1C/10125 - ...

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Complément du titre

Monographies imprimées : tranche 1 : 1 à 299 999 : inférieur à 25 cm de hauteur (hors brochures)

Mai-68 à Lyon

Cote/Cotes extrêmes

1C/10340

Identificateur de la ressource ISBN

978-2-91748-656-6

Modalités d’acquisition

Achat

Complément du titre

retour sur un mouvement d'insubordination

Mention de responsabilité

Jacques Wajnsztejn

Langue des unités documentaires

Français

Lieu de publication, production et/ou distribution

La Bauche (Savoie)

Nom d’éditeur, producteur et/ou distributeur

A plus d'un titre

Date de publication, production et/ou distribution

2018

Conditions d'accès

NC Libre accès en salle de lecture

Type de présentation matérielle et importance matérielle

Ouvrage broché

Pagination

1 vol. (182 p.)

Présence d'illustration

couv. ill.

Composition du matériau

Papier

Dimensions et unité de dimensions

21 x 14 cm

Notes sur la zone de la publication, production, distribution, etc.

impr. 2018

Notes sur la zone de l’identificateur de la ressource et des modalités d'acquisition

Inv. AML : 11384

Note de résumé

"Nous avons bien été battus, mais nous ne voulions pas non plus "gagner" ; ce que nous voulions, c'était tout renverser...". Mai-68 n'a pas été une révolution, mais plutôt un mouvement d'insubordination qui n'a pas connu son dépassement. Il trouve son sens dans le moment de l'événement lui-même, où les individus, au-delà de leur particularité sociale, sont intervenus directement contre toutes les institutions de la domination et de l'exploitation capitalistes. A Lyon, étudiants du campus de la Doua, élèves du lycée Brossolette à Villeurbanne, jeunes prolétaires de la M.J.C. du quartier des Etats-Unis, trimards des bords de Saône, mais aussi ouvriers de Berliet dévoilant l'anagramme "Liberté" y ont joué un rôle de premier plan. Mouvements ouvrier et étudiant paraissaient capables de converger à la faveur des liens tissés dès 1967 pendant les grèves exemplaires de la Rhodiacéta. Les conditions plus favorables de la grève généralisée en mai 1968 ne débouchent pourtant pas sur une union décisive et les grévistes de la Rhodiacéta n'assument pas le rôle d'entraînement auquel on aurait pu s'attendre, auprès des autres ouvriers de la région. Le mouvement collectif, exubérant et anonyme connaît son acmé pendant la manifestation et la nuit du 24 mai. Son reflux se manifeste d'abord par l'attaque de la faculté des Lettres par l'extrême droite et les milices gaullistes le 4 juin, puis par la reprise du travail aux P.T.T. dès le 8 juin et à la Rhodiacéta le 10, même si à Berliet, la grève s'étire jusqu'au 20 juin. [source : Decitre]

Mots clés matières

Mots clés lieux

Mots clés typologiques