30C - Articles et monographies en ligne

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Cote/Cotes extrêmes

30C/1-199

Note de résumé

Documentation numérique consultable sur des plateformes, éclairant l'histoire de Lyon. Les liens pour y accéder sont indiqués pour chaque document.

L'incendie de l'hôtel de ville de Lyon en 1674

Cote/Cotes extrêmes

30C/205

Mention de responsabilité

Gilles Soubigou

Langue des unités documentaires

français

Date de publication, production et/ou distribution

2024

Conditions d'accès

NC Archives en ligne

Présence d'illustration

ill.

Composition du matériau

numérique

Notes sur la zone du titre et de la mention de responsabilité

Extrait de : In Situ. Au regard des sciences sociales [En ligne], 4 | 2024, mis en ligne le 21 février 2024.

Notes sur la zone de l'édition et de l'histoire bibliographique de la ressource

résumé en français et en anglais

Notes sur le contenu

Bibliogr., notes bibliogr. 

Autres notes

Article  accessible en ligne sur OpenEdition : https://doi.org/10.4000/insituarss.2593 [consulté le 25/04/2024]

Note de résumé

Les représentations de sinistres affectant un monument remarquable, notamment les incendies, constituent presque un sous-genre spécifique de la peinture de paysage, pourtant très peu étudié en tant que tel. À travers une étude de cas les deux seules représentations connues de l'incendie qui détruisit le nouvel hôtel de ville de Lyon le 13 septembre 1674 et une archive municipale qui le décrit de façon très complète cet article propose d'étudier les solutions iconographiques qui se mettent en place au xviie siècle pour représenter ce type d'événements, entre grandes vues en perspective cavalière et paysages naturalistes issus de la tradition picturale nordique. Il entend démontrer que c'est à cette époque, et à travers ce type de textes et d'images, que se met en place ce que l'on peut appeler une « rhétorique de la perte », à la fois verbale et visuelle, qui s'est durablement implantée et dont nous sommes les héritiers directs. Cette rhétorique de la perte contribuait et contribue encore à nourrir l'expression du traumatisme et les déclarations de deuil qui se manifestent lors des grandes catastrophes patrimoniales par lesquelles une communauté se sent dépossédée d'un trésor architectural qui contribue à la définir, jusqu'à l'ériger en ce que Dominique Poulot appelle un « lieu de l'émotion mémorialisée ». [source : article]