Cote/Cotes extrêmes
Date
Importance matérielle
Origine
Biographie ou Histoire
L'établissement est construit par les Hospices civils de Lyon entre 1857 et 1861, sur les anciennes propriétés Chazal, Guillot et Bouteille situées rue de Cuire et Grande rue de la Croix-Rousse et selon les plans établis par M. Christot, architecte des HCL. Le financement de la construction est assuré en partie grâce à l'attribution du legs Perrot par le conseiller d'Etat chargé du département du Rhône. L'hôpital est inauguré le 7 décembre 1861. Destiné à désengorger l'Hôtel-Dieu, l'hôpital de la Croix-Rousse est d'abord voué à la médecine. Les malades chirurgicaux, les enfants de moins de 15 ans, les aliénés, les incurables et les vénériens ne sont pas admis. A l'ouverture de l'établissement, le service médical est confié à quatre médecins et quatre internes de l'Hôtel-Dieu ; des sœurs hospitalières des Hospices sont également affectées dans le nouvel hôpital pour assurer les soins aux malades. Un service de maternité est ouvert dès juillet 1866 et accueille les parturientes mariées et indigentes du quartier. En 1871, un service chirurgical est créé à la demande des habitants de la Croix-Rousse. L'épidémie de variole subie par la ville de Lyon en 1875 entraîne l'aménagement dans l'hôpital d'un service de 20 lits réservé aux femmes varioleuses. En 1891, un hôpital d'isolement est annexé aux bâtiments : il accueille dès 1892 des malades atteints de la variole et d'autres maladies contagieuses. En 1903, les legs de Mme Bonnafous, veuve Bouniols et de M. Clément Livet permettent l'ouverture d'une deuxième annexe ; située rue de Margnolles à Caluire, dans une ancienne propriété de Mme Bonnafous, elle est destinée à l'accueil des femmes convalescentes. Lors du premier conflit mondial, l'hôpital et ses annexes accueillent des blessés militaires comme les autres établissements hospitaliers des HCL. Entre le 27 avril 1943 et le 3 septembre 1944, l'établissement est réquisitionné par l'armée allemande. Il rouvre en novembre 1944 et accueille jusqu'à la fin de l'année 1945 d'anciens déportés et prisonniers malades. Les enfants assistés et en dépôt sont accueillis à l'asile Livet jusqu'en avril 1948 ; ils sont alors transférés à l'hôpital départemental du Vinatier. Aucune construction importante n'est entreprise dans l'Hôpital pendant la première moitié du XXe siècle ; les bâtiments ne sont vraiment rénovés et réaménagés qu'après 1945 : réaménagement du service chirurgical, du service médical et de la maternité, création d'une nouvelle chaufferie. L'établissement est construit par les Hospices civils de Lyon entre 1857 et 1861, sur les anciennes propriétés Chazal, Guillot et Bouteille situées rue de Cuire et Grande rue de la Croix-Rousse et selon les plans établis par M. Christot, architecte des HCL. Le financement de la construction est assuré en partie grâce à l'attribution du legs Perrot par le conseiller d'Etat chargé du département du Rhône. L'hôpital est inauguré le 7 décembre 1861. Destiné à désengorger l'Hôtel-Dieu, l'hôpital de la Croix-Rousse est d'abord voué à la médecine. Les malades chirurgicaux, les enfants de moins de 15 ans, les aliénés, les incurables et les vénériens ne sont pas admis. A l'ouverture de l'établissement, le service médical est confié à quatre médecins et quatre internes de l'Hôtel-Dieu ; des sœurs hospitalières des Hospices sont également affectées dans le nouvel hôpital pour assurer les soins aux malades. Un service de maternité est ouvert dès juillet 1866 et accueille les parturientes mariées et indigentes du quartier. En 1871, un service chirurgical est créé à la demande des habitants de la Croix-Rousse. L'épidémie de variole subie par la ville de Lyon en 1875 entraîne l'aménagement dans l'hôpital d'un service de 20 lits réservé aux femmes varioleuses. En 1891, un hôpital d'isolement est annexé aux bâtiments : il accueille dès 1892 des malades atteints de la variole et d'autres maladies contagieuses. En 1903, les legs de Mme Bonnafous, veuve Bouniols et de M. Clément Livet permettent l'ouverture d'une deuxième annexe ; située rue de Margnolles à Caluire, dans une ancienne propriété de Mme Bonnafous, elle est destinée à l'accueil des femmes convalescentes. Lors du premier conflit mondial, l'hôpital et ses annexes accueillent des blessés militaires comme les autres établissements hospitaliers des HCL. Entre le 27 avril 1943 et le 3 septembre 1944, l'établissement est réquisitionné par l'armée allemande. Il rouvre en novembre 1944 et accueille jusqu'à la fin de l'année 1945 d'anciens déportés et prisonniers malades. Les enfants assistés et en dépôt sont accueillis à l'asile Livet jusqu'en avril 1948 ; ils sont alors transférés à l'hôpital départemental du Vinatier. Aucune construction importante n'est entreprise dans l'Hôpital pendant la première moitié du XXe siècle ; les bâtiments ne sont vraiment rénovés et réaménagés qu'après 1945 : réaménagement du service chirurgical, du service médical et de la maternité, création d'une nouvelle chaufferie.
Histoire de la conservation
Les archives ont été versées au Service central des Archives des Hospices Civils de Lyon entre 1985 et 1988. Le fonds a été définitivement classé et inventorié en 2007 avant d'être versé aux Archives municipales de Lyon. Les registres des entrées postérieurs à 1946 et l'ensemble des archives produites à partir de 1971 sont conservés sur la plateforme archives des HCL Les archives ont été versées au Service central des Archives des Hospices Civils de Lyon entre 1985 et 1988. Le fonds a été définitivement classé et inventorié en 2007 avant d'être versé aux Archives municipales de Lyon. Les registres des entrées postérieurs à 1946 et l'ensemble des archives produites à partir de 1971 sont conservés sur la plateforme archives des HCL
Modalités d'entrées
Versement par les Hospices Civils de Lyon aux Archives municipales de Lyon en 2007. Les HCL restent propriétaires de leurs fonds et les AML en assurent la gestion (convention de gestion du 17 septembre 2007, valable pour une durée de 25 ans)
Présentation du contenu
Le fonds d'archives de l'hôpital de la Croix-Rousse représente 17,40 mètres linéaires ; il est très lacunaire ; la majorité des archives provient du bureau des Entrées (registres des entrées, des naissances et des décès) et du bureau du Personnel. Pour comprendre l'organisation et le fonctionnement de l'Hôpital, le lecteur devra se tourner essentiellement vers les sources complémentaires, et notamment dans le fonds de l'Administration centrale des Hospices civils de Lyon
Accroissements
Fonds clos
Mode de classement
Le fonds est classé en séries thématiques selon le cadre de classement des archives hospitalières du 11 mars 1968 (arrêté portant règlement des archives hospitalières)
Conditions d'accès
Le régime commun est la libre communicabilité des archives publiques. La loi du 15 juillet 2008 fixe des délais de communicabilité en considération des intérêts qu'elle entend protéger : vie privée, informations médicales& Les documents comportant des renseignements individuels à caractère médical sont communicables 25 ans à compter de la date du décès de l'intéressé, ou, si la date de décès n'est pas connue, 120 après la naissance. Les dossiers individuels de personnel ne sont communicables qu'au terme d'un délai de 50 ans après la date de clôture du dossier, voire 120 ans, à compter de la date de naissance de l'intéressé. Enfin, les registres et répertoires des entrées sont communicables 50 ans après leur clôture. Les registres des naissances et des décès, s'ils ne comportent pas de données médicales, peuvent être communiqués 50 ans à compter de leur clôture
Conditions d'utilisation
La reproduction des documents est autorisée sous conditions. Toute réutilisation, notamment pour une publication, une exposition, une diffusion plus large, doit faire l'objet d'une demande de réutilisation des données publiques
Langue des unités documentaires
Autre instrument de recherche
Le lecteur peut se reporter aux autres instruments de recherche des archives des Hospices Civils de Lyon
Existence et lieu de conservation des originaux
Archives des Hospices Civils de Lyon
Documents en relation
Sources complémentaires : FRAC069123_CR_02
Bibliographie
Mots clés titres
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Caractéristiques physiques
Conditions d'accès
Communicable