier de), Barthélémy Rolin (laboureur), François Gros. Marcy-le-Loup, La Forêt (Marcy). Antoine Rolin vend un bois situé au territoire de la Forêt à Marcy à François Gros.
71. 1575, 25 janvier. Floris du Trouchy, François Gros. Sainte-Consorce, Marcy-le-Loup, La Forêt (Marcy). François Gros achète un bois au lieu-dit La Forêt (Marcy). Les vendeurs peuvent le racheter pendant un an.
72. 1575, 28 janvier. Nicolas de Langes, Jean Marthini. Marcy-le-Loup. Achat d'un bois par le sire de Langes et de Laval auprès de Jean Marthini.
73. 1575, 9 février. Antoine Rolin (laboureur), François Gros. Marcy-le-Loup. Rollin vend à François Gros un pré et un bois à Marcy. Rolin peut le racheter pendant un an.
74. 1575, 10 février. Nicolas de Langes, Gilbert/Philibert Rossy. Marcy-le-Loup. Il n'y a rien dans le document, seulement un intitulé au verso "Vente pour noble et sage monsieur Nicolas de Langes sire dudit lieu et de Laval, contre Gilbert Rossy et dame B& Sa femme le 10 février 1575" et une partie de phrase au recto : "Claude garde de Marcy en forêt confesse avoir eu et reçu".
75. 1575, 10 février. Philibert Roussiet et Jane Bernard (mariés), George Viancy, Nicolas de Langes. Tassin, Marcy-le-Loup, Méginant (Marcy), Cornatel (Marcy), Lichière (Marcy). Les mariés vendent à Nicolas de Langes pour rembourser leurs dettes envers George Viancy. Ils vendent un pré et une terre du "terroir de Méginant en la grange appelée Cornatel" et un bois "au terroir de la Lichière à Marcy".
76. 1575, 23 février. Jean Runyère, Antoine Brossard (laboureur), Nicolas de Langes. Méginant (Tassin). Nicolas de Langes achète à Runyère et Brossard un "tènement de pré, bois ensemble joints" situé à Méginant (Tassin).
77. 1575, 23 février. Nicolas de Langes, Jean Reynier, Antoine Brossard. Marcy-le-Loup, Tassin. Vente en faveur du sire de Langes par Jean Reynier et Antoine Brossard. Mentions de "bois" et "prés".
78. 1575. Nicolas de Langes, Philibert Roussy. Marcy-le-Loup, Cornatel, Tassin. Vente de Philibert Roussy pour Nicolas de Langes. Mention de la "grange de Cornatel", "prés", "bois".
79. 1576, 28 février. Claude Noally, Nicolas de Langes. Marcy-le-Loup. Acte notarié entre le sire de Langes et Claude Noally. Lecture difficile.
80. 1576, 28 juillet. Nicaise de Combes et Jean Bergeron (laboureurs), Nicolas de Langes. Tassin, Méginant (Tassin). Nicolas de Langes achète aux laboureurs un pré et bois à Méginant (Tassin).
81. 1578, 3 janvier. Antoine Rolyn (laboureur et fils de), Antoine Rolyn, François Grez/Groz (clerc), George Rulyn, héritiers de Thomas Balme. Marcy-le-Loup, Les Brosses (Marcy), Pré du moulin (Marcy). Antoine Rolyn vend à François Grez/Gros : terre, bois et fermages situés aux "Brosses" (territoire de Marcy) et des fermages au "Pré du Moulin" (Marcy).
82. 1578, 4 novembre. Antoine Rolet (laboureur), Simon Rolet (son fils), Antoinette Rajon (fille de), Claude Rajon (laboureur), Nicolas de Langes (seigneur, lieutenant général de la sénéchaussée et siège présidial de Lyon), Marguerite Serlat. Saint Didier au Mont d'Or, Tassin, Les Benetieres (Tassin), Mejenard (Charbonnières). Simon Rolet et Antoinette Rajon vendent à Nicolas, seigneur de Langes et de Laval, une terre de la paroisse de Tassin (territoire "Les Benetieres), et un pré et bois à Charbonnières (territoire "Mejenard"). Ils vendent aussi à Marguerite Serlat des terres à St Didier au Mont d'Or.
83. 1580, 6 août. Louise Grollier/Groller (femme de Nicolas de Langes), François Gros. Marcy-le-Loup, Sainte-Consorce, Ballancy/Vallancy, Larny. François Gros vend à la dame de Langes la grange neuve de Marcy-le-Loup et ses autres possessions à Marcy, Sainte-Consorce, Ballancy/Vallancy, Larny. Mention « d'arrerage desdites fermes ».
84. 1580, 29 septembre. Pierre Badel (laboureur), Jean Tisseur (marchand). Sainte-Consorce, Pollionay, Flachard/Flachat (Sainte-Consorce). Pierre Badel vend à Jean Tisseur un pré et une terre à Sainte-Consorce au lieu-dit de Flachard.
85. [après 1580]. Pierre Badel. Sainte-Consorce, Marcy-le-Loup. « Dénombrement des fonds et héritages que furent de feu Pierre Badel de Sainte-Consorce ». Lecture difficile.
86. 1583, 10 juin. Louise Grollier, François Gros . Marcy-le-Loup. Redéfinition de la rente du contrat d'août 1580. Explique que François Gros pouvait racheter sa ferme pendant 3 ans.
87. 1584, 23 novembre. Antoine Jeraud et Pierre Jeraud (frères laboureurs), Nicolas de Langes. Saint-Genis-les-Ollières, Charbonnières-les-Bains, Méginant (Charbonnières). Nicolas de Langes achète aux laboureurs un pré à Méginant (Charbonnières).
88. 1585, 18 avril. Barthélémy Bernaud/Bernand (laboureur), Nicolas de Langes (seigneur de Laval, Langes). Tassin, Méginant (Tassin). Barthélémy Bernand vend à Nicolas de Langes un pré et un bois à Méginant (Tassin), puis deux bois à Méginant ou aux "Lischiens" (Tassin).
89. 1585, 22 août. Pierre Badel, Louise Grollier (femme de), Nicolas de Langes (seigneur de Langes et de Laval, conseiller du roi, lieutenant général de la sénéchaussée de Lyon), François Gros, André Bayard (marchand). Pré Flachat (Sainte-Consorce), territoire des Badel (Sainte-Consorce). Louise Grollier achète le "pré Flachat" (Sainte-Consorce), et une terre au territoire des Badel (Sainte-Consorce) à Pierre Badel.
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La pièce 58 a été restaurée en interne en 2020 (nettoyage et comblement).