Correspondance envoyée par la commune . Lettres adressées par le corps consulaire.(minutes) - pièces 1, 2, 7, 26, 56, 57, 60 : à Monsieur de Villeroy (1609) - pièces 3, 4, 18, 20, 21, 27, 28, : à Monsieur Ravot (1609) - pièces 5, 6, 12 à 14, 17, 19, 29 à 31, 34 à 59, 65 à 68, 73, 74, 77, 83 à 85, 88 à 96, 98 à 104, 106 à 117, 119 à 121 : s.n. (1609) - pièces 8 - 9 : les commissaires généraux (1609) - pièces 10 - 11 : à Monsieur Moreau (160) - pièces 15 - 16 : à l'évêque de Bagé (s.d.) - pièces 22 à 25 : à Monsieur de Conti - pièces 32 - 33 : à Monsieur Rougier (1609) - pièces 61 - 64 : à Marc-Antoine Camus (1609) - pièces 69 - 70 : brouillon à Monsieur de Villeroy et au roi (s.d.) - pièce 71 : à Monsieur le duc de Seully (s.d.) - pièce 72 : à Henri IV (1609) - pièce 75 : à Monsieur le chancelier (s.d.) - pièce 76 : lettre rayée à Monsieur le duc (s.d.) - pièce 78 : au duc de Sully (s.d.) - pièces 79 - 82 : à Monseigneur le duc de Vendôme (s.d.) - pièces 86 - 87 : à Messieurs de Villeroy et de Vendôme (1609) - pièce 97 : à Messieurs les consuls d'Avignon (1609) - pièce 105 : à Monsieur de la Frisson (1609) - pièce 118 : à Monsieur Rougier (1609)

Lettres adressées par le corps consulaire, etc. (Minutes) - Pièces confiées à François de Clapisson, seigneur de La Duchère, député à la suite de la Cour, pour établir que la localité de Saint-lrénée ' n'est pas faulxbourg, ains ung quartier et des plus anciens de la ville, beaucoup meilleur que n'ont ceulx (c'est-ê-dire les habitants) des Deux-Amants ; car, si bien l'on a quelque fois appelé faulxbourg le dict lieu de Saint-lrénée, c'est erronnement ; 'autres preuves fournies à l'appui de cette assertion, et qui étaient : la garde à laquelle participaient, de toute ancienneté, les gens de Saint-lrenée, sous les ordres d'un des capitaines-pennons de la ville de Lyon ; les lettres patentes ' qui justifient quand et comment la closture et porte de Saint-Just fust faicte, et que ce ne fust point pour séparer la ville d'avec le faulxbourg, ains pour faire ung retranchement et fortification seulement, à cause de la situation de Saint-lrénée, qui n'est point de défense'. - Sollicitation de la décharge de la subvention annuelle de 24,000 livres, imposée à la commune ; raisons de cette démarche, qui étaient les frais dont les autres villes du royaume étaient exemptes, et qu'elle avait à supporter, tels que : ' passaiges des princes, seigneurs et ambassadeurs, le guet et garde, le logement des garnisons de monsieur de Bourg (Du Bourg de Lespinasse), et tant d'aultres, ' etc. - Explications données sur le traitement des intendants de Lyon, desquelles il résulte que l'établissement de ces administrateurs dans la ville n'était dû qu'à une circonstance fortuite, et n'avait eu, originairement, qu'un caractère provisoire. En effet, ' quand monsieur de Vic vint à Lyon, ce fust expressément pour l'exécution du règlement des debtes (de la commune), et si bien il avoit commission pour la surintendance de la justice et police, cela luy avoit esté procure afin qu'il y fust avec plus d'auctorité, et pour donner subject defaire que son appoinctement fust prins sur les deniers du Roy, comme il fust aussy, jusques peu de jours avant son despart. Monsieur de Reffuge y vint en mesme condition, fors que la Ville fust chargée de son appoinctement ; à quoy l'on se laissa porter par deux conditions principales : l'une qu'il y avoit encore beaucoup d'affaires en l'Hostel-de-Ville, où il estoit besoing qu'il travaillast, et l'aultre que l'on n'eust jamais sçeu refuser cela à feu monsieur le chancelier de Bellièvre, qui en pria la ville de vifve voix. Mais la vérité est que, comme l'on vist le despart du dict seigneur de Reffuge, ceulx qui estoient à Paris pour la ville eurent charge d'empescher qu'il ne fust plus envoyé icy aulcung commissaire, à cause que les debtes et affaires de la ville ne le requéroient plus, et que ses nécessités n'en pouvoient plus supporter les despens ; 'démarches faites du consentement de M. de Motholon pour obtenir son rappel de la ville de Lyon, où il exerçait la charge d'intendant, etc. - Brèche faite par le Roi aux priviléges de la ville, en établissant dans celle-ci des garnisons, ' qui semblent la noter d'une défiance que Sa Majesté ait eue de ses habitants ; ' ordre à M. de Clapisson de négocier le renvoi de ces troupes, qui ne rendaient d'autre service que celui de garder les bastions de Saint-Jean et de Saint-Clair, pour lesquels vingt hommes suffisaient, sous le commandement d'un officier. - Cessation de travail dont étaient menacés les ouvriers en soie de la ville, ' qui vont à peu près de deux mille mestiers, sous les quelz vivent sept ou huit mille personnes (1609), 'par suite du nouvel édit, portant défense d'introduire dans le royaume les étoffes de soie manufacturées à l'étranger, et d'user de celles fabriquées en France ; délégation, à Paris, par la corporation des maîtres ouvriers en soie, d'Ambroise Aubin, l'un de ses membres, pour adresser au Roi des remontrances à ce sujet. - Réquisition, faite par les ouvriers de la Monnaie de Lyon, de l'assistance du Consulat, pour l'exécution d'un arrêt du Conseil d'Etat, qui enjoignait à l'entrepreneur de la fabrication des doubles rouges, dans la ville, de n'employer que ces ouvriers, exclusivement à tous autres ; - détails sur l'aménagement intérieur de l'Hôtel des Monnaies, établi à Lyon, etc.

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