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Complément du titre
Cote/Cotes extrêmes
Auteur
Langue des unités documentaires
Lieu de publication, production et/ou distribution
Nom d’éditeur, producteur et/ou distributeur
Conditions d'accès
NC Sur demande auprès du personnel
Type de présentation matérielle et importance matérielle
Pagination
Présence d'illustration
Composition du matériau
Historique de la conservation
D'après une note dactylographiée du dernier possesseur, Jean Tricou (1890-1977), l'exemplaire appartenait à Jean Beyssac [(1859-1929)] qui le tenait des Missionnaires de St Irénée (Chartreux)".
Notes sur la zone de l'édition et de l'histoire bibliographique de la ressource
Publié avant 1840.
Enfant de choeur à la cathédrale Saint-Jean de Lyon à l'âge de 7 ans, Jean-Baptiste Marduel devint ensuite perpétuel de la même cathédrale. Vicaire de la paroisse Saint-Nizier de Lyon de 1803 à 1820, il fonda avec l'abbé Bontemps le "Rosaire Vivant", association pieuse propriétaire d'une riche bibliothèque de 12000 volumes vendus en 1849 dont une partie fut achetée par les dominicains des Brotteaux. Il devint premier vicaire à l'église Saint-Roch (1820), puis chanoine honoraire à Notre-Dame (1833). Collectionneur de partitions et manuscrits musicaux, ainsi que d'ouvrages sur la liturgie, l'histoire, la numismatique et l'héraldique, sa bibliothèque rassemblait 13000 à 14000 livres, médailles, émaux, objets variés. Lorsqu'il partit à Paris, il loua deux appartements destinés à les abriter, puis, en 1833, il céda ses collections aux Jésuites et aux Maristes de Lyon, sous la condition expresse de ne jamais les vendre. Un ouvrage de ce même possesseur se trouve dans le fonds pédagogique de l'Enssib (Paulo Segneri, "Instructio confessarii sive opusculum in quo traditur praxis cum structu administrandi sacramentum poenitentiae", 1683).
Au lendemain du Concordat de 1801, et de la loi de 1802 sur l'organisation des cultes, deux ecclésiastiques de Lyon, l'abbé Caille et l'abbé Marduel, s'employèrent à restaurer l'ancien rite lyonnais dont le déclin, au 18e siècle, avait été enregistré par la nouvelle liturgie de Mgr de Montazet (Missale lugdunensis ecclesiae, Lyon, 1771). Ils furent soutenus dans leur entreprise par le cardinal Fesch et par son successeur, Jean Gaston de Pins, administrateur apostolique du diocèse. Leurs recherches ont été prises en compte par le directeur du Grand Séminaire, M. Denavit, S.S., à qui Mgr de Pins avait confié la rédaction du nouveau cérémonial. Le Cérémonial de la sainte église de Lyon (Lyon, Périsse, 1838) resta en usage jusqu'en 1897, année où paraît le Cérémonial romain-lyonnais du cardinal Couillé. Le recueil formé par l'abbé Marduel illustre l'ancien cérémonial de Lyon telle que ses propres recherches et celles de l'abbé Caille l'ont restitué. Vers 1850, les tentatives pour uniformiser la liturgie sur le modèle romain soulevèrent de vives polémiques dans les milieux ecclésiastiques et érudits lyonnais.
L'abbé Marduel est également l'auteur d'un Nouveau recueil de cantiques (...) à l'usage du diocèse de Lyon (Lyon, Rusand, 1812).
L'abbé Jacques, lui aussi restaurateur du rite lyonnais, nous apprend que son ouvrage était terminé quand il a eu connaissance des "lithographies de M. l'abbé Marduel, lithographies qui ont été exposées au Grand-Séminaire". Suivent quelques réflexions critiques et des mises au point sur des détails de cérémonial. Cette référence permet de dater approximativement le recueil et atteste l'usage pédagogique qui en était fait.
Quelques unes de ces planches ne concernent pas directement le cérémonial lyonnais, telles Le Comte Louis de Sales, frère de S. François de Sales, bénissant ses enfans, ou Le Duc de Rovigo bénissant ses enfans.
D'après une annotation du dernier possesseur, le présent recueil serait l'un des deux seuls exemplaires complets connus. On le trouve sous forme de photographies anciennes, au nombre de vingt-quatre, dans le fonds Galle des Archives départementales du Rhône.
Notes sur la zone de la description matérielle
FR SAFIG 20031001
Notes sur le contenu
Recueil factice de vingt-trois planches lithographiées.
Lithographies de : Fourquemin ; Lemercier, Benard et Cie ; Benard et Frey ; Castille. Il s'agit d'imprimeurs lithographes parisiens. La planche 20 (Place de Belle-Cour de Lyon, avant 1789 ) est signé par le dessinateur : Mathis del.
Timbre humide : Société des prêtres de Saint Irénée.
Cachet armorié gravé de Me J. Tricou.
Autres notes
Planche "Bénédiction des fonts baptismaux dans l'église de Ste Croix" figurée dans : A la recherche d'un Lyon disparu : vie et mort des édifices religieux du IVe au XXe siècles / Jean-François Reyraud.- Alpara, 2021 (cote AML : 1C/504080), p. 205.
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