CC - Impôts et comptabilité

Déplier tous les niveaux

Cote/Cotes extrêmes

CC/1-4400

Date

1278-1790

Importance matérielle

4403

Caractéristiques physiques

Papier, parchemin

Histoire de la conservation

Le service des archives du Consulat est créé dès 1320 : le fonds a donc été conservé depuis cette date dans les lieux successifs du pouvoir municipal.

Modalités d'entrées

Versant ou donateur : Consulat de Lyon

 

Présentation du contenu

Sommaire général

1- Nommées

  • Nommées ou dénombrement des biens meubles et immeubles possédés par les habitants de Lyon (1380-1586, CC 1-14, CC 20-48, CC 58).
  • Nommées des habitants de Lyon dans les paroisses du Lyonnais (1483-1518, CC 15-19, CC 49-56).
  • Nommées des pensions que tiennent les églises, monastères et couvents sur les maisons de Lyon (1555, CC 57).

2 - Taxes

  • Taxes perçues au nom du Roi (1315-1789, CC 59-185, CC 286-294, CC 296-302, CC 326, CC 367).
  • Taxes perçues au nom de l'Archevêque (1328-1787, CC 186-188).
  • Taxes communales (1346-1729, CC 189-285, CC 295, CC 307, CC 321-323).
  • Impositions, subsistance, subvention, taxes, prêts et emprunts (1299-1752, CC 303-306, CC 316-320, CC 324-325, CC 327-363, CC 366, CC 368-369, CC 371-372)
  • Pièces concernant en particulier ceux qui se prétendent exempts de contribuer au paiement des subsides : (1278-1739, CC 308-315, CC 364-365, CC 370)

3 - Comptabilité communale : comptes-rendus de recettes et dépenses rédigés par les receveurs (1364-1790, CC 373-4400).

La série CC contient les données relatives à la fiscalité et à la comptabilité de la commune : impôts, taxes et comptes rendus de recettes et dépenses établis par les receveurs. Elle contient notamment les « nommées », c'est-à-dire les matrices fiscales dressées sous l'Ancien régime pour établir l'assiette des impôts directs (tailles et aides royales, impôts municipaux) en évaluant les facultés contributives de chaque famille.

Évaluation, tris et éliminations, sort final

A notre connaissance aucune élimination n'a été pratiquée et l'ensemble du fonds est conservé à des fins historiques.

Accroissements

Le fonds est fermé.

Mode de classement

L'étude des registres s'est basée sur l'inventaire synoptique rédigé précédemment par Rolle. Il répertorie, du XIV° au XVII° siècle (jusqu'en 1790), dans un classement qui suit un ordre de matière, les rôles des nommées, taxes et impositions, ainsi que des titres et des pièces de procédures concernant divers impôts et les prétentions à l'exemption de certains contribuables. Une comparaison a été établie entre les analyses de l'état matériel qui ont été faites en 1865 et l'état actuel des registres. Si nécessaire, des modifications et des compléments y ont été apportés: pièces manquantes, foliotation, sceaux, état de conservation...Ces observations ont permis à la fois la mise à jour de l'inventaire de 1865, et une revue complète de l'état physique des documents.

Conditions d'accès

Communicable

Archives publiques

Conditions d'utilisation

  • Domaine public : réutilisation libre et gratuite pour tous usages. 
  • Mention obligatoire : "Ville de Lyon, Archives municipales, auteur (s'il est identifié), cote".

Langue des unités documentaires

Français, français ancien, français moyen

Autre instrument de recherche

Un inventaire des archives communales antérieures à 1790 a été réalisé par Fortuné Rolle en 1865. De cet inventaire sont tirées les 800 premières notices du fonds.

  • ROLLE F., Inventaire-sommaire des archives communales antérieures à 1790 : ville de Lyon, T1, 1865. Paris : Impr. P. Dupont (1C/650025/VOL/1).

Existence et lieu de conservation des originaux

Le fonds est conservé aux Archives municipales de Lyon

Existence et lieu de conservation de copies

Toute la série est microfilmée (2MI48).

L'ensemble des nommées est également numérisée et disponible sur la page des Archives en ligne .

Documents en relation

Archives municipales de Lyon

  • Délibérations municipales (Série BB).
  • Fichier documentaire manuscrit : fichier de dépouillement correspondant, entre autres, d'une part au Livre du Vaillant des habitants de la ville de Lyon en 1388, publié par Ed. Philippon et Charles Perrat en 1927, qui est une estimation des biens meubles et immeubles pour servir à l'assiette de la taille, publié sans index, correspondant au registre CC 1, d'autres part aux Nommées des habitants de la ville de Lyon en 1446, éditées par Jean Deniau en 1930, avec un index, correspondant au registre CC 3 (1II/329).
  • Fonds Benoit Vermorel : - Aménagement urbain : analyse des registres d'impôt et de comptabilité de la série CC : notes manuscrites et table alphabétique des lieux cités 1380-1698 (3II/24).
  • Fonds Joseph Pointet : Historique des maisons et propriétés à Lyon de 1350 à 1790 : 1er (partiel), 2ème, 5ème arrondissements (37II).
  • Fichier documentaire manuscrit de dépouillement des archives anciennes (100II).
  • Périodiques sur la ville de Lyon (sous-série 2C).

Archives départementales du Rhône et de la métropole de Lyon

  • Administrations provinciales 1391-1790 (série C).
  • District de Lyon-Ville (2 L 1-155).
  • Cadastre napoléonien (sous-série 3P).
  • Administration et comptabilité communales (série O).

Bibliographie

Archives municipales de Lyon

  • DENIAU J., Les nommées des habitants de Lyon en 1446, 1930. Paris : Lyon Impr. Rey : LIBR. FELIX ALCAN (SM/634, fasc. 42).
  • GASCON R., Grand commerce et vie urbaine au XVIe siècle. Lyon et ses marchands (environs de 1520 - environs de 1580) , 1971. Paris : ECOLE PRATIQUE DES HAUTES ETUDES (1C/2818/VOL/1-1C/2818/VOL/2)
  • PERRAT Ch., PHILIPPON E., Le livre du Vaillant des habitants de Lyon en 1388 : estimation des biens, meubles et immeubles pour servir à l'assiette de la taille, 1927. Lyon : M. AUDIN (1C/322).
  • POINTET Joseph et VIAL Eugène, Historique des propriétés et maisons de Lyon du XIVe siècle à la Révolution, partie nord du 1er arrondissement, 1929-1930. Lyon : LIBR. P. MASSON. (1C/317/VOL/1/2).

Informations sur le traitement

Cette fiche de fonds a été rédigée en juin 2017 par Soledad Lida, conservatrice des bibliothèques stagiaire, sous la responsabilité d'Anne-Marie Delattre, attachée de conservation, conformément aux recommandations de la norme ISAD(G).

Mots clés titres

FISCALITENommées : assiette des impôts

Cote/Cotes extrêmes

CC/22

Date

1515-1516

Présentation du contenu

Nommées ou dénombrement des biens meubles et immeubles possédés par les habitants de Lyon (1515 - 1516). Personnes dont le prénom commence par la lettre L, M et N.

Nommées - ou " Valleurs et extimes des biens des citoyens, habitans et ayans biens en la ville de Lyon et à l'environ, que tiennent les personnes desquelz les noms se commencent par L, M. et N, " etc. - le ténement de la Palefrenerie de Pierre-Scise contient " grans mures (hangars, remises, etc.,) et ung bastiment vague par le milieu. Extimé valoir par an 25 livres, pour ce 100 livres ; " (folio 3) - les héritiers de Guillaume Bellièvre sont représentés par Jean Bellièvre, marié à Marguerite Faure. Le mobilier de Jean est prisé 200 livres, et le reste de ses biens, tant à Lyon qu'à Saint-Cyr-au-Mont-d'Or, monte à 334 livres 10 sous " sur quoy il doit, tous les ans, à l'église Saint-Pol, pour ung Immolata devant Nostre-Dame, quarante dimanches de l'an, à cause qu'il y en avoit douze de fondés. Extimés les quarante dimanches 110 livres, " etc. ; (folio 14) - Louis Ducornet (folio 24) - et Louis de Sereyn (ou Serin?), armuriers (folio 22) - Laurent Faure, " amoleur de costeaux. " Ce modeste industriel possède un mobilier de 25 livres ; (folio 21) - Louis Bonan et Guillaume Brimon, fourbisseurs ;(folio 24, 24 verso) - Léonard et François Manelli, florentins, sont logés en la maison de messire Denis Garbot, rue de la Boucherie Saint-Paul. Pour leurs meubles 800 livres ;(folio 33) - François Turin ou Thurin, sieur de Charly, héritier principal de messire André Turin a, déduction faite de quelques fondations pieuses dans les églises Sainte-Croix et Saint-Paul, une nommée de 3,107 livres, 7 sous, 6 deniers ; (folio 35 verso) - le ténement de la recluserie de Saint-Barthélemi, " contenant esglise, maisons et jardin. Le reclus tient : à Sainte-Foy, une pension de 26 sous, deue par Pierre ,Guillot, (estimée 6 livres 5 solz ; plus trois asnées deues par Claude Morel, chacun an, 9 livres ; plus une pension de 2 livres 10 solz, deue : par Anthoine de Moret, 12 livres 10 solz ; plus luy est deue livres pension par Claude Massenod " 35 Iivres ; plus luy est deue par ledict Massenad une dyète d'uyle, 3 livres ; " (folio 40) - Marguerite Bullioud héritière de Guillaume Bullioud et veuve de Pierre Sala, possède, entre autres immeubles, " la maison de l'Anticaille " (Antiquaille), sumptueusement bastie, estant et frappant sur le chemyn allant de Saint-Barthélemy à Fourvière et à Saint-Just, devers matin, avec grand jardin dernier (derrière), et vingt hommes de vigne, tout en ung ténement extimé 110 livres. A la charge de 10 livres pension, à Jehan Trunel, (reste) 60 livres. Plus tient une pension de 100 livres, a elle deue par le capitaine Jehan Sala, extimée 500 livres. " La nommée totale de dame Marguerite Sala est de 1,113 livres ; (folio 41) - Claude Thomassin a pour héritiers messire Bonaventure Thomassin, sieur de Forest, conseiller au Parlement, et Jacques Thomassin,. sieur de Montmartin, frères. Indépendamment de leurs maisons, assises sur le pont de la Saône et dans les rues Thomassin, Mercière et Saint-Jean, ils possèdent d'autres biens en divers lieux, notamment à Lissieu, Albigny, I'Ile-Barbe, Saint-Cyr-au-Mont-d'Or. On peut particulièrement citer comme se rattachant à ceux de ses immeubles situés dans la ville : " Une maison haulte moyenne et basse jouxte la porte du Griffo (Griffon), et une grant maison de plaisance appelée le Grant-Champ-de-Foretz, joignant au chemin de ladicte porte à la porte Saint-Marcel, et le ténement de la Foretz, vulgairement appelé le Bas-Foretz, " etc. ; " ung grand ténement de maison, court, jardin et vigne, en ladicte rue, du costé du matin, appelé le Grant-Champ-Bas-de-Foretz, " etc. ; " un grant ténement de maison et jardin, appelé Foretz, joignant la porte Saint-Marcel, devers matin, et les deux tenemens des dictz hoirs, " etc.(folio 48) - La nommée des frères Thomassin s'élève à la somme de 10,485 livres 8 sous, 6 deniers ;(folio 48) - Louis Barthélemy, lucquois. Pour ses meuble 400 livres ;(folio 51) -" la compaignie de Anthoine Welnezer et Conrax (Conrad) Félix, allemands, tiegnent une pension de 56 livres sur les maisons et granges de Girardin Cathelan, et (sur) les hoirs feu Anthoine Colombet ; extimée 280 livres tournois. Plus une pension de 3 livres à eulx deue par Symon Cherblanc, espinglier , ( évaluée ) 15 livres ; " (folio 53) - le commandeur de Saint-Georges tient, outre deux maisons et autant de vignes, " la commanderie avec la maison de la cure dudict Saint-George, contenant beaux édiffices somptueulx ; " (folio 85 verso) - le ténement des Carmes comprend l'église, cours, jardins et autres dépendances. Ces religieux possèdent, avec cela : plusieurs maisons dans les rues des Auges et Sainte-Catherine ; " ung grand vergier où, à présent (1515), sont buttes et jeuz d'aubeleste ; ayant issue en ladicte rue des Auges et en la rue tirant du portal de la Déserte à la porte Saint-Vincent, et joignant la vigne des Augustins, devers soir ; " au territoire de Saint-Sébastien,. une vigne " qui fut de maistre Dominique, médecin ; " au lieu de Saint-Germain-au-Mont-d'Or, une pension de quatre bichets de froment ; à Collonges, une pension de 3 livres, etc. ; (folio 108) - énumération des services : dus : aux " seigneurs (comtes) de l'esglise Saint-Jehan, " dans les paroisses de Lissieu, Collonges Limonest, Saint-Didier et Saint-Cyr-au-Mont-d'Or, Poleymieux, Greziéux-la-Varenne, Messimieux, Sainte-Foy, etc. ; au trésorier. de la même église, à Curis, Albigny, Collonges, Saint-Romain-de-Couzon, Sainte-Foix ; au " manicantan " ou manécantant (maître de chant) de Saint-Jean, à Collonges ;(folio 112) - Luxembourg de Gabiano, marchand libraire. On évalua d'abord ses meubles à 400 livres ; mis il fut " acoultré par les commissaires, le 8 may 1538, à 600 livres. " Il tient de plus, " qu'il a acquis de Olivier Martin, dit l'Espaignol, au lieu près la Rigaudière, joignant au ténement de maisons et jardins Loys Giraud, maisons et jardins, lesquelles maisons il a édiffiées et basties. " Estimés 60 livres, en fonds ;(folio 126) - les héritiers de feu Louis Chapard, qui sont, outre la veuve de celui-ci, Balthazar, Jean et Etienne Chapard frères, possèdent " un grand jardin, le pourpris d'une grande maison sur la rue (appelée Thomassin),deux corps de maison, deux ars(arceaux) de botique, ung, jeu de paulme et, par dernier, ung jardin, " etc. Ces immeubles sont estimés 809 livres, à la charge d'une pension de 3 livres, due au couvent de Notre-Dame de Confort. Les meubles de la veuve Chapard sont prisés 60 livres, comme " tenant hostellerie en foire. "C'est à Etienne, l'un de ses trois fils, que " le controlleur Jehan de Paris " (le peintre Perréal avait été nommé contrôleur des fortifications de Lyon) devait une pension de 2 livres 10 sous (sic), etc. ; " Lyévyn (Liévin) Vandemore (van der Meer), paintre, tient une maison haulte, moyenne et basse, en ladicte rue, joignant à la maison Daniel de Crene (ou Crane), peinctre, devers vent, " etc. Cet immeuble est estimé 30 livres par an, et en fonds, 120 livres. " A la charge de 25 livres pension à M. l'esleu Anthoine de Vinolz (qui légua cette pension à l'Hôtel-Dieu), à M. le viscomte Dupré 9 livres pension, et un escu d'or vieulx à Saint-Pol, reste pour le fonds, à cause qu'elle (la maison) est surchargée, 12 livres. Pour les " meubles dudict Vandemore 60 livres. " On a écrit plus tard, sous cette dernière mention : " Amodéré, à cause que ledit Levin (Liévin) est impotant et fort malade. " (Il en réchappa, toutefois, car on le retrouve parmi les peintres employés aux travaux décoratifs de l'entrée du roi Henri II et de Catherine de Médicis, à Lyon, en 1548.) (folio 145 verso) - Louis Honoré, peintre, et Louis d'Avignon, " orgueniste, " sont tous deux logés dans la maison de Pierre Regnoard. Le mobilier de chacun d'eux est coté 30 livres ;(folio 147) - Ennemond Perrin, fils et héritier de Gillet Perin, cordier, possède " une maison haulte et basse, en la rue Confort, de costé de vent, et ung jardin dernier, joignant au ténement Nostre-Dame de Confort, la ruelle entre deux, devers soir, et la maison de Claude Barbarin et Loys Toynet, troillieur (fabricant d'huile) devers matin. Extimée valoir, par an, 12 livres, pour ce 48 livres. A la charge de 4 livres pension, deues à François Varinier, reste 28 livres. " On a ajouté à ce qui précède : " Acoultré ladicte maison, pour ce qu'elle a esté rebastie à neuf, 40 livres. Pour les meubles dudit Ennemond 24 livres ; " (La popularité dont jouit, à Lyon, de notre temps même, la mémoire de Louise Labbé, femme d'Ennemond Perrin, impose l'obligation d'enregistrer avec soin tous les détails propres à jeter quelque lumière sur la famille et la condition de fortune de cette illustration locale).(folio 152) - Pierre Guichard, " faulconnier " (folio 155 verso) - Jean Tabourin, dit de Lorraine, maçon, possède, dans la grande rue de l'Hôtel-Dieu, une maison valant 128 livres, en fonds, etc. ; (folio 168) - Jean de Salins, libraire ;(folio 170) - Léonard Jonguemand (Jungmann ? ) marchand allemand, tient une maison évaluée, en fonds, à 120 livres. Ses meubles sont estimés aussi 120 livres, et Guinet Delphinet, serrurier, lui doit une pension annuelle de 5 livres valant 25 livres, sur sa maison située près l'église Saint-Sorlin ; (folio 185) - Jean Perricaud, pelletier, acquiert de Jacques Delarue, notaire à Amplepuis, une boutique du quartier de la Grenette, estimée 6 livres par an, etc. ; Pierre et André de Villars, héritent de Barthélemy de Villars, leur père. André meurt, instituant pour héritier Pierre, son frère. Celui-ci possède, à Condrieu même, où il réside, et dans le mandement de cette ville, d'importants domaines, etc. : - Laurent Fourest (Forest), peintre, domicilié dans la rue Mercière, près le couvent de Saint-Antoine. Ses meubles valent 24 livres ; mais, en 1545, on les réduit à 18 livres. De plus il " tient, qu'il a baillé par déclaration le 11 septembre 1523, assavoir : au lieu de Quincieu, une terre à froment, contenant deux bicherées, territoire de la Morinière, extimée 4 livres ; une pièce de vigne qu'il a fait tirer et mettre en terre, contenant une bicherée à froment, territoire de Bourgchanin, 2 livres ; une vigne audict lieu (de Quincieu), contenant deux hommes, au territoire de Brief, 3 livres ; " (folio 196) - Jean Clebergue (Kleberger) tient " une grande vigne, ensemble la maison appelée d'Ausserre, contenant la dicte vigne cinquante hommes ; assises en la coste Saint-Sébastien. Pour la vigne 75 livres, et pour la maison 12 livres ; " Soffrey ou Geffrey (Geoffroi) de Chaponay, président en la Chambre des comptes de Grenoble, marié à la fille de Claude Le Maistre. Les meubles de cette héritière furent, en premier lieu, prisés 400 livres ;(folio 198) - mais " Messieurs les conseillers, le 16ème de may 1525, ont ordonné de défalquer les meubles, actendu que M. le président a affirmé qu'il n'a point d'argent en compaignie. " La nommée de Soffrey de Chaponay s élève en tout, déduction faite de quelques charges, à 2,360 livres 5 sous, représentant la valeur : de trois maison et d'une grange situées à Lyon ; de " belles maysons haultes, moyennes et basses, truel, tinailler et autres aysances, " auxquels il faut joindre divers biens-fonds tels que vignes, pré, broteau et vivier, le tout sis au lieu d'Irigny ;(folio 203 verso) - Bastien de Lay ( de la Haie ?) peintre mari de Marguerite, l'un des filles de Michelet le jeune (folio 210 verso) - "la trésorière de la Croix de Paris" jouit d'une pension de 40 livres, évaluée à 200 livres, sur une maison de la rue de la Platière, qui avait appartenu à un nommé Tastevin (folio 218) - au nombre des immeubles laissés à sa veuve par Jean Offrey, dit Breton, notaire, on remarque, au-dessus de Saint-Sébastien, une grande vigne, "près le gibet, au territoire de Panessas" etc (folio 224 verso) - l'abbaye de Saint-Pierre-les-Nonnains posséde, outre le ténement du même nom, deux maisons,et, "prés Saint-Clair, une vigne contenant cinquante hommes, en bon fonds,comprins la reclusière", etc (folio 227 verso) - "les dames de Saint-Pierre, à cause de Mme Clère, tiennent, au lieu de Collonges, un pension de trois bichets froment et une asnée de vin, deue par les hoirs Pierre Debombort" (Debombourg). évaluée à 6 livres, (folio 244 verso) - Humbert de Masso posséde une maison à Lyon; le reste de ses biens est situé au lieu de Chasselay, et consiste en terres, vignes, pré, jardin et bois. Humgert de Masso, qui fait "train de marchandise avec Pierre Regaud, son oncle est acoultré par les commissaires, le 4 may 1538, à 250 livres" pour ses meubles, etc (folio 248) - les chanoines de l'ordre de Saint-Ruf, qui sont en possession du ténement et prieuré de la Platière, tiennent, en outre, sur la côte Saint-Sébastienn une vigne de la contenance de trente hommes, plus "une botique, où ul y a une rôtisserie, entre deux piliers de la chapelle de la Magdeleyne," qui vaut annuellement 5 livres (folio 260 verso) - les prieur et couvent des Augustins tiennent "trois maisons, dont l'une est neufve, haulte, moyenne et basse, et les deux autres, haultes et basses" sur les fossés de la Lanterne. Iceulx Augustins ont issue par l'une des dictes basses maisons venant sur lesdictz fossez"etc.(folio 269 verso) - Le tenement proprement dit des Augustins est estimé, en fonds, 240 livres. Ces religieux tiennent de plus : deux maisons, l'une sur la Saône, contigüe à leur cimetière, d'une valeur de 210 livres, l'autre, de 80 livres, dont ils ont hérité de frère Etienne Double, du même ordre; deux vignes, dont l'une, de vingt-cinq hommes, touche la vigne, des Carmes; enfin une pension d'une ânée de froment sur un habitant du lieu de Saint-Germain-au-Mont-d'or. - Néry Dubois, général des Monnaies, en Bourgogne,tient par le trespas de dame Drivonne Le Charron et comme étant son cohéritier: une maison de la boucherie Saint-Paul, estimée 128 livres, à la charge de 15 livres de pension aux églises Saint-Laurent et Saint-Paul, plus une livraison à cette dernière, une maison haute, moyenne et basse, "près la poterie de cloistre Sainct-Pol, allant en Bourgneuf, du costé du soir, qui fut des Bissons (Bisson). (folio 277) - Estimé, à la charge de 5 livres pour ung disner fondé par ladicte Drivonne à l'ospital, 95 livres; "une maison et un jardin au lieu de Tunes (Thuner), au dessus (de la porte de) Confort," 9 livres; une vigne attenante, mesurant cinquante hommes, estimée 75 livres plus, "à cause de Magdeleyne Camus, se femme, fille de dame Bulliaud, vefve de l'esleu Jehan Guillaume, ladicte Magdeleyne, héritière, avec sa mère dudict esleu, les biens coctez sur lui, estimez 306 livres 5 solz," etc (folio 277) - le seigneur de Vandenesse (qui n'est autre, sans doute, que Jean de Chabannes, seigneur de La Palisse, possède "ung grand tenement de maison, jardins, vigne et pré, appelé la Rigaudière, sur la rivière de Saosne, joignant au chemin traversant de Bellecourt à icelle revière, devers bize, ayant une grange dedans, sur la grande rue, et deux maisons basses, sur le chemin traversant du portal d'Esnay (Ainay) à la rivière de Saosne.Extimé valoir par an, le tout 100 livres ; pour ce 600 livres. (folio 281) - les hoirs Théode de Gamages (Gamaches?), seigneur de Veissyn Vésieu ou Veyssieu (Veyssilieu?), ont, entre autres biens, "une maison haulte, moyenne et vasse et place devant et dernier (derrière), où a jeu de billard, sur le grand chemin tirant des Célestins à Esnay, joignant la maison d'Esnay, devers vent,"etc.(folio 286) - Cet immeuble est coté 48 livres, en fonds; - le tenement de la recluserie de Sainte-Hélène contient maison, jardin, peu de vigne, tirant jusques au Rosne; (folio 287) - Le reclus de Saint-Sébastien occupe "le tenement de la reclusière et une vigne contenant environ dix fessorées" le tout estimé 15 livres; (folio 285 verso) - Le seigneur Du Bouchage possède, dans la rue Bonnevaux, deux maisons estimées 128 livres, en fonds; (folio 302) - le seigneur Maximillian Sforce tient, qu'il a acquis de Jehan Sextre (ou Seste), "une grand maison sumptueusement bastie à neuf en ung jardin qui fut de Anne Varinière (Varinier), joignant la maison Jehan Brun, devers matin et la ruelle, en (la rue) Bonnevaulx. Extimée 800 livres;"(folio 307) - les hoirs "monsieur Du Perrez ; Jehan de La Fay; messire Guillaume Guerrier, sieur de Meysieu; messire Pierre de Tardes, sieur de Sainct-Laurens, séneschal de Lyon, tiennent la Maison-Ronde en l'Herberie, où il y a plusieurs botiques et bancs de bocherie, dont la moytié appartient audit sieur de (sic) Perez. Extimé (la maison entière) 1,808 livres," etc (folio 308) - Maurice Sève (marié à Laude Pacot), possède : à Lyon, outre quelques immeubles de peu d'importance, tels que grange, étable, cour et jardin, ces trois derniers articles sis en la ruelle de Romaigny ou Romagny, deux maison dont l'un, située dans la rue Saint-Jean, a ybe vakeyr fibcu-re de 1,400 livres; à Ecully, une terre à seigle et des bois; à Anse, "une maison cloze en façon d'ung chasteau où il y a grange dedans, prés la commune, appelée le Jonchey" (Jonchets); des prés, terres et vignes; à Saint-Didier (au Mont-d'Or,), des maisons, un moulin à blé, des vignes terres, prés, etc. Les meubles de Maurice Séve (ou Scéve, car c'est ainsi qu'il écrivait son nom, exemple que n'ont pas suivi ses descendants) sont estimés 1,000 livres - Mermet... (en blanc) "faiseur d'espées (folio 318) - Mathieu Hubye, " marchand de veyselle d'argent," tient, du chef de sa femme, deux corps de maison où pend l'enseigne du Heaume, dans la rue de Bourgneuf, etc (folio 318) - Michaus Molin (Moulin), fourbisseur (folio 320 verso) - Martin Rapin, "faiseur de fleustes" Estimé d'abord 48 livres, son mobilier est réduit à 40 livres (folio 322) - Marc-Antoine Bourguessi, génois. Pour ses meubles 600 livres (folio 327 verso) - Mathieu Vauzelles, docteur és lois, possède; à Lyon, au lieu de Fourvières, trois maisons, une mure (maisonnette), un colombier et une vigne; à Millery, une maison, un verger et des vignes; aubourg de l'Ile-Barbe, une maison, jardin, vigne et verchière ou verger; au lieu d'Anse, et conjointement avec la veuve de Maurice Séve, le domaine de Jonchets. "Le dict sieur de Vauzelles fait apparoir comme de la dicte maison il est registré au ban et rière-ban de Lyonnois, comme place noble."De plus, "tient le dict M. Vauzelles, par le tresps de Jehan Buclet (aussi docteur en droit), oncle de sa femme, les biens contenuz en la nommée dudict feu Buclet, estimez la somme de 298 livres 5 solz" Les meubles de Mathieu Vauzelles sont cotés 300 livres et sa nommée totale s'éléve à 771 livres 10 sous.(folio 332 verso) - Mathieu Brunet, écrivain ;(folio 345 verso) - Marquiat, Gaspard Trescel (Trechsel ),(folio 344 verso) - Martin Boilhon,(folio 347 verso) - Michelet Despréaux, libraires ; (folio 346) - Michaud et Janot Jordan ou Jourdin, lapidaires ; (folio 348) - Michel Moyron, fondeur ;(folio 350) - Mathieu d'Anvers, peintre, tient une maison haute, moyenne et basse, avec jardin derrière, joignant le ténement des Célestins et la maison d'habitation du " prévost Florant. " L'immeuble du peintre est estimé 80 livres, en fonds ; son mobilier vaut 24 livres ;(folio 350) - Michaud La Gaille, imprimeur ; - Mathieu Chevrier, peintre, acquiert de Jean Delarue, tisserand, et de frère Claude Delarue, religieux jacobin, une maison haute, moyenne et basse et ung jardin, situés en face de la place Notre-Dame de Confort. Cet immeuble vaut, en fonds, 85 livres. Chevrier tient de plus une pension de 4 livres, évaluée à 20 livres, sur un membre de la maison où pend l'enseigne de l'Echiquier, etc. ; (folio 360) - Max Porte, (folio 360 verso) - Maurice Birain, tailleur d'images (folio 364 verso) - Michel Perricaud, charpentier, habite la maison de maître Claude Prost, rue du Bois, etc.(folio 364 verso) - Michel Boisson, bossetier ;(folio 372 verso) - Martin Lambin, verrier ; (folio 376 verso) - Nicolas Leyderet (ce dernier nom est évidemment altéré), allemand, " filleur de soye, demeurant à Lion, lequel est du nombre de ceulx qui font la nouvelle magniffacture des draps de soye ; lequel, suivant les priviléges que le Roy a donnés ès dictz filleurs et magniffacteurs du lieu de Saint-Chaumont (Chamond), est venu demeurer à Lyon, et a, ce jourd'hui, 21ème novembre 1537, baillé sa nommée. " etc. Les biens de cet étranger consistent en deux maisons sises dans le fort de Saint-Chamond même, et en terres, prés, vignes et jardins autour de cette place ; (folio 391) - Nesmo GrosPierre (folio 390) - et Nicolas Morillon, fondeurs ;(folio 394) - Naudin de Tornes (Tournes ?), orfèvre, tient une boutique et une cave au-dessous, " nouvellement édiffiée au membre estant du tenement qui solloit estre l'ospital Saint-Éloy, estant sur la rue, etc. ; (folio 391, 392) - Nicolas Dalbeno (dal Bene) et Rosse(Rossi ou Rosso) Boudelmonte, " et leurs compaignons, florentins, " sont établis dans la maison des héritiers Claude Poculot. Pour leurs meubles 1,500 livres ; (folio 394) - la veuve de Nicolas Bault, paumier, tient " une grant partie de la maison de Prameneu (Pramenoux), en la rue de la Monnoye et de Tramassal (Tramassac), en laquelle (partie) elle a fait grand édiffice pour demourance, et ung jeu de paulme puis l'année 1525. " Le tout vaut, en fonds, 400 livres, etc. ; (folio 399) - dénombrement des biens de dame Françoise Bellièvre, veuve et héritière de messire Nicolas de Langes, docteur ès lois (père de Nicolas de Langes II, qui fut lieutenant général en la Sénéchaussée de Lyon, puis premier président au Parlement de Dombes) (folio 402) - Noël, fondeur ; Nicolas de Blois, " bimboletier ; " (folio 403 verso) - Noël d'Ancre, " tailleur suivant la Court" possède, dans la rue Thomassin, une maison estimée 112 livres, etc.(folio 404 verso).

Langue des unités documentaires

Français

Existence et lieu de conservation de copies

Microfilmé en 2 Mi 48