Consulat : registre des actes.

Actes signalés dans l'inventaire sommaire du XIXe siècle (tome 1) :

Procès-verbal de visite des travaux de construction du nouveau quai du Rhône, dont la direction et l'inspection sont confiées aux sieurs de ville fils, ingénieur ordinaire du Roi, et de Rousserau, ce dernier en qualité d'adjoint; 27 janvier 1739 (folio 19) - instrution pour servir de supplément au devis du quai du Rhône, etc.(folio 20) - Somme de 12 500 livres payée à Antoine Degérando, ingénieur et architecte, pour la construction, dans l'enceinte de la boucherie des Terreaux, de deux puits avec leur pompe et d'un canal propre à conduire les eaux dans la Saône, « lesquels ouvrages le Consulat s'étoit engagé de faire faire aux frais de cette ville et communauté, par le contrat d'aliénation de l'emplacement où est construite la dite boucherie, passé (2 juin 1735) aux sieurs recteurs de l'hôpital général de la Charité et Aumône générale » etc.17 mars 1739 (folio 48) - Homologation des statuts et réglements des maîtres ouvriers en fer-blanc et en plomb, qui venaient d'être érigés en « corps, communauté et jurande » par lettres patentes du Roi.12 juin 1739 (folio 69) - Mandement de 6 000 livres au sieur Girardon, maître teinturier en soie, pour le dédommager des dépenses qu'il avait faites à l'occasion de « la recherche et de perfection des teintures pour parvenir à fournie de nouvelles et indispensables nuances dans les couleurs des soies, et qui ont été employées avec succès à la fabrication des étoffes riches » etc.12 juin 1739 (folio 71) - Ordonnace consulaire, qui arrête les dispositions à prendre pour la publication de la paix de Vienne.12 juin 1739 (folio 72) - Somme de 3 000 livres fournie aux directeurs de l'Académie royale de musique pour le remboursement des frais de réparations et d'agencemens de toutes sortes, qui avaient été exécutés dans la salle de spectacle, « au moyen de quoi toutes les dites réparations, en quoi qu'elles consistent, à la seule réserve des décorations et changemens, appartiendront en propriété à cette ville et communauté, sans aucune exception ni réserve, les dits sieurs entrepreneurs demeurant chargés de l'entretien de tout l'intérieur de la salle, sans aucune répétition ».16 juin 1739 (folio 77) - Devis et adjudication des travaux de rétablissement de la pyramide de la place des Jacobins, « qui a été demandé depuis longremps avec instance par les propriétaires des maisons qui sont aux environs, et par les principaux locataires de ce quartier, attendu que ce monument est un des plus anciens de cette ville ». - Conventions entre le Consulat et le nommé Fleury, habile jardinier de La Guillotière, pour l'entretien de la place Louis-le-Grand, à la décoration et aux embellissements de laquelle on avait mis la dernière main.4 août 1739 (folio 92) - Choix de Pierre Peyrichon, avocat au Parlement et aux Cours de Lyon, pour enseigner la science du droit dans la ville, en remplacement de Rouveyre de Létang, qui avait obtenu une chaire de professeur à l'université de Valence en Dauphiné.1 septembre 1739 (folio 103) - Pensions viagères constituées aux principaux acteurs et actrices de l'Académie royale de musique, qui auront servi pendant huit ans, sans interruption (pareille faveur avait été précédemment accordée, mais elle fut cette fois plus libéralement appliquée), et cela à la sollicitation des sieurs de Bergiron, de Romanan et Maillefert,ayant le privilége de cet établissement, qui n'avaient « rien négligé pour satisfaire aux différens goûts du public, soit par la quantité d'opéras qu'ils ont fait représenter, soit par le nombre et la diversité des habits, des machines et des décorations qu'ils ont fait faire, ce qui rend le spectacle l'un des plus brillants qu'il y ait encore eus en cette ville : ils ont fait venir, à grands frais, des acteurs de toutes les villes où il s'en est trouvé; la symphonie a toujours été composée de plus de trente instrumens de toute espèce, en sorte que les entrepreneurs se sont chargés de plus de cent cinquante personnes auxquelles ils payent des gages et appointemens très-considérables » etc.1 décembre 1739 (folio 130) - Dépense sur la publication de la paix (26 969 livres) 24 novembre 1739 - Traitement de 600 livres accordé à François Grenet, maître de musique de Paris, que le Consulat avait appelé à Lyon (Angélique Hullot était morte, et Gabrielle, sa soeur, ne pouvait plus enseigner que le clavecin), « où il a déjà donné des preuves de sa capacité, de ses talents et de son goùt, ce qui se trouve conforme à la réputation qu'il s'étoit axquise dans la capitale » pour y professer la musique, la prononciation et la « propreté du chant » aux écoliers des deux sexes qui voudront profiter de ses leçons, etc 1 décembre 1739 (folio 131) - Don de 3 000 livres à la fabrique de l'église Saint-Nizier, afin de contribuer aux réparations considérables et urgenter qu'il y fallait faire pour « la dureté et la décoration de la nef de la dite église, dont les voûtes étoient en danger d'ébouler » etc 10 décembre 1739 (folio 133) - Suppression de la rue Serpillière, mesure dont le Consulat avait reconnu la nécessité absolue pour la sûreté de l'Hôtel-de-Ville à la charge, néanmoins, par l'administration de l'établissement de faire construire « un réservoir et d'établir une fontaine à l'usage du public et pour faire abondamment de l'eau, en cas d'incendie, contre le nouveau bâtiment qui sera fait à l'entrée de la dite rue et à côté du portail de l'église » etc.29 décembre 1739 (folio 160) - Mandement de 1 000 livres à Basile Boachon, maître ouvrier en soie, pour l'indemniser des dépenses qu'il avait faites en cherchant « le secret de monter et faire travailler des métiers sans le secours du cantre et de la tireuse, de même qu'un velours frisé, répété par plusieurs dessuns differens et dons la légéreté et la délicatesse en établissent le prix à bien meilleur marché que ceux qui se fabriquent actuellement » 29 décembre 1739 (folio 160) - de 6 000 livres au chatitre de l'église collégiale de Notre-Dame de Fourvières, pour l'agrandissement de la chapelle qui est érigée sous le vocable de Notre-Dame, et pour contribuer à la décoration de leur église, attendu la dévotion singulière que les citoyens de cette ville ont marquée dans tous les temps pour cette chapelle, et le concours du monde qui y est attiré par les miracles qui y ont été faits par l'intercession de la sainte Vierge.29 décembre 1739 (folio 164) - de 10 000 livres aux recteurs de l'Hôtel-de-Ville, pour contribuer à « la décoration de la façade extérieure du nouveau bâtiment, suivant les plans qui ont été présentés et paraphés par le Consulat, attendu que les premiers plans qui avoient été faits étoient trop simples par rapport à la situation de l'entrée de dite ville, et du premier coup d'oeil de tous les étrangers qui y arrivent par le pont du Rhône ».29 décembre 1739 (folio 165) - de 1 500 livres à Marc II Cabry, sculpteur, pour la valeur des nouveaux ornemens qui ont été faits aux deux fontaines de la place Louis-le-Grand, tant en plomb qu'en sculpture et dorure, etc. 29 décembre 1739 (folio 170).

Microfilmé en 2 MI 5 et numérisé en 2 Num 53