Administration centrale des Hospices civils de Lyon : série OP

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Cote/Cotes extrêmes

AC/OP

Date

1793-1985

Origine

Administration centrale des hospices civils de Lyon (travaux)

Documents en relation

Bibliographie

Cote/Cotes extrêmes

AC/OP

Date

1793 - 1985

Cote/Cotes extrêmes

AC/2/OP

Date

1793 - 1985

Entrée du passage de l'Hôtel-Dieu donnant sur la rue de l'Hôpital.

Cote/Cotes extrêmes

AC/2/OP/892

Date

1828

Importance matérielle

1 pièce

Caractéristiques physiques

papier cartonné

Dimensions

h. 53,9 x l. 43,7 cm

Particularité du document

1/50

Origine

Hugues-François Dubuisson de Christôt (1803-1887), architectes des Hospices civils de Lyon.

Biographie ou Histoire

Dubuisson de Christôt, architecte des Hospices, dessine en 1828 lélévation du passage de l'Hôtel-Dieu, remplaçant ainsi la boucherie sur la rue Childebert et une partie de la rue de l'Hôpital. En effet, le nord de lhôpital abritait les boucheries depuis 1578, soit un abattoir et des boutiques. Avec la création de labattoir de Perrache et pour des raisons dhygiène, on transforme ce lieu en un passage couvert. La décision est signée par le ministre le 29 septembre 1838, le devis date du 15 décembre. Une verrière couvre le passage haut de 15 m et comprenant 2 rangées de magasins. Les anciens murs construits sans fondation sont repris en sous-oeuvre. En 1840 et 1841, l'entrepreneur Picollet et son fondé de pouvoir Pénelon perçoivent 230 776 fr. En 1843, une gratification est allouée pour la conduite des travaux du passage de l'Hôtel-Dieu aux architectes Christôt (4 000 fr) et Duboys (2 000 fr). Les travaux sont effectués par les frères Vautrin, Dufour, Meynard, Rojon ou Rochon. Ce dernier ouvre 609 soupiraux pour les caves du passage en 1844.

Lensemble revient à 407 000 fr. Mais, dès 1841, les boutiques sont louées et assure à lhôpital un revenu annuel de 50 000 fr.

C'est la société d'éclairage dirigée par Dalbis qui est chargée de fournir les mètres cubes de gaz et d'entretenir les becs de gaz (ainsi que Bardot pour le nettoyage) pour l'éclairage du passage (au moins à partir du 4e trimestre 1843). En 1851 sont attestés des "boiserie et agencements" garnissant les lieux occupés par le sieur Gomin. En 1852, le ferblantier Villard fournit 66 chapiteaux en zinc. En 1856, le ciel vitré bénéficie de réparations effectuées par la veuve Badaracco. En 1858-1859, le maçon Gigodot reconstruit une partie du passage sur la place de la République. Le passage couvert est détruit en 1959 pour procéder à l'élargissement de la rue Childebert et à la construction d'un immeuble de rapport dû à l'architecte Jacques Perrin-Fayolle.

Source : Inventaire général du patrimoine culturel (voir référence complète en bibliographie).

Présentation du contenu

Entrée du passage de l'Hôtel-Dieu : élévation au crayon noir et à l'aquarelle avec échelle graphique. Signé en bas à gauche par les administrateurs des hôpitaux civils de Lyon membres de la commission des immeubles, daté et signé en bas à droite par l'architecte Dubuisson de Christôt en date du 5 mars 1828.

Conditions d'accès

NC Pièce jointe (Nouvelle communicabilité vérifiée)

Bibliographie