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Biographie ou Histoire
"Raymond Barre, né le 12 avril 1924 à Saint-Denis (La Réunion) et mort le 25 août 2007 à Paris, est un économiste, universitaire et homme d'État français. (...) Le 19 novembre 1954, Raymond Barre épouse Eva Hegedűs (1920-2017), qu'il a rencontrée à Tunis. (...)
Raymond Barre se fait élire député de la quatrième circonscription de Lyon lors des législatives de 19813. Apparenté au groupe centriste, il est constamment réélu jusqu'en 2002. Il reprend également ses cours à Sciences Po.
À la demande insistante de Jacques Chirac, il brigue le mandat de maire de Lyon contre Michel Noir aux élections municipales de 1995, et obtient en échange la promesse d'un G7 dans la ville. Il ambitionne de faire de Lyon « le cœur du Grand Sud-Est européen » tout en s'engageant à ne pas augmenter les impôts de plus de 3 %. La liste qu'il conduit l'emporte au second tour, le 18 juin 1995, avec 47,5 % des voix. (...) Il est élu maire par le nouveau conseil municipal le 25 juin 1995.
Son engagement financier le pousse à préférer des lignes de tramways aux projets de métro, et à réduire diverses activités au service des familles. Il lance l'idée de la refonte du quartier de la Confluence, qu'il souhaite confier à Ricardo Bofill, mais la complexité des expropriations et les règles des appels d'offres l'obligent à laisser ce projet à son successeur. Fin avril 1997, est inauguré le prolongement de la ligne D de Gorge de Loup à Gare de Vaise.
Sur le plan culturel, il conduit la rénovation et la mise à la disposition des artistes des Subsistances, ex intendance militaire. Il fait également inscrire en 1998 le Vieux Lyon au patrimoine de l'humanité, grâce à une action intensive menée par Régis Neyret.
Au niveau de la COURLY, Raymond Barre instaure une politique d'attributions des vice-présidences aux divers groupes, en vue de plus larges consensus.
Du 15 au 17 juin 1996, il accueille le G7.
Dès le début de son mandat de maire, il annonce qu'il n'effectuera qu'un mandat à la tête de la ville. Le socialiste Gérard Collomb lui succède à la suite des élections municipales de 2001. Raymond Barre se retire de la vie politique l'année suivante, ne briguant pas un nouveau mandat de député aux élections législatives de 2002" (source : Wikipédia).
Cette exposition de 2007 présente des événements survenus au cours du mandat de Raymond Barre entre 1995 et 2001, dont le G7.
Modalités d'entrées
Versement de la Communication externe le 6/09/2019.
Présentation du contenu
Exposition sur panneaux présentée à l'Hôtel de ville de Lyon en hommage à Raymond Barre, maire de Lyon entre 1995 et 2001, à la suite de son décès le 25/08/2007. Les photographies sont issues du fonds de la communication interne et externe, pour l'essentiel des diapositives.
Du fait du format des originaux, la qualité des agrandissements est assez médiocre.
Évaluation, tris et éliminations, sort final
Les originaux ont été détruits après la numérisation, car leur support n'est pas pérenne.
Mode de classement
Dans l'ordre initial de l'exposition, par événement et lieu.
Conditions d'accès
NC Pièce jointe
Conditions d'utilisation
Caractéristiques matérielles et contraintes techniques
Existence et lieu de conservation des originaux
Les impressions sur carton-plume ne sont pas destinées à être conservées : elles ont été éliminées en octobre 2023.
Existence et lieu de conservation de copies
Documents en relation
Archives municipales de Lyon
Bibliographie
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Fonctions
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Dimensions
Biographie ou Histoire
"Lyon a une longue expérience de l'industrie chimique et pharmaceutique dont témoignent aussi les bien les entreprises installées de longue date, telles qu'Aventis (né de la fusion de Rhône Poulenc et de l'allemand Hoescht), Merial, spécialisé dans la santé animale suite aux recherches du groupe Mérieux dans la médecine vétérinaire, Aventis-Pasteur dans le domaine de la vaccination, Boiron dans le domaine de l'homéopathie. Cette concentration dans le domaine a également attiré des entreprises étrangères à la région comme des secteurs du groupe chimique de la Ruhr, Bayer AG qui, juste avant la date du reportage, a racheté un pan d'Aventis dans le domaine de la chimie agricole pour créer Bayer CropScience, évoqué dans le reportage.
Ce tissu industriel, favorisé par l'expérience du Groupe Mérieux dans le domaine de l'industrie pharmaceutique dès la fin du XIXe siècle, renforcé par les liens entre chimie organique et industrie textile, complété par les dérivés de la pétrochimie après l'installation de Feyzin dans les années 1960, constitue un secteur à haute valeur ajoutée et pourvoyeur d'emplois aux confins de la recherche fondamentale et de la recherche appliquée.
Pendant le mandat de Raymond Barre à la tête de la mairie de Lyon (1995-2001), une volonté de capitaliser cette expérience s'est développée. De là est né, dans le domaine des biotechnologies, un forum des sciences de la vie appelé BioVision. Ce Forum Mondial des Sciences de la Vie a pour objectif de faire dialoguer des responsables des entreprises du secteur, des scientifiques, des politiques et des experts d'organisations d'ONG, d'organismes internationaux comme l'OMS ou l'UNICEF, des représentants de patients, des personnalités de la société civile. Lors de la première édition en 1999, le forum avait accueilli 1200 participants et il y en a eu 2000 lors de l'édition de 2001.
À l'occasion de la troisième édition de ce forum qui se déroule tous les deux ans, le reportage donne, en 2003, la parole au docteur Jean-Yves Bonnefoy pour expliquer le rôle historique de la place lyonnaise dans les sciences de la vie et par son poids dans le domaine des brevets pris dans le secteur.
La carrière de Jean-Yves Bonnefoy, docteur en immunologie de l'université Claude Bernard de Lyon, symbolise bien les enjeux financiers et économiques de ce secteur industriel. Après avoir suivi le Senior Management Programme de la London Business School, il a été en charge du département d'immunologie de l'Institut de Recherche biomédicale du groupe Glaxo Wellcome de Genève puis a dirigé le Centre d'immunologie du Groupe Pierre FABRE à Saint-Julien en Genevois avant d'être directeur du Canceropôle de Lyon, fonction qu'il occupe au moment de l'interview. Le Canceropôle est d'ailleurs une autre manifestation de la volonté du Grand Lyon de peser dans le domaine de la santé et des biotechnologies.
Deux ans plus tard, Jean-Yves Bonnefoy est devenu directeur de la recherche de Transgène, société bio-pharmaceutique, installée à Strasbourg qui conçoit et développe des vaccins thérapeutiques et des produits d'immunothérapie" (source : Jean-Luc Pinol, https://fresques.ina.fr/rhone-alpes/fiche-media/Rhonal00140/biovision-les-industries-de-biotechnologies-lyonnaises.html).
Présentation du contenu
Raymond Barre avec plusieurs participants, dont 2 sont identifiés : J. Niedel à gauche et H. Termeer à droite.
Conditions d'accès
NC Pièce jointe (Communicabilité vérifiée)
Conditions d'utilisation
Caractéristiques matérielles et contraintes techniques
La photographie est de qualité médiocre.
Existence et lieu de conservation de copies
Ce document a été numérisé et est consultable en pièce jointe.
Mots clés matières
Mots clés personnes