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Collection générale : 1C/9593 - 1C/10124
Monographies imprimées : tranche 1 : 1 à 299 999 : inférieur à 25 cm de hauteur (hors brochures)
Gueules
Identificateur de la ressource ISBN
Mention de responsabilité
récit Andréas Becker; sur une proposition et postface de Françoise Hoffmann
Langue des unités documentaires
Lieu de publication, production et/ou distribution
Nom d’éditeur, producteur et/ou distributeur
Date de publication, production et/ou distribution
Type de présentation matérielle et importance matérielle
Ouvrage de bibliothèque, Papier
couv. ill. en coul., ill.
Dimensions et unité de dimensions
tranche 1 : 1 à 299 999 : inférieur à 25 cm de hauteur (hors brochures), 24 cm
Notes sur la zone de la publication, production, distribution, etc.
Notes sur la zone de l’identificateur de la ressource et des modalités d'acquisition
Gueules est un récit composé de photos d'origine (faites en 1916 et miraculeusement préservées), de dessins (de l'auteur) et de textes. L'une des gueules, Charles de Blanchemarie, présente ses « colocataires » d'un hôpital où ces grands blessés sont soignés par une infirmière qui prend les soins très à corps. Naissent alors, au-delà de la solidarité de blessés, amitié, amour et tendresse dans un endroit où l'on ne s'attend qu'à abrutissement. Puisqu'avec des gueules abîmées il n'est plus possible de s'exprimer dans un français « correct », on fait comme on peut, avec des mots inventés, abrégés ou rallongés selon les facultés physiques de chacun. Mais l'incapacité de prononciation traduit aussi la perte de la dignité qu'ont vécue ces blessés de la face, que ce soit des mutilés de la guerre ou des accidentés d'aujourd'hui. Elles font peur ces gueules, alors que dans Gueules, ces êtres qu'on a érigés en héros pour les éloigner le plus loin possible de la réalité (pour d'évidentes raisons de propagande en préparation de guerres futures) se montrent telles qu'elles sont, aimables parfois, espiègles, joueurs& tout simplement humaines [source : éditeur]