1C/10125 - ...

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Complément du titre

Monographies imprimées : tranche 1 : 1 à 299 999 : inférieur à 25 cm de hauteur (hors brochures)

Le spectre de la terreur : ces français auxiliaires de la Gestapo

Cote/Cotes extrêmes

1C/10297

Autres Cotes

15

Identificateur de la ressource ISBN

979-10-96930-03-6

Modalités d’acquisition

achat

Complément du titre

suivi de Regard sur le mal / de Jacques Pellet

Mention de responsabilité

Sylvie Atar, Régis Le Mer ; préface de Michel Noir

Langue des unités documentaires

français

Lieu de publication, production et/ou distribution

Paris

Nom d’éditeur, producteur et/ou distributeur

Editions Tirésias-Michel Reynaud

Date de publication, production et/ou distribution

2020

Conditions d'accès

N° casier : 156


NC Libre accès en salle de lecture

Type de présentation matérielle et importance matérielle

broché

Pagination

1 vol. (431 p.)

Présence d'illustration

ill., portr., cartes, tabl.

Composition du matériau

papier

Dimensions et unité de dimensions

22 x 14 cm

Titre propre de la collection ou de la monographie en plusieurs parties

Lieu est mémoire

Numérotation au sein de la collection ou de la monographie en plusieurs parties

15

Notes sur le contenu

Bibliogr. p. 409-[414]. Sources p. 403-[407]. Notes bibliogr. Index

Notes sur la zone de l’identificateur de la ressource et des modalités d'acquisition

Inv. AML : 11326

Note de résumé

Dans la mémoire collective, si Lyon est le symbole de la Résistance elle est aussi le siège de la Gestapo et de la Milice où Klaus Barbie et Paul Touvier se sont distingués par leur sauvagerie. Mais qui se souvient de Francis André, l'autre « boucher de Lyon » ? Évoquer les événements dramatiques qui ont meurtri la région dans les derniers mois de la guerre, c'est forcément croiser la sinistre route de Francis André. Charles-Francisque André ou Francis André est né le 25 février 1909 à Lyon, et sera fusillé le 9 mars 1946 au Fort de la Duchère en tant que collaborationniste, chef de la Gestapo française dans la XIVe Région, celle de Lyon. Son surnom Gueule tordue est dû à une paralysie faciale, suite à un accident de voiture au moment de l'adolescence, restera associé à un homme à l'engagement brutal. Membre du PPF, il adhère sans réserve à l'idéologie doriotiste qu'il concrétise sur le Front russe par son engagement dans la LVF. À son retour en 1943 à Lyon il devient chef du MNAT et de la Gestapo française. Agissant autant par conviction politique que par cupidité, il sous-traite les exactions nazies. Il utilise sans réserve les mêmes méthodes bestiales et les mêmes moyens policiers que Klaus Barbie à l'encontre des résistants, des communistes, des francs-maçons et des juifs. Chef d'orchestre de la répression et des persécutions, il dirigera entre 1943 et 1944 une équipe qui opère le plus souvent en toute autonomie. Fin août 1944, il suit dans leur fuite les Allemands jusqu'à son arrestation en Italie en 1945. Au jour le jour, les crimes, les trafics commis, sous couvert de répression légale, sont décrits le plus fidèlement possible. Ce foisonnement de réalisme est permis grâce au travail méticuleux des auteurs dans de très nombreuses archives dont celles de la Collaboration, de la police et de l'épuration. Dans une perspective volontairement socioanalytique, cet ouvrage déplace le curseur de lecture du côté des bourreaux. [Source : éditeur]