Hôpital Renée Sabran / Fondation Rouyer Warnier (1891-1970) - Hospices civils de Lyon

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Cote/Cotes extrêmes

RS

Date

1891-1970

Importance matérielle

4,3 m.l.

Origine

Hôpital Renée Sabran et Fondation Rouyer Warnier

Biographie ou Histoire

L'hôpital Renée Sabran est édifié sur la presqu'île de Giens dans le département du Var (commune d'Hyères) entre 1889 et 1891 sur une propriété de 30 hectares, offerte aux Hospices civils de Lyon par Hermann Sabran, président du conseil d'administration des Hospices civils entre 1882 et 1905. Celui-ci envisage dès le début des années 1880 de créer un hôpital maritime sur la côte méditerranéenne, destiné à l'hospitalisation des enfants scrofuleux, à l'image de l'hôpital de Berck dans le Pas-de-Calais. Une souscription lancée auprès des lyonnais par les frères Mangini permet aux Hospices civils de Lyon de financer la construction ; elle est confiée à Pascalon, architecte des Hospices civils. Le nouvel hôpital est inauguré en 1892 et on lui attribue le nom de Renée Sabran, en hommage à la fille du donateur, disparue à l'âge de 9 ans. Plusieurs réalisations viennent compléter avant 1920 les trois pavillons inaugurés en 1892 : piscine chauffée, chapelle, pavillons d'hospitalisation. Les hospitalisations à l'hôpital Renée Sabran concernent des enfants lyonnais, de 2 à 15 ans scrofuleux, tuberculeux, déficients physiques et mentaux ou nécessitant une convalescence suite à une intervention orthopédique. Elles sont exclusivement prescrites par les chirurgiens et médecins de l'hôpital de La Charité de Lyon, dont dépend l'hôpital maritime jusqu'en 1923. A partir de 1925, l'hôpital Renée Sabran gère également la fondation Rouyer Warnier dite Villa Louise à La Croix-Valmer ; 70 enfants y sont placés essentiellement pour des raisons sociales. De nouveaux pavillons d'hospitalisation sont construits après 1925 grâce à des dons ou des subventions : pavillon d'hospitalisation « Cadgène » (1931), pavillon « de l'Internat » (1934), pavillon « du Rhône et des Assurances sociales » (1936). L'Etablissement, réquisitionné par les troupes allemandes pendant le deuxième conflit mondial, est entièrement rénové après la guerre. Un nouveau pavillon auquel est attribué le nom de « Pouponnière Mme Renée Coty » de 114 lits est inauguré en 1958. A la même époque une partie du service médical de l'établissement est affecté à la rééducation d'enfants convalescents de poliomyélite. En 1960, l'établissement marin compte presque 750 lits pour l'accueil et le traitement d'enfants de 6 mois à 16 ans.

Histoire de la conservation

Les archives produites entre 1891 et 1970 par l'hôpital Renée Sabran ont été versées au Service central des Archives des Hospices civils de Lyon. Le fonds a été définitivement classé et inventorié en 2007 par les archivistes des Hospices civils avant d'être déposé la même année aux Archives municipales de Lyon. Les registres des entrées postérieurs à 1950 et l'ensemble des archives produites à partir de 1971 ont été classés et versés aux Archives des Hospices civils de Lyon.

Modalités d'entrées

Versement par les Hospices Civils de Lyon aux Archives municipales de Lyon. Les HCL restent propriétaires de leurs fonds et les AML en assurent la gestion (convention de gestion du 17 septembre 2007, valable pour une durée de 25 ans).

Présentation du contenu

Le fonds de l'hôpital Renée Sabran représente 4,3 mètre linéaires ; il est très lacunaire, comme la plupart des fonds d'archives des établissements des Hospices civils de Lyon pour la période post révolutionnaire.

Évaluation, tris et éliminations, sort final

Aucune élimination n'a été proposée dans la mesure où le fonds est essentiellement constitué de registres d'inscription et d'entrées.

Accroissements

Fonds ouvert. Des archives peuvent encore être conservées sur le site de l'hôpital à Giens.

Mode de classement

Le fonds est classé en séries et sous-séries thématiques selon le cadre de classement des archives hospitalières du 11 mars 1968 (arrêté portant règlement des archives hospitalières).

Conditions d'accès

Le régime commun est la libre communicabilité des archives publiques. La loi du 15 juillet 2008 fixe des délais de communicabilité en considération des intérêts qu'elle entend protéger : vie privée, informations médicales. Les documents comportant des renseignements individuels à caractère médical sont communicables 25 ans à compter de la date du décès de l'intéressé, ou, si la date de décès n'est pas connue, 120 après la naissance. Les dossiers individuels de personnel ne sont communicables qu'au terme d'un délai de 50 ans après la date de clôture du dossier, voire 120 ans, à compter de la date de naissance de l'intéressé. Enfin, les registres et répertoires des entrées sont communicables 50 ans après leur clôture. Les registres des naissances et des décès, s'ils ne comportent pas de données médicales, peuvent être communiqués 50 ans à compter de leur clôture. Le régime commun est la libre communicabilité des archives publiques. La loi du 15 juillet 2008 fixe des délais de communicabilité en considération des intérêts qu'elle entend protéger : vie privée, informations médicales. Les documents comportant des renseignements individuels à caractère médical sont communicables 25 ans à compter de la date du décès de l'intéressé, ou, si la date de décès n'est pas connue, 120 après la naissance. Les dossiers individuels de personnel ne sont communicables qu'au terme d'un délai de 50 ans après la date de clôture du dossier, voire 120 ans, à compter de la date de naissance de l'intéressé. Enfin, les registres et répertoires des entrées sont communicables 50 ans après leur clôture. Les registres des naissances et des décès, s'ils ne comportent pas de données médicales, peuvent être communiqués 50 ans à compter de leur clôture.

Conditions d'utilisation

La reproduction des documents est autorisée sous conditions. Toute réutilisation, notamment pour une publication, une exposition, une diffusion plus large, doit faire l'objet d'une demande de réutilisation des données publiques.

Langue des unités documentaires

Français

Autre instrument de recherche

Le lecteur peut se reporter aux autres instruments de recherche des archives des Hospices Civils de Lyon.

Existence et lieu de conservation des originaux

Archives des Hospices Civils de Lyon.

Documents en relation

Sources complémentaires : FRAC069123_RS_02

Bibliographie

Cote/Cotes extrêmes

RS/M

Date

1896 - 1968

Cote/Cotes extrêmes

RS/1/M

Date

1896 - 1968

Cote/Cotes extrêmes

RS/1/M/13-RS/1/M/15

Date

1905 - 1913

1910 - 1911

Cote/Cotes extrêmes

RS/1/M/14

Date

1910-01-01-1911-12-31

Caractéristiques physiques

Registre

Conditions d'accès

Communicable