Nommées des habitants de Lyon dans les paroisses du Lyonnais (1493).

Nommées - ou " Possessions situées et assizes en la paroisse et dyemerie de Veyse (dîmerie de Vaise), appartenans aux manans et habitans de Lion, escriptes et confinées par nous Loys Tézé et Antoine Meygret" etc - Depuis " la porte de Pierre-Scise jusques à l'ostel de Durand Tavernier, par la grant charrière tendant de Lion en Veyse, tant du quartier de la rivière de Saonne que de la montagne, " (de Fouvrières) etc. - Katherin Amyot tient " une maison, jardinet perrière, de laquelle maison et jardin, sans la perrière, il a de louage 4 frans ; assis du quartier de la montagne, jouxte le pré du chastel de Pierre-Scise, " etc.(folio 1) - Jean Dumont est propriétaire du ténement des Deux-Amants ;(folio 1 verso) - Humbert Aigue possède : " du quartier de ladite montagne, une maison, pré et grange, de laquelle maison, sans la grange, il a de louage 4 fr. et demy. " Le dit Aigue a de plus, " du quartier de Saonne et au devant de sa dite maison, un sauzey (une saulaie) bien peuplée de sauzes, contenant en longueur quatre vingtz pas, et en largeur dix pas, jouxte la rivière de Saonne et le sauzey commun, au droit des Observantins (c'est-à-dire du ténement de Notre-Dame des Anges des Frères-Mineurs de l'Observance) et le ténement de l'ospital des Deux-Amans, " etc. ; (folio 1 verso) - les Frères-Mineurs ou Cordeliers du couvent de l'Observance possèdent le ténement de l'hôpital des Deux-Amants, " du costé de Saonne, jouxte le jardin de Jehan de Ruebarbe, devers la bize et le sauzey dudit Aigue, devers le vent, ung chemin entre deux ; " (folio 2 verso) - Petit-Jean Ruebarbe, " de la banque de Médicis, " a, du côté de la Saône, deux piedz (pies ou parcelles) de jardin, contiguës, ainsi qu'il vient d'être dit, à l'hôpital des Deux-Amants. " Et en paie de pension, d'une chacune pie, un escu d'or à Loys Trellie, marchant de Saint-Polsain " (Pourçain) ; (folio 2 verso) - celui-ci tient du côté de la Saône, une maison haute et basse et la " teneur de quatre piedz (pies) en jardin ; de quoy il a 15 francs de louage par an, de Angèle, marchant florentin ; "(folio 3 verso) - Roboand ou Roboam, " le peyntre, filliastre " de Drouet Chocard, pâtissier, tient, du côté de la Saône, deux pies de jardin, " jouxte le jardin de Henri Chocard, pâtissier, soubz la pension de 2 francs par an, deue audit Trellie ; "(folio 4) - Guyot Vachard, l'hôte du Griffon, a, du côté de la Saône, une maison haute et basse, un " beau " jardin et un colombier, etc. ;(folio 4 verso) - Philippe Besson, peintre, tient, sur la même ligne, environ trois hommes de vigne, " jouxte la maison et jardin du dit Vachard, une rue entre deux, devers le vent, " etc. Depuis la maison de Durand Tavernier, par la grande rue de Vaise jusqu'au " portal et rieu de Chavanay, et dudit portal en Bellecourt : " (folio 4 verso) - Jean Buatier jouit de 30 gros de pension sur la vigne de Claude Perricaud, " assise en la Terre-Vieille ; " (folio 6) - les héritiers de Amye Sala, qui ne sont autres que Pierre et Jean Sala frères, tiennent, " du quartier du soir : une maison haulte et basse ; trois maisons basses pour estables ; deux corps de maisons haultes, moyennes et basses : une grant grange et ung grant pré, contenant quarante cinq hommes ou environ, jouxte ledit rieu de Chavanay, ledit portal, " etc. L'ensemble de ces bâtiments est loué 100 livres par an.(folio 6 verso) - Depuis Bellecour jusqu'au château de Pierre-Scize par le chemin de Terre-Vieille : les frères Sala tiennent, " devers le soir dudit chemyn, une grant terre bien abituée de noyers, en bon fondz, creygnant la nyerla (?) quant elle advient ; contenant douze asnées de senallie (semaille), sauf de plus, et environ deux asnées de semailhe en hermage, jouxte le chemyn tendant de Veyse à Saint-Just de Lion, devers le soir, et jouxte ledit chemyn de Terre-Vieille, devers le matin, " etc.(folio 6 verso) - Depuis " le chemyn tendant de Veyse à la fontaine de Lave-Brayes, et depuys ladite fontaine au lieu appelé les Couchettes et Gorge-de-Loup, " etc.(folio 9 verso) - Guillaume Baronnat, Claude Guerrier, François Sève et beaucoup d'autres bourgeois de Lyon possèdent des prés et des terres labourables dans cette partie de la banlieue de la ville, etc.(folio 9 verso) - Paroisse d'Ecully : - Jacques Dodieu y tient '' une terre appelée Champ-Vert, contenant quatorze bicherées, jouxte le chemin tendant de Lion à Saint-Just, " etc. ;(folio 17 verso) - Zanobis de Scarparia, Florentin, possède une vigne de quinze hommes, " jouxte le rieu des Arcz " (aqueducs romains qui se trouvent sur ce point) ;(folio 18) - Jean Le Viste, seigneur d'Arcy, possède un bois appelé le bois Saint-Just, d'une contenance d'environ quarante ânées de semaille, " jouxte le grant chemyn tendant de Lion à la Tour-de-Salvagnieu " (Salvagny), etc. ; (folio 20 verso) - Jean de Lyon " chartrier " de Roanne, tient deux bois ayant chacun une superficie de deux bicherées de terres. D'autres particuliers de Lyon ont aussi des bois dans ladite paroisse ; mais, à l'exception d'un bouquet de chênes de haute futaie, tous ces bois " ne se coupent que de douze en douze ans pour faire glasses et fagotz tant seulement, à cause de la stérilité des lieux où ilz sont situez et assis ; " (folio 27) -Jean Barbet, " canonnier du Roy, nostre sire, " jouit d'une redevance de plusieurs bichets de froment, sur des habitants de ladite paroisse, etc. Le présent cahier se termine par le résumé statistique, qu'on va lire, des biens possédés par les Lyonnais dans les deux paroisses de Vaise et d'Ecully : (folio 31, 32) - deux cent trente ânées de terres ; deux cent quarante deux hommes de vigne ; cent-quatre vingt quatorze hommes de prés ; quatre-vingt dix-sept anées de terres en bois ; dix-sept ânées de terre en hermage ou friche ; 220 livres 16 sous 6 deniers tournois en locations, " hors aulcunes maisons vacquans ; " trente-quatre ânées de froment en louages de moulins ; sept ânées d e vin de pension ; 32 livres 13 sous 9 deniers tournois de pension ; cinq dyètes d'huile, pareillement de pension.(folio 50 verso).

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