Comptabilité communale (1597 - 1598). Pièces justificatives des comptes d'Antoine Larchier.

Comptabilité. - Pièces justificatives des comptes d'Antoine Larchier. - Paiement à Jean-Baptiste Ravot, avocat au Parlement de Paris, " ayant la charge des affaires de lad. ville aud. Paris " (p. 1) ; - à Antoine Rougier, " contrerolleur de la douane de Lyon ", des frais d'un voyage à Paris (p. 2) ; - à Barthélemy Thomé, secrétaire et greffier de la ville, en remboursement des dépenses faites en cour pour la ville (p. 3) ; - à Pierre Mathieu, docteur en droit, avocat, pour reste des frais du voyage qu'il a fait en Dauphiné pour représenter la ville " aux Estats qui estoient assemblés à Grenoble "(p. 4) ; - au même pour voyage à Villefranche et à Grenoble (p. 5) ; - à Dominique Dufour, solliciteur des procès et affaires de la ville (p. 6) ; - à Mathieu Martin, dit Adam, me peintre à Lyon, pour " les fuzées et aultres foeux artificiels qu'il a fournies à lad. ville pour le feu de joye de la paix qu'il a pleu à Dieu donner à ce royaulme " (p. 7) ; - au même pour le feu de joie fait le jour de la St-Jean-Baptiste (p. 8) ; - à Dominique Dufour pour " le vin dont il a esté faict présent au nom de lad. ville à monsr le maréchal de Birone (p. 9) ; - à André Jambe, " marchand espicier, pour l'achapt des confitures dont lad. ville a fait présent à monseigneur le maréchal de Biron " (p. 10 et 11) ; - à Dominique Dufour, pour le vin dont il a été fait présent " tant à monsr le général des Capucins, Monsieur le nonce du Pape, qu'à Monsieur l'archevesque de Vienne " (p.12) ; - à Etienne Rochon pour " l'achapt, emballage et voiture de dix balles fruicts venants de Marseille et envoyées à Paris pour présenter et bailler à plusieurs seigneurs de la court et du conseil du roy, en recommandation des affaires de ceste ville " (p. 13) ; - à Philibert Genoud, commis à l'exercice de voyer, " pour le foeu de joye qui a esté fait sur la rivière de Saosne le 9 juin 1598 " (p. 14) ; - à Estienne Regnauld, pour les flambeaux de cire blanche qu'il a fournis pour les feux de joie (p. 15) ; - à Pierre Mathieu, avocat en la sénéchaussée et siège présidial de Lyon, " pour recognoistre en partie les peynes et vacations qu'il a employé à inventer, ordonner et conduire les ouvrages des resjouissances publicques faites tant pour les foeux de joye de la paix dernièrement publiée, que pour honorer l'entrée de Madame de la Guiche, et aussi pour la taille des planches et frais des impressions faictes sur le discours des resjouissances et des causes d'icelles " (p. 16) ; - à dlle Marie de Guilliens, veuve de Pierre Bullioud, échevin, " pour la robe échevinalle qui debvoit être fournye aud. feu Bullioud, suivant ce qu'il est de bonne et louable coustume " (p. 17) ; - à Jean Cuzin et Zacharie Ratton, pour les bateaux qui leur ont été pris, " sur lesquels fust construict l'édifice destiné pour les foeux de joie de la paix " et estimation " par prudhommes " de ces bateaux (p.18 à 20) ; - à Jean Perrissin, me peintre, pour " ce qu'il a faict et fourny de son estat pour le jour de l'entrée de la nouvelle espouse de Monseigneur de la Guiche, gouverneur et lieutenant général pour le Roy " (p. 21) ; - à Pellegre Bourdet, me charpentier juré, pour travaux faits à l'occasion de la même entrée (p. 22) ; - à seize musiciens qui ont servi le jour de la même entrée (p. 23 et 24) ; - aux tambours et fifres, pour étrennes en considération " de la peyne qu'ils ont heue pour accompaigner la Compaignie des arquebousiers ", à l'occasion de la même entrée (p. 25) ; - à Louis Berthier, me orfèvre à Lyon, de la somme de mille écus d'or sol " pour payement d'une enseigne de pierreries pour faire présent à la nouvelle espouze de Monseigneur de la Guiche, lors de son entrée en ceste ville '' (p. 26 et 27) ; - à damlle Antoinette Guilliens, femme de noble André Corneille, consr du Roy et receveur des tailles du Lyonnais pour le louage d'une maison sise en rue Juine, prise pour loger M. de Vic (p. 28) ; - à Baptiste Picton, confiseur, pour la collation offerte en la maison seigneuriale de Vaise à la nouvelle épouse de Monseigneur de la Guiche, le jour de son entrée ; compte détaillé de la dépense (p. 29 et 30) ; - à Dominique Dufour, pour le vin fourni lors de collation faicte à l'entrée de Mme de la Guiche, et " aux religieux Capucins pour leur père général " (p. 31) ; - à Edouard Tallebard, charretier, " pour le louage d'une littyère menée par deux chevaulx avec ung homme, envoyée au devant de Madame de Vic, venant de Paris " (p. 33) ; - à Dominique Dufour, pour fourniture de vin " pour faire présent à Monsieur de Vic, conseiller du Roy en son conseil d'Estat, commissaire député par sa Majesté pour l'exécution du règlement des debtes de la ville " (p. 34) ; - à Dominique Dufour, pour fourniture de vin faite à Monsieur de Barraux, à messieurs les commissaires députés pour le fait des tailles, et à Madame de Vic (p. 35) ; - à Antoine Clément pour vin muscat envoyé " à la court pour faire présent à quelques seigneurs qui ont esté favorables à lad. ville des grandes et importantes affaires qu'elle a eues à lad. Court " (p. 36) ; - aux religieux Jacobins, pour aumones (p. 37) ; - aux religieuses de St-Claire, de Bourg-en-Bresse, natives de Lyon, qui ont été envoyées dud. lieu à l'occasion des troubles, " pour leur ayder à garnir et accommoder le logis qui leur a esté accordé en ceste ville pour s'y retirer en attendant " (p. 38) ; - aux Carmes de Lyon, pour aumônes (p. 39) ; - aux Capucins, aux Augustins, aux religieux de l'Observance, pour aumônes (p. 40 à 42) ; - aux religieux de l'Observance " disans leur couvent estre si paouvre et tellement nécessiteux, les aulmosnes si refroidies que les paouvres religieulx meurent de faim ", pour achat de blés (p. 43) ; - aux Minimes " en considération de leurs nécessités et des messes et autres services qu'ils ont célébré plus que de coustume en la chappelle de Saint-Roch, à l'occasion des accidents de contagion survenus la présente année ", (p. 44) ; - aux mêmes religieux, " pour aider à parachever l'ouvre et fabricque de leur clochier " (p. 46) ; - aux religieux du couvent de St-Bonaventure, pour aumônes, et " pour leur ayder à subvenir aux despences qu'il leur conviendra faire à l'occasion de la venue de Monsieur le général de l'ordre des Cordelliers qui doibt arriver bientôt aud. couvent, pour aller par devant le Roy "(p. 47) ; - aux mêmes religieux, pour aumônes (p. 48) ; - aux pères Capucins " pour employer en huile d'olyve pour leur provision de caresme " (p. 49).

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