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Collection générale : 1C/601837 - ...
Monographies imprimées : tranche 6-1 : 600 000 à 649 999 : fonds professionnel
L'invention de la catastrophe au XVIIIe siècle
Identificateur de la ressource ISBN
du châtiment divin au désastre naturel
Mention de responsabilité
études publiées sous la direction de Anne-Marie Mercier-Faivre et Chantal Thomas ; postface de Jean-Pierre Dupuy
Langue des unités documentaires
Lieu de publication, production et/ou distribution
Nom d’éditeur, producteur et/ou distributeur
Date de publication, production et/ou distribution
Type de présentation matérielle et importance matérielle
Dimensions et unité de dimensions
Titre propre de la collection ou de la monographie en plusieurs parties
Bibliothèque des Lumières
Numérotation au sein de la collection ou de la monographie en plusieurs parties
Notes sur la zone de l’identificateur de la ressource et des modalités d'acquisition
Jean Starobinski a montré que le XVIIIe siècle avait «inventé» la liberté. Il faut y ajouter la catastrophe. C'est une invention à plusieurs titres. Langagier d'abord, car c'est alors que le mot, dont le sens relevait essentiellement du théâtre, trouve son acception moderne. Scientifique et philosophique ensuite: la réflexion des savants, des philosophes et des écrivains du temps Buffon, Cuvier, Montesquieu, Voltaire, Rousseau, Diderot, Sade sur l'histoire de la terre et le devenir de l'humanité affranchit la notion de catastrophe du champ religieux. Politique et médiatique: l'histoire des catastrophes commence également de s'écrire dans ce temps où l'on tente de solliciter les aides, d'organiser le ter-ritoire, de prévenir les désastres. Une sensibilité nouvelle procède de nouveaux média : curiosité, sensationnalisme, émotivité se répandent dans les journaux. Enfin, que ce soit dans les domaines de la peinture, de la musique ou de la lit-térature, les arts interrogent la légitimité de la représentation aussi bien que les modes de représentation de la catastrophe. [Source éditeur]