Cote/Cotes extrêmes
Date
Importance matérielle
Origine
Modalités d'entrées
Versant ou donateur : Donateur inconnu
Type d'entrée : Inconnu
Présentation du contenu
Collection ouverte de plans de petits formats.
Date d'arrivée approximative : Sans date
Conditions d'utilisation
Existence et lieu de conservation de copies
La majorité de la collection a été numérisée et est consultable en ligne.
Documents en relation
Archives municipales de Lyon
Archives départementales du Rhône et de la Métropole de Lyon
1FI et 2FI : collection de cartes et plans de différents formats.
Notes
Notes communicabilité : Numérisé
Mots clés typologiques
Cote/Cotes extrêmes
Date
Importance matérielle
Caractéristiques physiques
Particularité physique
Dimensions
Biographie ou Histoire
Cette carte est probablement liée à un conflit de juridiction entre le présidial de Lyon et le parlement de Grenoble concernant le bourg de La Guillotière et le mandement de Béchevelin. Au Moyen-Age, le quartier au débouché du pont sur le Rhône portait le nom de Béchevelin et possédait une tour du même nom érigée en 1180, avant que le nom de la Guillotière ne s'impose.
Ce conflit est réglé en faveur de la ville de Lyon par un arrêt du Conseil d'État du 9 mars 1701 et la Guillotière est désormais reconnue comme un faubourg de Lyon. Pourtant, un nouveau conflit éclate en 1702 : la carte a donc été réalisée soit à l'issue de l'arrêt, soit lors du nouveau conflit.
À la suite du siège de Lyon par les armées de la Convention, en 1793, la commune de la Guillotière est rattachée au district de Vienne. Redevenue faubourg de Lyon trois ans plus tard, la Guillotière conserve sa propre municipalité jusqu'au 24 mars 1852, date à laquelle un décret la réunit à Lyon.
Présentation du contenu
Le plan, orienté à l'ouest (en haut), représente pour l'essentiel la rive gauche du Rhône, qui est alors un territoire rural ponctué de fermes, de domaines isolés et de quelques villages reliés par des chemins ruraux. Le dessin des champs et haies montre l'étendue des terres cultivables. L'ensemble est peu peuplé, car le fleuve n'est pas endigué et provoque régulièrement des crues importantes. Le bourg de la Guillotière se compose de quelques maisons le long d'une rue unique. On distingue également le domaine de la Part-Dieu et plus à l'est, les villages et domaines de la Tête d'or, la Ferrandière, Montchat, la Madeleine et Grange Rouge. Le mandement est délimité par les paroisses de Vaulx-en-Velin, Villeurbanne, Bron, Vénissieux et Pierre-Bénite. Seul un pont, à l'emplacement actuel du pont de la Guillotière, le relie à la presqu'île. Celle-ci est partiellement entourée de remparts nettement dessinés aunord au niveau de la Croix-Rousse. Les îlots d'habitation sont représentés par des hachures. Au premier plan figurent plusieurs reliefs, dont Saint-Just, Fourvière et Pierre-Scize.
Le titre figure en haut à gauche et rappelle l'arrêt de 1701, la légende en haut à gauche mentionne quelques lieux.
Le plan permet de mesurer l'évolution considérable de la rive gauche du Rhône depuis le XVIIIe siècle, avec l'extension de Lyon à l'est dans le quartier des Brotteaux par Morand, le développement de la Guillotière, l'industrialisation progressive, puis l'urbanisation galopante une fois le Rhône maîtrisé. Une partie de ces terrains appartient toujours aux Hospices civils de Lyon.
Mode de classement
Ce plan a été classé parmi le fonds général des cartes et plans de petits formats (3S).
Caractéristiques matérielles et contraintes techniques
Plan entoilé.
Existence et lieu de conservation de copies
Documents en relation
Archives municipales de Lyon
Archives départementales et de la Métropole de Lyon
Archives départementales de l'Isère
Bibliographie
Archives municipales de Lyon
Mots clés lieux
Mots clés matières
Mots clés personnes