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Collection générale : 1C/9593 - 1C/10124
Monographies imprimées : tranche 1 : 1 à 299 999 : inférieur à 25 cm de hauteur (hors brochures)
Le radicalisme d'Édouard Herriot et la crise des institutions, 1905-1954
Identificateur de la ressource ISBN
Mention de responsabilité
Jérôme Henning,... ; sous la dir. de Jean-Louis Mestre et Eric Gasparini ; préface de Gérard Larcher ; avant-propos de Éric Gasparini et Jean-Louis Mestre
Langue des unités documentaires
Lieu de publication, production et/ou distribution
Nom d’éditeur, producteur et/ou distributeur
Date de publication, production et/ou distribution
Type de présentation matérielle et importance matérielle
Dimensions et unité de dimensions
Titre propre de la collection ou de la monographie en plusieurs parties
Bibliothèque parlementaire & constitutionnelle
Bibliogr. p. 593-644. Index
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Texte remanié de : Thèse de doctorat : Histoire du droit : Aix-Marseille : 2017
70 euros
Entre 1905 et 1954, Édouard Herriot incarne l'une des tendances principales du radicalisme français. De la mairie de Lyon à la présidence du Conseil, Édouard Herriot rassemble autour de ses idées une nouvelle génération d'élus pour lesquels la République constitue le régime définitif de la France. En rupture avec la doctrine radicale de la fin du XIXe siècle qui faisait de la révision constitutionnelle un des points de son programme, le radicalisme d'Édouard Herriot accepte définitivement les lois de 1875. Dès lors, malgré la crise des institutions qui caractérise le début du XXe siècle, Herriot tente de préserver le modèle républicain formé à la fin XIXe siècle. Selon lui, les institutions politiques et administratives républicaines doivent être modernisées pour correspondre aux promesses du régime républicain en faveur de la démocratie et de l'application de la science à la politique. Jusqu'en 1926, la tendance radicale menée par Herriot se caractérise par une volonté de refaire la République. Après 1926, contre les différents réformismes qui abordent le problème de la crise institutionnelle, Édouard Herriot et ses partisans résisteront favorisant ainsi la paralysie du régime. Enfin face à la Seconde guerre mondiale et au début de la Quatrième République, ils tenteront, avec moins de succès cette fois, de rétablir ce qu'ils considèrent être la tradition républicaine. Cet itinéraire politique d'un homme et d'un groupe de partisans participant aux principales fonctions de l'État pendant près de cinquante ans permet de comprendre la permanence et les ressorts de la crise institutionnelle française au XXe siècle. Au-delà du Parti radical lui-même, il s'agit de préciser l'importance du processus d'interprétation de la norme constitutionnelle par une force politique de Gouvernement et son influence dans l'évolution des institutions. [source éditeur]