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Une affaire lyonnaise : la succession de l'abbé Couturier
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Extrait de : Chrétiens et sociétés [En ligne], 18 | 2011, mis en ligne le 17 juillet 2012.
Après le décès de l'abbé Paul Couturier, pionnier de l'œcuménisme spirituel, à Lyon en mars 1953, ses collaborateurs se divisent au sujet des nouvelles formes à donner à une œuvre si marquée par la personnalité de son fondateur. Tandis que Maurice Villain et Victor Carlhian souhaitent lui conserver son ancrage diocésain, les PP. Biot et Beaupère, dominicains, entendent privilégier quant à eux l'approche théologique. Deux foyers catholiques voués à l'œcuménisme se mettent donc parallèlement en place à Lyon : le dominicain Maurice-René Beaupère préside à la fondation du centre Saint-Irénée et le sulpicien Pierre Michalon, avec l'appui du cardinal Gerlier, prend la tête du Centre Unité chrétienne. De 1951 à 1955, l'étude des péripéties de cette succession renvoie à trois des traversant le catholicisme français de l'époque : le rôle respectif de la prière pour l'unité et du travail théologique dans l'émergence de l'œcuménisme en terrain catholique ; une certaine défiance du clergé séculier envers des religieux multipliant les initiatives aux avant-postes de l'Église de France ; la volonté lyonnaise de conserver à la primature des Gaules tout son rayonnement en évitant la récupération par Paris d'entreprises qu'elle revendiquait comme siennes.