Cote/Cotes extrêmes
Date
Importance matérielle
Origine
Biographie ou Histoire
La société d'étude et d'histoire de Lyon rive gauche est fondée en 1921 par Albert Montfouilloux, conseiller juridique, dans le but d'étudier « l'histoire de Lyon, principalement sa partie située sur la rive gauche du Rhône » ; elle est déclarée à la préfecture l'année suivante. La société compte alors une soixantaine de membres tout au plus, ne possède aucun local, et produit irrégulièrement un modeste bulletin de liaison de quatre ou cinq pages. Peu active, elle patronne néanmoins la publication de la thèse de droit de Montfouilloux en 1929, Le plat pays Lyonnais-Dauphinois.
En 1952, plusieurs Lyonnais souhaitent célébrer le centième anniversaire du décret impérial rattachant la commune de la Guillotière à Lyon. Mais face au refus d'Édouard Herriot et de Laurent Bonnevay de soutenir le projet, c'est la société d'étude et d'histoire de Lyon rive gauche qui le reprend en main. Rejoints par le journaliste Louis Jasseron, Albert Montfouilloux et Joseph Bernard organisent une exposition consacrée à l'histoire de la rive gauche dans les locaux des papiers peints Germain (sis 88 grande rue de la Guillotière). Le succès de l'événement décide ses organisateurs à poursuivre leur activité. Ils se retrouvent ainsi l'année suivante afin de poser les nouvelles bases de la société. Les réunions se tiennent à l'hôtel du Chapeau Rouge jusqu'en 1957 puis à la brasserie de l'Étoile jusqu'en 1989, année où le changement de propriétaire les contraint à chercher un nouveau local qu'ils trouvent, l'année suivante, aux Archives départementales du Rhône.
Si la société rive gauche organise des conférences mensuelles et des sorties annuelles, elle se distingue des autres sociétés savantes par la pose de plaques commémoratives (Claude Farrère, Clair Tisseur, la mère Filloux, Charles Voisin, René Leriche, Pierre Pelloux, l'hôpital des passants, etc.), l'organisation d'expositions et de visites guidées urbaines, ou encore d'interventions ayant pour but de préserver des monuments menacés. C'est ainsi qu'en mai 1958, une cavalcade reprend le chemin suivi par le conseiller du roi Louis Tindo lorsqu'il délimita la frontière entre le Dauphiné et le mandement de Velin en 1479, en partant du parc de la Tête d'Or. En 1962, Louis Jasseron crée la revue Rive Gauche, nourrie par de nombreux contributeurs.
Après plusieurs décennies d'existence, de production et d'activités, la génération ayant fondée « la nouvelle rive gauche » n'est pas remplacée et ses membres deviennent moins nombreux. À sa dissolution en 2013, la société est absorbée par la société d'histoire de Lyon (SHL), anciennement société historique, archéologique et littéraire de Lyon (SHALL).
Pour plus d'informations sur l'histoire de la société, se reporter aux numéros 1 (mai 1962), 15 (décembre 1964) et 120 (mars 1992) de la revue Rive Gauche.
Modalités d'entrées
Don de Henri Hours, président de l'association, du 4 septembre 2013.
Présentation du contenu
Le fonds est découpé en cinq parties reflétant la vie et les activités de la société rive gauche :
De par son dynamisme et sa longévité, la société d'étude et d'histoire de Lyon rive gauche figure au premier plan des sociétés savantes lyonnaises. Elle fait partie des premiers acteurs ayant œuvré à la valorisation du patrimoine de la rive gauche de Lyon grâce à ses nombreuses conférences, recherches, expositions et autres actions commémoratives, mais aussi grâce aux articles publiés cinquante ans durant dans la revue Rive Gauche. Aujourd'hui encore, ce périodique constitue une référence et un passage quasi obligé pour toute recherche historique sur Lyon. C'est donc naturellement que les archives de la société viennent enrichir les fonds privés des Archives municipales de Lyon.
Si les archives relatives à l'administration de la société témoignent de son fonctionnement, de ses actions et de ses membres, sa principale richesse réside dans l'important ensemble de coupures de presse, dossiers documentaires, dossiers thématiques, photographies et cartes postales que renferme le fonds. En abordant des sujets variés ayant trait à la vie quotidienne, à l'actualité lyonnaise, à l'histoire de la ville et de la région, ou encore aux Lyonnais célèbres, il vient considérablement enrichir les dossiers documentaires conservés aux AML dans la sous-série 3C.
Évaluation, tris et éliminations, sort final
En 2013 :
En 2020 :
Accroissements
Le fonds est clos.
Conditions d'accès
Le fonds est communicable.
Il est cependant à noter que :
Communicable
Conditions d'utilisation
Il est accordé une autorisation de reproduction des documents (photographies et photocopies) à condition que ces reproductions restent à l'usage privé du demandeur, à titre de documents de travail, et ne fassent l'objet d'aucune présentation publique, exposition ou diffusion (publications, multimédias, pages mises en ligne) à l'exception des travaux de recherche universitaire. Le donateur délègue aux Archives municipales de Lyon le soin de statuer sur toute autre utilisation.
Langue des unités documentaires
Documents en relation
Archives municipales de Lyon
Société d'histoire de Lyon (SHL)
Documents séparés
La liste des ouvrages du fonds 251II ayant intégrés la bibliothèque des AML figure en pièce jointe de cet instrument de recherche.
Bibliographie
Archives municipales de Lyon
Grâce à un travail de dépouillement mené il y a quelques années, l'ensemble des articles composant la revue Rive Gauche sont référencés individuellement dans la base de données des AML.
Informations sur le traitement
Le fonds a fait l'objet d'un premier inventaire sommaire et classement lors de son arrivée en 2013. Les livres et revues qui n'étaient pas déjà présents dans la bibliothèque des AML et qui avaient une pertinence à l'être ont été extraits du fonds afin d'intégrer cette dernière. Au contraire, tous les ouvrages dont les AML possédaient déjà un ou plusieurs exemplaire(s) ou ne traitant pas de Lyon ont été restitués au donateur.
Le classement du fonds a été repris et terminé en 2020. Celui-ci contient une collection complète de la revue Rive Gauche, constituée de 203 numéros dont un hors-série parus de 1962 à 2012 et conservée sous les cotes 251II/65-251II/66. Les numéros 162, 174 et 200 proviennent du 2C/400998, collection lacunaire, afin de compléter celle du fonds 251II.
Le lecteur peut se demander pourquoi on trouve les archives de la société dans les première et deuxième parties du fonds, mais aussi pourquoi toute la documentation ne se trouve pas regroupée au même endroit. Lors de son pré-classement en 2013, certains dossiers documentaires et autres documents iconographiques ont été extraits des papiers des membres de l'association pour être rangés séparément. Par manque d'informations concernant l'identité de leur producteur et leur emplacement initial, il a été décidé de laisser ces documents au même endroit pour ne pas les replacer dans la mauvaise partie du fonds.
Cote/Cotes extrêmes
Date
Cote/Cotes extrêmes
Date
Cote/Cotes extrêmes
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Biographie ou Histoire
Cette documentation semble avoir été rassemblée par Albert Montfouilloux.
Présentation du contenu
Collection de coupures de presse extraites notamment de La Vie lyonnaise, Le Progrès, Le Nouveliste et classées en deux typologies :
L'ensemble de ces documents sont indexés dans une table alphabétique conservée sous la cote 251II/25.
Cote/Cotes extrêmes
Date
Présentation du contenu
Coupures de presse.
Table alphabétique.
Conditions d'accès
Communicable (Nouvelle communicabilité vérifiée)
Communicable.
Conditions d'utilisation
Les reproductions à usage privé sont autorisées.
Documents séparés
La table alphabétique concerne les cotes 251II/25 à 251II/35.
Notes
Les articles numéros A20 et A64 sont lacunaires.
Mots clés typologiques