Asile de l'Argentière (1924-1941) - Hospices civils de Lyon

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Cote/Cotes extrêmes

AR

Date

1924-1941

Importance matérielle

2,70 m.l.

Origine

Asile de l'Argentière

Biographie ou Histoire

En 1273, le noble Aymond de Coise est propriétaire d'un domaine à proximité des mines d'argent au lieu-dit L'Argentière sur le territoire de la commune d'Aveize dans le Rhône . Il souhaite dans son testament offrir une éducation à des jeunes filles nobles. Pour cela, il lègue sa fortune qui devra être investie dans la construction d'un couvent sur sa propriété. Le monastère des Bénédictines de Notre-Dame de Coise devient plus tard le Petit Séminaire de L'Argentière, créé en 1807 par le cardinal Fesch. Il est fermé en 1906, en exécution de la loi de séparation entre l'Eglise et l'Etat. Le département du Rhône récupère alors tous les locaux du Petit Séminaire. Il pense y établir un asile qui serait une sorte de succursale de l'asile des vieillards d'Albigny. Il fait édifier une habitation pour l'économe en 1912 mais doit interrompre ses projets à cause de la guerre. En 1916, le ministre de l'Intérieur ordonne l'utilisation des locaux pour l'hospitalisation des réfugiés des régions envahies pendant la guerre. L'établissement abrite alors près de 1000 hospitalisés. Il est fermé en 1925. Cette même année, à la suite d'un accord intervenu entre le préfet du Rhône, le président de la commission départementale et les Hospices civils de Lyon, et après approbation ministérielle, le maintien de l'asile de l'Argentière est décidé par les Hospices civils de Lyon. Les Hospices sont autorisés à en assurer la gestion et à y recevoir les vieillards, infirmes et incurables qu'ils ne peuvent hospitaliser, faute de place dans les autres établissements (1 L 4). Six cent vingt cinq lits sont installés en 1925 pour accueillir des vieillards, infirmes et incurables, hommes ou femmes. En 1939, le département reprend l'Asile pour en faire une annexe de l'hôpital du Vinatier, puis le vend après la guerre à une œuvre sociale. En 1942, l'établissement cesse ses activités puis devient en 1944 un hôpital militaire. Par la suite, il accueille des populations souffrant de pathologies multiples (tuberculeux, traumatisés crâniens), avant de devenir en 1980 le Centre médical de l'Argentière.Abbé Coin, Notice historique sur l'Argentière, Lyon, 1935, 50 p.1 L 4M. VARILLE, M. COLLY, J. RODERY, J.ROUSSET, R. RIZARD, Les Hospices civils de Lyon (542-1952), Lyon, Audin éditeur, 1953, p.103.

Histoire de la conservation

En l'absence de bordereau de versement, il est impossible aujourd'hui de connaître exactement la date et l'historique du versement de ce fonds au Service central des archives des HCL. Cependant, on peut supposer qu'il a été versé au moment de la fermeture de l'établissement en 1939.

Modalités d'entrées

Versement par les Hospices Civils de Lyon aux Archives municipales de Lyon. Les HCL restent propriétaires de leurs fonds et les AML en assurent la gestion (convention de gestion du 17 septembre 2007, valable pour une durée de 25 ans).

Présentation du contenu

Le volume du fonds est peu important (2,70 m.l.) et est composé pour l'essentiel de registres. Les documents classés en série K (Personnel), L (administration générale) et P (comptabilité de l'économat) donnent une vision assez précise de la gestion de l'établissement entre 1925 et 1941. Les inventaires mobiliers (série O) présentent un intérêt notable quant à la description des locaux et du matériel dont disposait l'établissement. Et malgré les lacunes présentées par le fonds, on peut encore noter l'intérêt ponctuel de certains documents comme ce « cahier des punitions » (1 L 3) infligées aux vieillards ayant enfreint le règlement ou encore le registre d'allocations versées aux bénéficiaires du « sou de poche » par la Ville de Lyon (1 M 1).

Accroissements

Fonds clos.

Mode de classement

Le fonds est classé en séries thématiques selon le cadre de classement des archives hospitalières du 11 mars 1968 (arrêté portant règlement des archives hospitalières).

Conditions d'accès

Le régime commun est la libre communicabilité des archives publiques. La loi du 15 juillet 2008 fixe des délais de communicabilité en considération des intérêts qu'elle entend protéger : vie privée, informations médicales& Les documents comportant des renseignements individuels à caractère médical sont communicables 25 ans à compter de la date du décès de l'intéressé, ou, si la date de décès n'est pas connue, 120 après la naissance. Les dossiers individuels de personnel ne sont communicables qu'au terme d'un délai de 50 ans après la date de clôture du dossier, voire 120 ans, à compter de la date de naissance de l'intéressé. Enfin, les registres et répertoires des entrées sont communicables 50 ans après leur clôture. Les registres des naissances et des décès, s'ils ne comportent pas de données médicales, peuvent être communiqués 50 ans à compter de leur clôture.

Conditions d'utilisation

La reproduction des documents est autorisée sous conditions. Toute réutilisation, notamment pour une publication, une exposition, une diffusion plus large, doit faire l'objet d'une demande de réutilisation des données publiques.

Langue des unités documentaires

Français

Autre instrument de recherche

Le lecteur peut se reporter aux autres instruments de recherche des archives des Hospices Civils de Lyon.

Existence et lieu de conservation des originaux

Archives municipales de Lyon

Documents en relation

Sources complémentaires : FRAC069123_AR_02

Bibliographie

Notes

Voir également la liste des administrateurs directeurs, directeurs-adjoints et économes de l'établissement : FRAC069123_AR_04

Mots clés titres

Cote/Cotes extrêmes

AR/P

Date

1925 - 1938

Cote/Cotes extrêmes

AR/1/P

Date

1925 - 1938

Cote/Cotes extrêmes

AR/1/P/5-AR/1/P/11

Date

1925 - 1938

1928 - 1929

Cote/Cotes extrêmes

AR/1/P/6

Date

1928-01-01-1929-12-31

Caractéristiques physiques

Registre

Conditions d'accès

Communicable