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Cote/Cotes extrêmes
Date
Importance matérielle
Caractéristiques physiques
Origine
Modalités d'entrées
Versant ou donateur : Consulat de Lyon
Présentation du contenu
1- Voirie
2- Notaires de la ville : Minutes et protocoles des notaires ayant officié pour la ville du 16e à 1789 (avec aussi des actes pour des particuliers) (1526-1741, DD 58-158)
3- Rentes nobles acquises par la ville
4- Biens et possessions de la ville
5- Travaux publics
6- Edifices publics
La série DD est consacrée aux biens de la ville, à ses compétences en matière de voirie, et aux édifices et travaux publics. Elle possède un grand nombre de pièces concernant la voirie urbaine et les alignements, les titres des propriétés et les rentes appartenant à la ville.
Évaluation, tris et éliminations, sort final
A notre connaissance aucune élimination n'a été pratiquée et l'ensemble du fonds est conservé à des fins historiques.
Accroissements
Le fonds est fermé.
Mode de classement
Cette série est faite de portefeuilles le plus souvent, mais les pièces y sont cotées. Les références à l'inventaire ancien reportées permettent de lire une analyse détaillée des pièces.
Les 380 dossiers qui la composent ont été cotés au 19e siècle en suivant d'assez près le classement de Marc-Antoine Chappe au 18e siècle. On ne peut donc plus modifier les cotes ou l'ordre sous lesquels cet ensemble a déjà été vu et cité par divers lecteurs.
Le but du classement ancien de Chappe y est très perceptible :
On trouve également des dossiers de travaux publics (pont, quais, eaux, réunion de la presqu'île de Perrache), des dossiers concernant des édifices particuliers, dont l'Hôtel de Ville.
Conditions d'accès
Communicable
Archives publiques
Conditions d'utilisation
Conditions de reproduction soumises aux conditions générales de reproduction du service.
Autre instrument de recherche
Un inventaire de cette série a été réalisé par Marc-Antoine Chappe au 18e siècle. Cette série ne bénéficie pas d'un inventaire imprimé, mais l'inventaire dactylographié qui en rendait bien compte a été repris dans la base informatique.
Existence et lieu de conservation des originaux
Le fonds est conservé aux Archives municipales de Lyon
Existence et lieu de conservation de copies
Toute la série est microfilmée (2MI99).
Documents en relation
Archives municipales de Lyon
Archives departementales du Rhône et de la metropole de Lyon
Informations sur le traitement
Cette fiche de fonds a été rédigée en juin 2017 par Soledad Lida, conservatrice des bibliothèques stagiaire, sous la responsabilité d'Anne-Marie Delattre, attachée de conservation, conformément aux recommandations de la norme ISAD(G).
Mots clés titres
Cote/Cotes extrêmes
Date
Biographie ou Histoire
Jusqu'au début du XIXe siècle, une boucherie est le lieu où l'on tue, où l'on découpe et où l'on vend la viande destinée à être consommée. Ces établissements génèrent d'importantes nuisances, tant sonores qu'odorantes, sans parler des conditions d'hygiène fort déplorables propres à ces activités.
La boucherie des Terreaux (ou de la Lanterne) est construite de 1539 à 1540 pour remplacer la boucherie de l'Herberie, dont l'infection insupporte les riverains du quartier Saint-Nizier. Bâtie sur les fossés de la Lanterne, à l'emplacement des anciennes fortifications de la ville, elle prend la forme d'une cour rectangulaire entourée par une cinquantaine de boutiques. Une rigole permet d'évacuer le sang et les tripes des animaux abattus dans la cour pour les déverser dans la Saône, située non loin.
À partir de 1655, les prévôts des marchands et échevins de Lyon autorisent la construction de petites boutiques en bois au pied de la boucherie, afin « d'eloigner les immondices qui s'accumuloient auparavant contre ces murailles » ; on en dénombre dix-huit en 1680. Le Consulat ordonne leur démolition en 1717 pour des raisons pratiques et esthétiques. Face aux supplications de leurs propriétaires, la municipalité décide d'en rétablir six l'année suivante, sous la forme de petits pavillons en maçonnerie.
Incendiée vers 1734, la boucherie est cédée par le Consulat à l'hospice de la Charité qui la reconstruit en la modernisant. Devenue obsolète depuis la construction de l'abattoir de Perrache (1834), la boucherie des Terreaux ferme définitivement ses portes en 1840, avant d'être supplantée par deux îlots d'immeubles.
Présentation du contenu
Boucheries de la ville. - Boucherie de la Lanterne. - Boucherie de l'Hôtel-Dieu. - Boucherie Saint-Paul. - Boucherie Saint-georges. - Pièces communes aux Boucheries.
Langue des unités documentaires
Existence et lieu de conservation de copies
Documents en relation
Chappe / 18 / 243
Mots clés matières
Mots clés typologiques