331II - Fonds des Eclaireuses et Eclaireurs de France de la région de Lyon

Déplier tous les niveaux

Cote/Cotes extrêmes

331II/1-331II/135

Date

1916-2011

Importance matérielle

135 articles, 15 mètres linéaires.

Origine

Eclaireuses et Eclaireurs de France de la région de Lyon.

Biographie ou Histoire

Historique des Éclaireurs de France et de leur section lyonnaise par Bertrand Silvestre, docteur en histoire contemporaine, chercheur associé au LAHRA UMR 5190, mars 2022.

 

  • 1 - La création du scoutisme

Il est connu de tous que le scoutisme est créé par Lord Baden Powell, officier dans l'armée anglaise aux Indes et en Afrique. Au départ il s'est donné pour objectif de former des éclaireurs (Scout en anglais) militaires. Si cette démarche lui semble nécessaire, c'est qu'il constate que souvent les recrues anglaises sont incapables de s'adapter aux conditions de vie dans les colonies. Dans le cadre de cette formation Baden-Powell rédige et publie une série de brochures destinées aux soldats où il expose différentes techniques comme savoir suivre une piste, retrouver son chemin, se camoufler, dresser un plan.

De plus, il organise des méthodes d'entraînement et de formation basées sur la compétition entre des groupes et par le jeu. Cette méthode de formation peut se résumer par cette citation de Baden-Powell :

1) confier à chacun une responsabilité.

2) rendre l'entraînement attrayant pour les hommes.

En maintenant les hommes en petites unités permanentes et en organisant des compétitions entre les différentes unités, soit en plein air, soit à la caserne, on éveille leur intelligence et on élève partout le niveau du travail [1]"

Cette méthode doit permettre de lutter contre l'abrutissement provoqué par l'exercice militaire traditionnel. L'idée de cette méthode est venue de Lord Roberts, chef de l'armée anglaise en Afrique du Sud, mais c'est Baden Powell qui s'illustre le plus dans cette volonté d'améliorer la formation des soldats anglais. Baden Powell profite de la notoriété qu'il acquiert dans la guerre des Boers pour organiser sa première expérience pratique : le camp de Brownsea Island, organisé durant l'été 1907. Ce camp devient par la suite le mythe fondateur au sein des différents mouvements de scoutisme. Le résultat de ce camp est relaté dans le livre Scouting for Boys[2] qui devient l'ouvrage de référence de tous les mouvements de scoutisme.

En France, le scoutisme est connu dès les années 1909-1911 à travers des articles parus dans le Journal des Voyages. Les premiers articles qui traitent du sujet présentent le scoutisme comme une excentricité britannique. Petit à petit des articles dans le Petit journal et La jeunesse illustrée traitent du scoutisme sous une présentation purement militariste, mais les auteurs montrent que l'expérience anglaise va plus loin que les bataillons scolaires français. Des articles présentant vraiment le scoutisme paraissent en Mars 1910 dans L'espérance le journal des U.C.J.G[3] et dans Éducation, revue que dirige Georges Berthier

Les premières troupes d'Éclaireurs qui apparaissent sont issues d'initiatives individuelles comme celle du Pasteur Gallienne, directeur d'un foyer rue de l'Avre à Paris.

 

C'est peu de temps après l'entente cordiale que le scoutisme apparaît en France. Une partie de l'opinion reste partagée au sujet du Royaume Uni. Pour l'extrême droite l'Angleterre reste un ennemi potentiel, et le scoutisme ne peut être qu'une œuvre de protestants et francs-maçons. C'est pourquoi, au début, les milieux catholiques vont rester réticents vis à vis des mouvements de scoutisme. Les premières troupes catholiques, fonctionnent de manière très discrète, et il faut attendre 1921 pour voir apparaître les scouts de France[4].

Cette réticence des milieux catholiques vis à vis du scoutisme peut expliquer au final, pourquoi dans le contexte lyonnais, la municipalité radicale dirigée par Édouard Herriot se montre favorable au développement de la section lyonnaise.

 

  • 2 - Les membres fondateurs des ÉdF

La création des Éclaireurs de France (ÉdF) passe par la personnalité de Nicolas Benoît. Nicolas Benoît est un officier de marine né à Roanne, mais vivant en Algérie dès l'âge de 9 ans.

Il semble avoir appartenu à une loge théosophique[5] et rédigera un ouvrage La voie du chevalier où il expose des doctrines philosophiques imprégnées des penseurs ésotériques de l'Inde et de la Perse. Ce livre est actuellement introuvable car il n'a jamais connu une diffusion de masse et de réédition. C'est lui qui choisira le symbole des ÉdF : l'arc tendu avec la devise "Tout droit".

En 1910, Nicolas Benoît est en Angleterre pour obtenir un brevet d'interprète, il prend alors contact avec le scoutisme et décide de tenter de développer ce mouvement en France dès son retour.

Il rencontre à ce moment des personnes qui ont déjà essayé des expériences dans le scoutisme, comme Georges Bertier, Gallienne. Williamson, Chéradanne.

 

Georges Bertier, (1877-1962) est un membre du Sillon de Marc Sangnier, qu'il a rejoint au cours de ses études et se rapproche de Le Play[6] et de l'abbé de Tourville. Il est également proche de l'historien Edmond Demolin[7], et devient professeur puis directeur de l'École des Roches jusqu'en 1944. L'École des Roches a un fonctionnement inspiré des collèges anglais et développe une pédagogie active avec la pratique de la prise de responsabilité.

En 1909 il fonde une revue L'éducation où il expose ses visions d'une pédagogie reposant sur l'autodiscipline. En 1910 il se documente sur le scoutisme et en mars 1911 il constitue la première troupe de France avec les élèves de L'École des Roches. Il est vice-président des ÉdF, puis président jusqu'en 1937. Il quittera l'association en 1947 pour des raisons politiques et rejoint les Éclaireurs Neutres de France.

 

Le pasteur Gallienne (1871-1953) dirige un foyer rue de l'Avre. Ce foyer a un recrutement très populaire, et se veut rigoureusement laïque dans son fonctionnement. Georges Gallienne rencontre Baden-Powell et une troupe anglaise pendant ses vacances sur l'île de Guernesey en août 1910. À son retour en France, il décide de lancer une expérience d'adaptation du scoutisme en créant une section de pompiers secouristes[8]. En 1932, il est vice-président des E.D.F. et reste au comité directeur jusqu'en 1939.

Williamson (1878- 918) secrétaire général de l'Union Chrétienne des Jeunes Gens., s'intéresse au scoutisme et à son succès en Angleterre. A un retour de voyage en Angleterre, il publie un article dans la revue Espérance et prend contact avec Georges Gallienne. Il incite les directeurs des foyers des Unions Chrétiennes de Jeunes Gens à fonder des troupes d'éclaireurs dans leur foyer. C'est ainsi que des troupes apparaissent durant l'année 1911 dans les foyers de Boulogne, de l'Union de Paris, et de St Maur.

Chéradanne (1871-1948), est un ancien élève de l'Ecole de Sciences Politiques, il a étudié l'état politique et social des populations, et dénonce le péril allemand dans de nombreux ouvrages à partir de 1901. En juillet 1909 il fait paraître dans le "Petit Journal" un article sur le scoutisme :"la nouvelle Angleterre, les jeunes éclaireurs du lieutenant-général Baden- Powell". C'est le deuxième article après celui de Charpentier où il est fait allusion au scoutisme. Il est le premier président des ÉdF.

Nicolas Benoît cherche alors des appuis pour pouvoir lancer le mouvement et également en faire la propagande. Après sa prise de contact avec les initiateurs des premières troupes en France il rencontre Pierre de Coubertin lui aussi intéressé par le scoutisme.

 

  • 3 - Les conditions de la création et son déroulement

A partir de juin 1911 des appels réguliers en faveur du scoutisme et de la Ligue d'Éducation Nationale de Coubertin sont lancés régulièrement dans le Journal des voyages

Initialement, le mouvement de scoutisme français devait se développer au sein de la Ligue d'Éducation Nationale de Coubertin. Pour Coubertin le but est de créer un mouvement ouvert à tous les enfants français, mais il n'y a pas de véritable débat sur ce que va être le scoutisme en France et des dissensions apparaissent au cours de l'été 1911.

Nicolas Benoît, Bertier et Chéradanne veulent créer un mouvement proche du scoutisme tel qu'il se pratique en Angleterre, alors que Pierre de Coubertin veut lui, créer un mouvement inspiré du mouvement anglais mais sans aucune influence anglo-saxonne, et qui accorde une place très importante au sport.

En plus de ces deux conceptions différentes du scoutisme, il semble que l'origine de la rupture ait pu également avoir des raisons politiques, mais celles-ci n'ont jamais été clairement mises en avant. D'autre part, l'attitude à adopter vis à vis de la religion semble également avoir été une cause de dissension.

Les Éclaireurs français créés par Coubertin vont se déclarer laïques et avoir une attitude considérée comme anticléricale par certains, alors que les ÉdF vont se déclarer laïques, mais sans avoir de position anti-religieuse.

Le 2 novembre 1911 Nicolas Benoît et ses amis se retirent officiellement de la Ligue d'Éducation Nationale pour former les ÉdF, qui ont donc pour symbole l'arc tendu avec la devise tout droit. Les statuts déposés le 2 décembre 1911, font du mouvement une fédération d'associations locales. Les conditions dans lesquelles se forment ces associations, la composition de leurs comités de soutien, et surtout leurs conceptions du scoutisme rendront difficile un minimum de cohésion dans les méthodes.

La ligue d'Éducation Nationale de Coubertin crée son propre mouvement par la suite, ce sont les Éclaireurs Français, qui se définissent comme résolument français et hostiles à tout influence anglo- saxonne. Ce mouvement va rester minoritaire et disparaîtra en 1964 en fusionnant avec les ÉdF

Le mouvement E.D.F. connaît une croissance rapide durant les trois années qui précèdent la première guerre, les chiffres officiels[9] que présente l'association sont les suivants :

 Octobre 1913 : 4832 membres actifs

                                     Mars 1914 : 7152

                                     Juillet 1914 : 9642

Des sections locales se développent rapidement dans toute la France avec la création de comités locaux de soutien, mais l'essor rapide de l'association va se trouver brutalement stoppé par la déclaration de guerre et surtout la mobilisation de 1914.

 

  • 4 - La création de la section lyonnaise des ÉdF

Au début du XXe siècle, la ville de Lyon est alors en pleine croissance économique, urbaine et démographique dans un contexte singulier qui s'explique par la convergence de plusieurs facteurs :

- Nous sommes alors dans un contexte où les questions d'éducation font l'objet de débats vifs avec les querelles scolaires qui ont touché la France lors de la laïcisation de l'enseignement.

- Ces questions liées à l'éducation ne sont pas des problèmes propres à la France, dans toute l'Europe une réflexion intensive a lieu sur la manière d'éduquer les enfants et les adolescents, de multiples expériences ont lieu.

- Dans le cas lyonnais, l'exceptionnelle longévité d'Herriot à la tête de la ville (50 ans) contribue à la pérennité des choix politiques et des pratiques éducatives. De plus Herriot, professeur de lettres, manifeste dès le début de sa carrière politique son intérêt pour les questions éducatives.

La création de la section lyonnaise des ÉdF en 1912 prend place dans ce contexte local et les ÉdF lyonnais jouent alors un rôle important dans la prise en charge des enfants et adolescents dans la ville de Lyon.

En 1901 apparaît un Office Social de Lyon, pendant lyonnais du Musée Social de Paris de Frédéric Le Play. On retrouve l'élite intellectuelle lyonnaise avec des personnes comme Justin Godart, les juristes Paul Pic, Jean Appleton (créateur de la section lyonnaise de la Ligue des Droits de l'Homme et de l'université populaire de la Croix Rousse). Dans la brochure présentant cet office[10], Justin Godart énumère les objectifs et parmi eux :

« 4° D'organiser des cours et des conférences permettant aux jeunes de faire leur éducation économique et sociale, les mettant à même d'avoir, sur les points essentiels dont on discute tous les jours des idées précises qu'ils pourraient répandre autour d'eux : ces cours tendraient ainsi à former des éducateurs du peuple ; »

L'Office social lyonnais a clairement des objectifs éducatifs à travers lesquels transparaît un programme de réforme sociale, celle-ci devant transformer la société en évitant l'émergence et le développement de mouvements révolutionnaires. Pour cela il faut donc éduquer la jeunesse et trouver des solutions aux problèmes de la jeunesse urbaine.

Si l'objet de cet office semble loin de la question du développement du scoutisme à Lyon, il apparaît qu'une des bases idéologiques de ces courants réformateurs, la volonté de dépasser l'idée de lutte des classes entre bourgeoisie et classes ouvrières par la formation de « corps intermédiaires » devant former les cadres d'une économie rationalisée, est commune avec le projet éducatif des ÉdF[11].

Le contexte lyonnais se montre donc favorable à une jonction entre ces réformateurs lyonnais et l'instruction publique. Le scoutisme laïc apparaît alors, pour certains membres de l'enseignement lyonnais, comme un moyen de mettre en place les réformes sociales. On retrouve à la tête de la section lyonnaise des ÉdF, le directeur de l'École Normale de Lyon, Jean Kergomard, Antoine Allemand-Martin, professeur de sciences naturelles au lycée du Parc, Edmond Goblot, professeur de philosophie à l'Université de Lyon mais aussi Charles François, membre fondateur de l'Office Social Lyonnais et père de Louis François, futur doyen de l'inspection générale en Histoire Géographie et de Pierre François commissaire général des ÉdF. Cet ensemble de personnes se retrouve autour de l'idée d'école unique qui forme le dénominateur commun de ces milieux réformateurs. Les ÉdF sont alors pour eux un moyen de faire des expériences pédagogiques, d'introduire des méthodes d'éducation active dans l'institution et d'œuvrer pour l'École unique.

C'est dans ce contexte qu'en 1912, la section lyonnaise des ÉdF est fondée par Pierre Mazeran, préparateur en biologie à la faculté de Lyon, mais la présidence est assurée par un capitaine de réserve Blanchet, avec pour vice-président un capitaine de la territoriale, Durand. La section reçoit dès sa fondation le soutien d'Edouard Herriot[12], avec une cérémonie de remise de drapeau dans la cour de l'Hôtel de Ville en octobre 1912[13]. De plus une conférence est organisée pour permettre la présentation du scoutisme par Chéradanne en février 1912[14], conférence qui se déroule dans l'amphithéâtre de la faculté de médecine, en présence du recteur Joubin, du sénateur Beauvisage, le doyen de la faculté de lettres, Clédat et l'inspecteur d'académie Lamounette et l'adjoint au maire Gorjus.

Si à ses débuts, la section lyonnaise se présente comme une société de préparation militaire, comme le montre ses statuts[15], très rapidement elle évolue vers une pratique se revendiquant clairement de la pédagogie scoute et se voulant avant tout éducative. Cette évolution est certainement le fruit de l'action de ses membres également adhérents à l'Office Social Lyonnais. Ce changement d'orientation pédagogique ne s'est pas fait sans conflit, comme le montrent les différents documents conservés dans les fonds d'archives publiques[16]. Les militaires de réserve à l'origine de la création de la section lyonnaise semble avoir été poussés à démissionner de leur poste de président et vice-président par une partie du bureau. Une assemblée générale le 12 mai 1914 voit accéder à la tête de la section un médecin, le docteur Massia, et en tant que vice-président le directeur de l'École Normale de Lyon Kergomard. On constate alors la disparition des militaires de l'organigramme de l'association. On peut supposer une évolution des pratiques éducatives avec un abandon de l'aspect militariste des activités.

Cette évolution pédagogique est freinée par la Première Guerre mondiale, les ÉdF participent même à la réorganisation des services municipaux lyonnais après la mobilisation en organisant un service d'estafette pour la ville de Lyon et en faisant partie du comité d'accueil des blessés et rapatriés d'Allemagne en 1915[17].

 

  • 5 - Le développement de la section lyonnaise dans l'Entre-deux-guerres

Avec le retour de la paix en 1918, les ÉdF amorcent un rapprochement avec la Ligue de l'Enseignement. Ce rapprochement se fait d'abord dans le contexte lyonnais grâce aux liens déjà existant avec le monde de l'enseignement public. La ville de Lyon subventionne de manière très forte la section lyonnaise et lui confie l'organisation de certaines garderies scolaires.

À partir des années vingt la section lyonnaise des ÉdF renforce ses liens avec la municipalité lyonnaise. Sous l'impulsion d'Édouard Herriot, la ville de Lyon augmente les subventions versées à la section lyonnaise, en contrepartie, celle-ci prend en charge l'organisation des garderies scolaires de la ville de Lyon[18]. Cette proximité avec la municipalité radicale lyonnaise conduit en toute logique à un rapprochement avec le Groupement Départemental de l'Enseignement Laïque (GDEL), antenne lyonnaise de la Ligue de l'Enseignement au début des années trente. Ce rapprochement est annonciateur des liens forts que tissent les ÉdF avec le monde de l'Éducation Nationale dans la deuxième moitié des années trente[19].

Très rapidement, la section lyonnaise des ÉdF trouve sa place dans les réseaux lyonnais des œuvres laïques d'éducation, on la retrouve en particulier lors de la mise en place des premiers stages de formation de moniteurs de colonies de vacances sur Lyon après 1937[20].

Les liens avec l'enseignement public se renforcent également dans cette deuxième moitié des années trente avec la réforme du secondaire mise en place par Jean Zay. Les ÉdF lyonnais s'impliquent dans cette réforme avec la création des Loisirs dirigés au lycée du Parc. Cette action est rendue possible par Antoine Allemand-Martin, professeur de biologie qui organise des voyages et des sorties scolaires[21]. Une troupe d'Éclaireurs est ainsi organisée pour les élèves des lycées lyonnais ainsi que des séjours de ski à l'Alpe-d'Huez. Ce partenariat est appelé à une certaine notoriété à travers diverses publications qui semblent inspirées des pratiques éducatives au sein de l'institution scolaire.[22]

Toujours en lien avec l'Éducation Nationale, mais dans le cadre de l'éducation spécialisée, les ÉdF lyonnais participent à la prise en charge des enfants sourds et aveugles à l'institut de Villeurbanne grâce à l'action du couple Pellet[23]. Cette prise en charge des enfants handicapés est alors désignée sous le terme de « scoutisme d'extension » et s'avère alors particulièrement novatrice. Cette volonté de prise en charge d'enfants souffrant de handicap perdure jusqu'à aujourd'hui comme le montre le fond Marc Météry déposé aux Archives municipales.

 

  • 6 - La section lyonnaise dans la guerre et l'après-guerre

Durant la période de la guerre et de l'occupation un nombre important de membres de la section lyonnaise des ÉdF se sont engagés dans différentes actions de résistance. On peut citer comme exemple le couple Pellet à l'Institut pour enfants aveugles et sourds de Villeurbanne, mais aussi Erick Kauffman[24] ou bien encore les personnes citées dans le Livre d'Or des Éclaireurs de France, publié en 1945 pour commémorer les morts de l'association au cours du conflit mondial[25]. Cet aspect de l'histoire de la section lyonnaise des ÉdF reste encore largement à écrire. La question du fonctionnement du scoutisme durant les années noires reste un objet d'étude de la part des historiens.

La période 1945-1965 reste elle aussi à écrire. Il apparaît néanmoins que sur cette période les liens avec l'institution scolaire se renforcent et les EdF participent à la création au niveau national des Franches et Francs Camarades (FRANCAS)[26].

En 1964 les ÉdF, la Section Neutre des Éclaireuses et les Éclaireurs Français fusionnent pour former les Éclaireuses et Éclaireurs de France (EEDF). La nouvelle association est alors l'héritière de l'association des ÉdF et se trouve de fait en charge de leurs archives.

 

[1]Cité par Christian Guérin in L'utopie Scout de France Édition Fayard Paris 1997 583 pages

[2]Scouting for Boys sera traduit en français par Pierre Bovet sous le titre Éclaireur

[3] Union Chrétienne de Jeunes Gens , organisation de jeunesse de confession protestante qui sera à l'origine des troupes d'Éclaireurs de confession protestante qui se fédéreront en 1911 sous le nom d'Éclaireurs Unionistes.

[4]Voir C Guérin L'utopie scoute de France , Fayard, Paris, 1997, 580 pages

[5]La Théosophie est une doctrine fondée sur la théorie et la pratique de la sagesse divine omniprésente dans le monde manifesté et notamment dans l'homme. (La sagesse divine marque les objets du monde extérieur et son intervention permet à l'homme de connaître par illumination la Divinité que la nature lui révèle à sa manière)

La société de théosophie est fondée à New York en 1875, en 1886 son siège s'installe près de Madras. Cette société vise plusieurs buts : la fraternité universelle, l'étude comparée des religions, l'étude des mystères de la nature et l'exercice des pouvoirs latents de l'homme. Les trois articles majeurs de la doctrine sont l'universalité du divin, l'éternité de l'univers et la nature cyclique de toute manifestation : la réincarnation.

[6] Le Play Frédéric (1806 1882) ingénieur et économiste français. Il est le créateur en 1856 de la Société d'Economie Sociale. Son œuvre la plus importante est, la réforme sociale . Il soutient la nécessité de l'autorité, dans tous les domaines, mais conçue sur l'amour et non sur la coercition. Son influence a été considérable sur un certain mouvement social patronal au cours de la seconde moitié du XXème siècle, qui donnera le paternalisme.

[7]Edmond Demolin (1852,1907), historien et sociologue, en 1886 il crée avec un groupe de dissidents de l'école de LePlay, la revue La science sociale, puis publie 3 ouvrages qui font sensation A quoi tient la supériorité des anglo- saxons (1897) Les français aujourd'hui (1898), L'éducation nouvelle (1898). Il fonde l'école des Roches près de Verneuil (Eure) en 1899.

[8]Les garçons construisaient eux- mêmes leur pompe à incendie et avaient pour seul uniforme un béret avec une cocarde rouge.

[9]Chiffres tirés de L'Éclaireur de France cités par Pierre Kergomard dans Les Éclaireurs de France de 1911 à 1951

[10]GODART Justin, Création d'un office social de renseignement et d'étude à Lyon, Lyon, F Nicolas imprimeur éditeur, 1901, Bibliothèque municipale de Lyon, côte 126304

[11]PALLUAU Nicolas, La fabrique des pédagogues, Encadrer les colonies de vacances 1919-1939, Presses Universitaires de Rennes 2013.

[12]Lyon Universitaire, Le 2 février 1912

[13]Lyon Universitaire, le 18 octobre 1912

[14]Lyon Universitaire, le 23 février 1912

[15]Les statuts déposés en 1912 en préfecture (Archives départementales du Rhône 4m sup 25) déclare « le but est de développer chez les jeunes gens la vigueur et l'adresse physique, le courage sous toutes ses formes, le patriotisme, les sentiments de solidarité, de responsabilité morale et de l'honneur »

[16]Archives départementales du Rhône, dossier de la section lyonnaise des ÉdF 4 M SUP 25, archives départementales du Calvados, fond Chéradanne F5872

[17]Rapport sur l'activité de la section de Lyon pour l'année 1914-1915 ? établi par Pierre Mazeran, archives départementales du Rhône, carton 1M 147

[18]SILVESTRE Bertrand, Les Éclaireurs de France à Lyon 1911-1947, mémoire de maîtrise sous la direction d'Etienne Fouillioux, Université Lumière Lyon 2, 2000

[19]PALLUAU Nicolas, La fabrique des pédagogues, encadrer les colonies de vacances 1919-1939, Presses Universitaires de Rennes, 2013.

[20]SILVESTRE Bertrand Éducation Populaire et mouvements de jeunesses laïques à Lyon sous les mandats d'Édouard Herriot 1896 1957, mémoire de Thèse sous la direction de Laurent Douzou, Université Lumière Lyon 2 2017.

[21]SILVESTRE Bertrand, Éducation Populaire et mouvements de jeunesse laïques à Lyon, opus cité et L'action d'Allemand-Martin au lycée du Parc de Lyon, des prémices des loisirs dirigés à leur héritage (1919-1947) in Carole Christen; Laurent Besse. Histoire de l'éducation populaire, 1815-1945, Perspectives françaises et internationales, Presses Universitaires du Septentrion, pp.343-356, 2017 et ALLEMAND-MARTIN Antoine, L'Enseignement par le tourisme scolaire, édition de la revue « Les Alpes », Grenoble 1926.

[22]MARTIN Jean Paul et PALLUAU Nicolas (Direction), Louis François et les frontières scolaires. Itinéraire pédagogique d'un inspecteur général (1904 2002), Presse Universitaire de Rennes, Rennes 2014

[23]LEMAIRE Régis et PELLET Jacques, René et Marguerite Pellet, de la pédagogie à la Résistance : réseau Marco Polo, Lyon 1942 1944, Paris, Edition Tirésias, coll. « Les oubliés de l'histoire », 2018.

[24]SILVESTRE Bertrand, Éducation Populaire et mouvements de jeunesse laïques à Lyon sous les mandats d'Édouard Herriot, opus cité.

[25]Livre d'Or des Éclaireurs de France,

[26]BERGER Laurence, Les Francs et les Franches Camarades dans le Rhône des origines à nos jours (1952-2000), mémoire de maîtrise d'histoire sous la direction d'Etienne Fouilloux, université Lumière Lyon 2, juin 2000.

Histoire de la conservation

L'historique de la conservation de ces archives ne permet de raconter qu'une histoire parcellaire de ces associations. En effet, les déménagements de locaux puis le transfert dans le local des EEDF, qui était celui des FFE rue Neuve dans le 1er arrondissement, ont provoqué des pertes.

Les fonds de la Fédération française des Eclaireuses, des Eclaireurs français et des Eclaireurs de France étaient conservés dans leurs locaux. Ils ont été déplacés dans celui des Eclaireuses et Eclaireurs de France suite à leur fusion en 1964, jusqu'à leur transfert aux Archives municipales de Lyon.

Une petite partie des archives de l'association avait été déplacée au LARHRA, Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes, par Marc Météry, professeur d'histoire, chercheur et ancien président de l'association dans le cadre de ses recherches avant leur transfert aux Archives municipales de Lyon en 2014.

Les archives de Jean Philippe ont été récupérées par Christophe Fauquet, permanent régional de l'association, à Dijon et remis aux EEDF de la région de Lyon à une date incertaine.

Modalités d'entrées

Don des Eclaireuses et Eclaireurs de France de la région de Lyon à la ville de Lyon en date du 29 janvier 2021.

Présentation du contenu

Le fonds se compose essentiellement de documents sur le fonctionnement des EEDF au niveau local depuis sa création en 1964 ainsi que sur ses activités. C'est le cas également pour les trois sous-fonds représentant les trois branches lyonnaises des associations de scoutisme laïc à l'origine des Eclaireuses et Eclaireurs de France. Pour ces dernières, il faut noter une moindre importance des documents, en particulier liés à leur fonctionnement. En effet, les archives présentes sont surtout datées du début des années 1960, c'est-à-dire avant la fusion. Les documents antérieurs ont vraisemblablement été détruits au cours des années ou du fait du transfert de ces archives dans le nouveau local de l'association. Il est également probable que d'anciens membres aient conservé des documents.

A l'intérieur de chaque sous-fonds, des documents statutaires, des comptes rendus et des rapports des différentes instances - qu'elles soient lyonnaises (équipe régionale ou responsables de groupe) ou régionales (congrès) et les nombreuses pièces comptables permettent de se faire une idée sur la gestion des associations. Sont présents aussi des documents issus de l'association nationale, et aussi d'une organisation dont les EEDF faisait partie à Lyon, la Jeunesse au plein air.

Chaque sous-fonds contient aussi des dossiers sur les activités réalisées par les éclaireuses et les éclaireurs, en particulier les différents camps et séjours et les formations à l'animation de colonie de vacances. En lien avec cela, on note la présence de documents sur la gestion des différents bâtiments de l'association, et notamment celui de Ranchal : ce centre de vacances, actif en hiver et en été, accueille aussi des sessions de formation et certaines fois des congrès régionaux. Des carnets de routes réalisés par des éclaireurs au cours de leurs sorties viennent aussi illustrer ces activités, tout comme des photographies datant, pour la majorité, des années 1990.

Parmi les activités des associations, on trouve aussi des archives produites et reçues en lien avec d'autres organismes. C'est le cas en particulier du fonds des EEDF qui comprend de nombreux dossiers concernant le fonctionnement de l'association nationale, des années 1970 à 1990. Un autre organisme important pour les mouvements de jeunes est la Jeunesse au plein air. Au niveau local, des documents renseignent sur ses activités. Dans cette même catégorie, on signale la présence de dossiers de différents groupes locaux au sein des EEDF de Lyon et qui témoignent des relations entre les niveaux locaux et régionaux et, pour certains d'entre eux, des activités qu'ils réalisent ensemble.

Les archives des EEDF présentes dans ce fonds couvrent une période allant des années 1980 à la fin des années 2000. Il est probable que les documents antérieurs aient été détruits au fil de leur évolution : cela s'illustre par la faible quantité de documents statutaires et fondamentaux contrairement à l'importance des dossiers de tous les séjours organisés au cours des années 2000. Ce fonds comprend aussi un nombre important de revues éditées par les associations, auxquelles s'ajoute une riche bibliothèque d'ouvrages, permettant de voir leur évolution dans la société, ou celles des pratiques du scoutisme et de l'éducation des jeunes.

Le sous-fonds Jean Philippe contient quelques documents personnels et des ouvrages sur le scoutisme, dont ceux réalisés par le groupe dijonnais Lazare-Carnot. Jean Philippe est originaire de Dijon. Il devient éclaireur de France en 1926 puis chef de patrouille et enfin chef de troupe. Son totem est aigle débrouillard. Il s'installe à Lyon dans les années 1930 où il mène des études de vétérinaire et assume parallèlement le rôle de correspondant de la revue L'Eclaireur de France pour la région sud-est. Il s'engage dans la Résistance, il est le chef du groupe Raymond-Aubrac.

Marc Météry est un éclaireur de la région de Lyon dont il fut le commissaire régional de 1969 à 1984. Instituteur de formation, il a exercé cette fonction en Algérie en 1958 et 1959 à l'occasion de son service militaire. Il est également le fondateur et le directeur de la cité scolaire Elie-Vignal à Caluire-et-Cuire de 1978 à 1994. Chercheur au centre André-Latreille, il a aussi participé à des colloques et des publications sur le handicap.

Les papiers de Marc Météry permettent de voir la gestion non pas de l'antenne régionale, mais de groupes. En effet, il a dirigé les groupes d'Ambérieu entre 1967 et 1968, puis celui de Montélimar au début des années 1970. Ces documents témoignent du fonctionnement mais aussi des relations tissées avec les niveaux régionaux (Ambérieu fait partie de la région de Lyon, alors que Valence appartient à celle de Grenoble).

Ce fonds d'archives est particulièrement intéressant pour les chercheurs travaillant sur les mouvements de jeunesse et d'éducation populaire. Les dossiers de formation et d'activités, mais aussi la variété des typologies, comme la présence d'une poupée, témoignent des méthodes d'actions auprès des jeunes et de la gestion de ces associations au niveau local.

Évaluation, tris et éliminations, sort final

Les documents en double ou illisibles, ainsi que les documents comptables dont la durée d'utilité administrative était échue ont été éliminés. Parmi les documents figurés, les diapositives, négatifs et surtout les photographies en surnombre et ne présentant que peu d'intérêt (mal cadrées ou floues) ont été éliminés. Les CD et les disquettes ont également été éliminés après transfert sur le serveur des Archives municipales le cas échéant.

Au total ce sont 35 boîtes, représentant 4,25 mètres linéaires, qui ont été éliminées conformément aux termes de la convention de don.

Accroissements

Le fonds est ouvert ; les Archives municipales de Lyon souhaitent continuer à compléter ce fonds d'association par des sous-fonds d'éclaireurs et d'éclaireuses.

Mode de classement

Les dossiers ont été classés en fonction de leurs producteurs et représentent six sous-fonds : quatre provenant d'associations et deux fonds de personnalités. Pour les associations, le classement a consisté à rassembler dans une première partie les documents concernant leur fonctionnement (administration, instance, personnel, comptabilité). La deuxième partie regroupe toutes les activités réalisées comme l'organisation de séjour ou de formation. Les ouvrages et revues viennent ensuite. Enfin, les documents figurés et les objets ont été classés à la fin de chaque sous-fonds en raison de leur conservation dans des magasins différents des documents papier. Les fonds de personnalités suivent ce même type de classement, même si leur importance matérielle est moindre.

Conditions d'accès

Certains documents ne sont pas communicables en raison :

 

  • de l'absence de moyen de lecture : 331II/7, 331II/27-331II/31 (films 8 mm et disques vinyles).

 

  • du respect du délai de 50 ans pour la protection de la vie privée. Les documents suivants comportent des adresses, dates et lieu de naissance ou encore des photographies de mineur.e.s : 331II/33 - 331II/34, 331II/38 - 331II/49, 331II/58, 331II/60, 331II/69 - 331II/74, 331II/75 - 331II/82, 331II/89, 331II/91 - 331II/93, 331II/118, 331II/121, 331II/124 - 331II/125, 331II/129 - 331II/132 et 331II/135.

 

  • du respect du délai de 120 ans concernant les documents contenant des informations de nature à porter atteinte au secret médical. Les documents suivants comportent en effet des fiches sanitaires de vaccination :  331II/83 - 331II/88, 331II/90, 331II/94 - 331II/99.

 

Ces délais définis par le Code du patrimoine protègent la vie privée des citoyens. Pour les besoins de la recherche historique et généalogique, il est néanmoins possible de demander une communication par dérogation de documents d'archives privées non librement communicables. Cette demande est instruite par les Archives municipales de Lyon, conformément à l'article 4 de la convention de don du 29 janvier 2021.

Conditions d'utilisation

Conformément à l'article 6 de la convention de don, il est accordé une autorisation de reproduction des documents sous forme de photocopies ou de clichés numériques, à la condition expresse que ces documents soient communicables et sous réserve que ces reproductions restent à l'usage privé du demandeur.

Le donateur laisse aux Archives municipales de Lyon le soin de statuer sur toute demande d'exposition, de présentation publique ou de diffusion (publications, multimédias, pages mises en ligne) émanant de personnes physiques ou morales autres que la Ville de Lyon.

Langue des unités documentaires

Anglais, français.

Caractéristiques matérielles et contraintes techniques

L'essentiel du fonds se présente sur support papier.

Des films au format 8 mm et des disques vinyles ne sont pas communicables en l'absence de moyen de lecture.

Documents en relation

Le PAJEP, Pôle de conservation des archives des associations de jeunesse et d'éducation populaire, a constitué un Guide des sources, qui détermine la localisation des archives, présente les producteurs et les inventaires disponibles. Il est mis en ligne et actualisé régulièrement sur le site des Archives départementales du Val-de-Marne.

Ce guide recense les fonds complémentaires au fonds des Eclaireuses et Eclaireurs de France de la région de Lyon.

Jeunesse et sports, répertoire 19840513.

Fonds de la fédération française des Eclaireuses (section neutre) et du groupe Paris-Vivienne neutre, répertoire (48AS/1-48AS/8).

Fonds Jacques Bador, 627AP.

  • Archives départementales du Rhône

1M 147 : courrier adressé au Préfet, rapport d'activités de la section lyonnaise des Éclaireurs de France pour l'année 1915 par Pierre Mazeran.

1T, fonds du lycée du Parc, en particulier :

1T 2611 : organisation de cours de surveillance de colonies de vacances par la ville de Lyon.

1T 2612 : circulaire de Jean Zay sur la création des loisirs dirigés dans l'enseignement secondaire, 8 juin 1937 (organisation des loisirs pour les élèves le samedi après midi, documents annonçant la retraite d'Antoine Allemand-Martin).

1T 2613 : lettre d'Antoine Allemand-Martin sur l'organisation des loisirs scolaires;

1T 2614 : circulaire annonçant la création du cercle lycéen.

1T 2615 : oeuvre du tourisme scolaire. Description des activités sous la direction d'Antoine Allemand-Martin jusqu'en 1939.

4 MSUP 19 : dossier de l'œuvre de Vacances en montagne et de tourisme scolaire des lycées et écoles du 2e degré du Rhône.

 

  • Archives municipales de Lyon

48 WP 26, dossier de subvention des ÉdF lyonnais.

93 WP 006 2-3, dossier de subvention pour l'action d'Antoine Allemand-Martin.

 

  • Archives nationales

F/17/24550, dossier administratif d'Antoine Allemand-Martin.

Bibliographie

KERGOMARD Pierre et FRANCOIS Pierre, Histoire des Éclaireurs de France de 1911 à 1951, Paris, EEDF, 1983, 379 pages.

LEMAIRE Régis et PELLET Jacques, René et Marguerite Pellet, de la pédagogie à la Résistance : réseau Marco Polo, Lyon 1942 1944, Paris, Edition Tirésias, coll. « Les oubliés de l'histoire », 2018.

PALLUAU Nicolas, La formation des cadres de scoutisme chez les Éclaireurs de France (1914 1918) mémoire de DEA d'histoire contemporaine sous la direction de Pascal Ory, Université Paris I Panthéon-Sorbonne, 1999.

PALLUAU Nicolas, La fabrique des pédagogues, Encadrer les colonies de vacances 1919-1939, Presses Universitaires de Rennes, 2013.

PALLUAU Nicolas, « Les archives des scoutismes non confessionnels : les Éclaireuses et les Éclaireurs », La Gazette des archives, n°235, 2014-3, Archives des jeunesses, jeunesses des archives. pp. 75-88.

SILVESTRE Bertrand, Les Éclaireurs de France à Lyon de 1911 à 1947, mémoire de maîtrise d'histoire, sous la direction d'Étienne Fouilloux, université Lumière Lyon 2, juin 2000.

SILVESTRE Bertrand, Éducation populaire et mouvements de jeunesse laïques à Lyon sous les mandats d'Édouard Herriot, mémoire de Thèse sous la direction de Laurent Douzou, Université Lumière Lyon 2, octobre 2017.

TAKAKO Tobita, « La Fédération française des Éclaireuses (F.F.E.) : une histoire de jeunes filles et de femmes dans un mouvement scout féminin en France (1911-1970) », L'Atelier du Centre de recherches historiques [En ligne], 2018, mis en ligne le 31 décembre 2018, consulté le 25 mars 2022. URL : http://journals.openedition.org/acrh/9482

Emmanuel Laurentin, Nicolas Palluau. La fabrique de l'histoire. Éducation populaire, éducation pour tous ? France Culture, 8 mars 2007, 55 min.

Jean Lebrun, Christian Guérin. La marche de l'histoire. Les scouts de France. France Inter, 13 mai 2015, 29 min.

Louise Tourret, Nicolas Palluau. Être et savoir. Les colonies de vacances. France culture, 20 juillet 2013, 29 min.

Nicolas Palluau, La fabrique des pédagogues. Encadrer les colonies de vacances 1919- 1939, Presses Universitaires de Rennes, 2013.

Nicolas Palluau, « Les archives des scoutismes non confessionnels : les Éclaireuses et les Éclaireurs », La Gazette des archives, n°235, 2014-3, Archives des jeunesses, jeunesses des archives. pp. 75-88.

Bertrand Silvestre, Éducation populaire et mouvements de jeunesse laïques à Lyon sous les mandats d'Édouard Herriot 1896-1957, Université Lumière - Lyon 2, 2017.

Takako Tobita, « La Fédération française des Éclaireuses (F.F.E.) : une histoire de jeunes filles et defemmes dans un mouvement scout féminin en France (1911-1970) », 2018.

Cote/Cotes extrêmes

331II/12-331II/31

Date

1916-1969

Cote/Cotes extrêmes

331II/12-331II/25

Cote/Cotes extrêmes

331II/12-331II/14

Date

1956-1969

Fichier des responsables lyonnais.

Cote/Cotes extrêmes

331II/13

Date

1957-1964

Présentation du contenu

Fiches individuelles de renseignement, correspondance. Contient également 16 fiches retraçant l'origine, la fonction et les motifs de départs de ces responsables ; ces informations ont été compilées à partir des fiches individuelles par un éclaireur dont nous ignorons l'identité.

Mode de classement

Classement par ordre alphabétique.

Conditions d'accès

Communicable (Communicabilité vérifiée)

Mots clés typologiques