Consulat : registre des actes.

Actes signalés dans l'inventaire sommaire du XIXe siècle (tome 1) :

Transfèrement du marché aux chevaux dans la rue de La Rigaudière, le Consulat ayant jugé que, puisqu'il y avait "fait élever dans la place de Louis-le-Grand la statue équestre du feu Roy, et n'ayant rien négligé pour décorer et perfectionner cette place, il étoit non seulement décent de transférer le marché aux chevaux qui s'y tenois le samedy de chaque semaine, mais encore que ce changemeut étoit nécessaire pour éviter les embarras et les dégradations qu'il causeroit dans cette place,etc"3 janvier 1726 (folio 14 verso) - Acquisition de deux maisons situées dans la rue de l'Arsenal et appartenant à la veuve Gaillat;10 janvier 1726 (folio 21 verso, 22, 57) - décision portant que l'emplacement de ces immeubles (et d'autres encore, qui devaient concourir au même but) sera destiné, après la démodition de ceux-ci, à la construction d'un port cans la rue de l'Arsenal, pour la commodité de tous les habitants du quartier de la place Louis-le-Grand," etc - Provisions de chevalier et capitaine du guet de la ville de Lyon en faveur de Paul Gayot de La Bassière, qui remplaçait Gaspard Colomby, décédé. - Mandement de 105 livres à Gaspard Vesquer, portier de l'Hôtel-de-Ville, pour " un manteau de la livrée de la dite ville, matelas et couverte pour son lit, qu'on a accoutumé de lui donner toutes les trois années." - Considérations sur l'utilité et les services de l'Académie des sciences, belles-lettres et beaux-arts, instituée à Lyon, dont le Roi avait confirmé l'établissement (août 1724), sous le protectorat du maréchal de Villeroy;7 mars 1726 (folio 38) - obligation d'assigner à cette Compagnie un local fixe, honorable et digne en tous points de sa réputation naissante, pour la tenue de ses assemblées, dont le siège avait souvent varié depuis l'année 1700, époque de sa fondation;7 mars 1726 (folio 38 verso) - arrêté pertant que, désormais et à perpétuité, les séances publiques et particulières de l'Académie auront lieu à l'Hôtel-de-Ville, dans une salle désignée à cet effet, et qu'en outre," les frais de l'écritoire, du feu et de la lumière seront faits aux dépens de cette ville et communauté, tant et si longuement que le dit établissemnt subsistera dans l'Hôtel-de-Ville."7 mars 1726 (folio 38 verso) - Visite générale des bâtiments du petit collège, dont l'état de vétusté constituait un danger sérieux pour les maîtres et les élèves de l'établissement; 24 juillet 1726 (folio 77 verso) - conditions auxquelles le payement de cette somme contunuera d'avoir lieu - Cérémonie religieuse et réjouissances publiques faites à Lyon pour le rétablissement de la santé du Roi. - Nécessité absolue de réparer les trois digues situées en face de la ville sur la rive gauche du Rhône, lesquelles étaient fortement endommagées par les crues du fleuve;27 août 1726 (folio 86 verso, 121 verso) - arrêté portant que le prix d'adjudication des travaux prescrits pour la réparation de ces défenses sera avancé par le Consult, sauf à en obtenir plus tard le remboursement par Sa Majesté. - Dépense de 6,747 livres 19 sous 8 deniers pour les jetons d'argent et de cuivre distribués, de la part du Consulat, pendant la première prévôté du président Dugat, "compris dans ladite somme celle de 700 livres payée au sieur Jacquemin, graveur ordinaire de cette vile, pour les quarrés desdits jetons"3 septembre 1726 (folio 91) - Pension viagère de 1,000 livres sonstituée à Noël et à Camille Falconnet père et fils (elle était réversible sur ce dernier), médecin ordinaires du Roi, pour" les soins extraordinaires qu'ils se sont donnés pendant la dernière et trés dangereuse maladie de M. le marquis l'Halincourt, petit-fils de Mgr le maréchal duc de Villeroy, et du succés de leurs attentions et de leur habilité, puisque l'entière guérison leur est due, et que c'est le service le plus important que les dits Falconnet puissent rendre, tant à la maison de Villeroy qu'à cette ville et aux provinces de ce gouvernement,"etc.10 octobre 1726 (folio 99 verso) - Mandement de 500 livres à Jean Girin, libraire, pour "les frais qu'il a faits, de l'ordre du consulat, tant pour l'impression de la suite de l'Eloge historique de la ville de Lyon, où sont comprises les armoires de messieurs les prévôts des marchands et échevins de la ville de Lyon, depuis l'année 1711 jusques et compris la présente année 1726, que pour le papier, façon et gravure des dites armoiries". - Choix du sieur Villesavoye, maître de masique de l'Académie des beaux-arts de la ville, pour "composer ou faire exécuter le motet" qui devait être chanté tous les ans, le 8 août, au Salut fondé pour la conservation de la santé du Roi.19 décembre 1726) - Mandements certificatifs: de 2,600 livres pour la valeur de deux grands portraits du Roy et de la Reyne, faits à Paris, de l'ordre du Consulat, et qui ont été placés dans la grande salle de l'hôtel-de-Ville, compris dans la dite somme les cadres dorés et sculptés."24 décembre 1726 (folio 144) - de diverses sommes pour l'arrivée et le séjour à Lyon, tant du duc de Retz(fils de Louis-Nicolas de Neufville, duc de Villeroy), lieutenant général au gouvernement de Lyonnais, que de l'infant de Portugal (don Joseph), qui allait à Madrid, et qu'une indisposition avait retenu à Lyon pendant trois semaines, etc.24 décembre 1726 (folio 148 verso) - Mandements ordinaires : de 5,000 livres à Mlle Desmarets, directrice des spectacles;, pour contribuer au payement des acteurs et actrices de l'Opéra et la Comédie, pendant les deux mois du jubilé de l'année sainte, que les spectacles ont cessé en cette ville, ladite dépense ayant été jugée indispensable pour conserver dans Lyon deux spectacles agréables qau public, et pour empêcher que ceux qui les composent ne s'en aillent et ne s'engagent ailleurs."31 décembre 1726 (folio 150, 154 verso) - de 2,500Livres à Joseph Perret, architecte,pour pareille somme" que le Consulat a accordée au séminaire de Saint-Irénée, à la recommandation de Mgr l'Archevêque ,qui y loge présentement, pour contribuer à la construction d'un grand portail d'entrée et de la terrasse qui a été nécessaire pour y aborder," etc.31 décembre 1726 (folio 156 verso)

Microfilmé en 2 MI 5 et numérisé en 2 Num 53