Déplier tous les niveaux
Collection générale : 1C/503910-1C/504101
Monographies imprimées : tranche 2 : 500 000 à 599 999 : in quarto et petit in folio (A4)
Antoine Coysevox, 1640-1720
Identificateur de la ressource ISBN
le sculpteur du Grand siècle
Mention de responsabilité
Alexandre Maral, Valérie Carpentier-Vanhaverbeke ; avant-propos de Laurent Salomé,... ; préface de Geneviève Bresc-Bautier,... ; avec le concours de Christophe Fouin pour les photographies
Langue des unités documentaires
Lieu de publication, production et/ou distribution
Nom d’éditeur, producteur et/ou distributeur
Date de publication, production et/ou distribution
Type de présentation matérielle et importance matérielle
Dimensions et unité de dimensions
Notes sur la zone de la publication, production, distribution, etc.
Bibliogr. p. 543-555. Index
Notes sur la zone de l’identificateur de la ressource et des modalités d'acquisition
D'origine lyonnaise, Antoine Coysevox (1640-1720) s'installe à Paris en 1657 et commence alors un brillant parcours académique : professeur-adjoint dès 1676, il sera le premier sculpteur à diriger l'Académie royale de peinture et de sculpture en 1703. De Versaillesavec la décoration du salon de la Guerre, le bosquet de la Colonnade ou le parterre d'Eau à Marly, avec les célèbres statues équestres de la Renommée du roi, Coysevox construit sa carrière officielle sur un solide réseau relationnel, avec le soutien de Le Brun, Colbert et Hardouin-Mansart.
Sa sculpture se met au service du roi pour des effigies qui, à Paris (son émouvant Louis XIV agenouillé de Notre-Dame), Rennes ou Dijon, diffusent l'image d'un nouvel Alexandre. Sculpteur des ducs et pairs par ses nombreux monuments funéraires (dont l'illustre tombeau de Mazarin à l'Institut de France), il est aussi le portraitiste de la famille royale, d'artistes réputés (Coypel, Hardouin-Mansart, Le Brun) ou d'amis.
Qualifié de "Rigaud de la sculpture", il est reconnu de son vivant comme un génie en la matière. La virtuosité des boucles des perruques, la grande sensibilité du rendu des marques de rage et l'expression du caractère de chaque modèle : tout concourt à des portraits d'un grand naturel et pourtant intemporels. [Decitre]