Cote/Cotes extrêmes
Date
Importance matérielle
Origine
Histoire de la conservation
Les plans ont été extraits pour des raisons de conservation, sans forcément garder le lien avec les dossiers d'origine.
Modalités d'entrées
Versant ou donateur : Donateur inconnu
Type d'entrée : Inconnu
Date d'arrivée approximative : Sans date
Présentation du contenu
Collection de cartes et plans de grand format issue des fonds publics et privés.
Accroissements
Ce fonds est ouvert.
Mode de classement
Le classement est numérique.
Conditions d'accès
Archives publiques
Existence et lieu de conservation de copies
La collection est en grande partie numérisée et consultable sur le site Archives en ligne.
Documents en relation
Archives municipales de Lyon
Archives départementales du Rhône et de la Métropole de Lyon
Mots clés typologiques
Cote/Cotes extrêmes
Date
Importance matérielle
Caractéristiques physiques
Particularité physique
Dimensions
Biographie ou Histoire
Henri Verdier est élu maître de métier de la communauté des peintres de Lyon en 1683 et 1687. Le 12 février 1693, le Consulat le nomme aux fonctions de peintre ordinaire de la ville de Lyon. Dans cet emploi, dont il démissionne le 6 novembre 1721, il est amené à exécuter de nombreux portraits et plans visuels nécessaire au travail de la municipalité.
Son travail est mentionné dans les délibérations et les comptes de la Ville : « Pour avoir fait un tableau d'environ 4. pieds de large représentant la veue de lion, et perspective de la guillotière avec ses dépendances...... 56. [livres] » (CC/2858, folio 198v). La destination de ce travail n'y est pas précisée.
Cette carte est peut-être liée à un conflit de juridiction entre le présidial de Lyon et le parlement de Grenoble concernant le bourg de La Guillotière et le mandement de Béchevelin. Ce conflit est réglé en faveur de la ville de Lyon par un arrêt du Conseil d'État du 9 mars 1701 et la Guillotière est désormais reconnue comme un faubourg de Lyon. À la suite du siège de Lyon par les armées de la Convention, en 1793, la commune de la Guillotière est rattachée au district de Vienne. Redevenue faubourg de Lyon trois ans plus tard, la Guillotière conserve sa propre municipalité jusqu'au 24 mars 1852, date à laquelle un décret la réunit à Lyon.
Présentation du contenu
La carte, orientée à l'ouest, présente une vue en perspective de la paroisse de la Guillotière et du territoire de Béchevelin, situé sur la rive gauche du Rhône. La vue est prise depuis le domaine du Vinatier et montre la convergence des routes du Dauphiné vers le bourg de la Guillotière. Les zones aquarellées au premier plan illustrent la forte activité rurale de ce territoire. L'ensemble est peu peuplé, car le fleuve n'est pas endigué, ce qui provoque régulièrement des crues importantes. Le bourg de la Guillotière se compose de quelques maisons le long d'une rue unique. Seul un pont, à l'emplacement actuel du pont de la Guillotière, le relie à la presqu'île urbanisée. Celle-ci est partiellement entourée de remparts nettement dessinés au nord au niveau de la Croix-Rousse. On distingue à l'arrière-plan la colline de Fourvière et son église qui semble couronner la ville.
Une nomenclature formée de lettres alphabétiques (A-Y) et de chiffres arabes renvoie à la légende qui se trouvait autrefois au dos du plan.
Mode de classement
Le document est classé dans les fonds général des cartes et plans de grands formats (1S).
Langue des unités documentaires
Caractéristiques matérielles et contraintes techniques
Etiquette ancienne contrecollée, « h.g :N°II ». Fatigué aux plis : manipulation délicate.
Autre instrument de recherche
Inv. Chappe, vol. XIII, p. 537, n° 12.
Existence et lieu de conservation de copies
Ce document a été reproduit :
Documents en relation
Archives municipales de Lyon
Bibliographie
Archives municipales de Lyon
Mots clés lieux
Mots clés matières
Mots clés personnes
Mots clés typologiques